Jean Paul Mulyanga : « C’est environ 21 % seulement des matières traitées sur les 89 prévues. Le bilan de la session parlement de mars est généralement négatif »

L’Assemblée nationale et le Senat ont clôturé jeudi 15 juin dernier la session ordinaire de mars.
90 matières ont été retenues pour examen dans le calendrier des travaux adopté par les députés lors de la séance de mardi 21 mars.
A la chambre Haute, plusieurs ministres ont été interpellé et auditionner par les Sénateurs dans le cadre du contrôle parlementaire.
les matières examinées par les deux chambres du Parlement rencontrent-elles les attentes et les préoccupations quotidiennes de la population congolais ?
Avec lui, nous faisons une analyse évaluative du travail du parlement par rapport aux attentes de la population portées par la société civile congolaise.

Jules Kabangu : « La loi sur le statut des magistrat concerne à 100% le Conseil supérieur de la magistrature, quoi de plus normal que ce Conseil soit aussi écouté»

Harmonisation des vues autour des reformes du secteur de la justice et de l’administration pénitentiaire, les députés, sénateurs, magistrats, agents des structures techniques du gouvernement et la société civile ont discuté ensemble de mardi à jeudi à Zongo dans le Kongo-Central.
Alors que les parlementaires et les délégués des services techniques du Gouvernement soutiennent les reformes sur notamment le statut des magistrats, les délégués du Conseil supérieur de la magistrature jugent inopportune cette reforme qui, selon eux, risque de mettre en mal l’indépendance du pouvoir judiciaire consacrée par la Constitution de 2006.
Pour en parler, Interface de ce jour reçoit à la fois les députés nationaux Gary Sakata de l’Union Sacrée et Simon Pierre Iyananion du FCC, le procureur général de la République Isako Nkanga, président du Syndicat autonome des magistrats, Sylvain Muamba, Inspecteur général adjoint des services judiciaires chargé des services pénitentiaires ainsi que Jules Kabanku Coordonnateur du programme de gouvernance et cutte contre la Corruption au PNUD, initiateur de cet atelier.
Interface est présenté par Michel Kifinda Ngoy.
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Shakulwe Konda Bunyi Bunyi : « L’indépendance de la RDC était une affaire de la nouvelle classe politique congolais qui s’est comportée pire que les blancs au détriment de la population »

Si le pays sous la colonisation était une des colonies les plus urbanisées, prolétarisée et éduquée d’Afrique, actuellement la RDC se compte parmi les plus instables et pauvres du continent.
Quel héritage avons-nous conservé jusqu’aujourd’hui de la colonisation ?
comment évaluer la gouvernance publique de la RDC pendant les 80 ans la colonisation par rapport aux 63 ans d’indépendance ?
Interface reçoit dans ce numéro de la gestion de la RDC depuis la colonisation jusqu’à ce jour.
Vous suivrez aussi dans cette émission les professeurs Mokonda Bonza et Joel Misenga qui nous font une analyse politico-économique de la gestion de la RDC avant et après l’indépendance.

Jean-Paul Segihobe : « Le parlement devrait voter la loi Lokondo ainsi que celle relative à l’accès a l’information pour renforcer la lutte contre la corruption en RDC ».

Celebration demain mardi 11 juillet de la septième journée africaine de lutte contre la corruption.
L’idée est que le 11 juillet de chaque année, les africains concernées s’arrêtent pour réfléchir aux progrès de la lutte contre la corruption dans leurs communautés, a ce qui fonctionne, a ce qui ne fonctionne pas et a ce qui reste a essayer.
Nous recevons donc dans cette émission le député national Jean Paul Segihobe qui nous parle des lois prioritaires pour renforcer la lutte contre la corruption en RDC.
Vous entendrez aussi au cours de cette émission les députés nationaux Jean Pierre Pasi Zapamba, Moise Nyarugabo et Simon Pierre Iyananyo.
Jule Kabangu, Coordonnateur du programme Gouvernance et lutte contre la corruption au Pnud, Maitre Serge Kimema Tabi, Conseiller à l’APLC ainsi que Bellarmin Odia de l’OSCEP apportent aussi leur voix dans cette émission.

Dany Ayida: « La RDC pourrait faire appel à une autre organisation régionale comme l’Union africaine ou la SADC pour auditer le fichier électoral et renforcer la crédibilité du processus »

La CENI a prorogé de 7 jours, à dater du dimanche 16 juillet, les opérations de dépôt et de traitement des candidatures pour l’élection des députés nationaux.
Pendant ce temps la question de la crédibilité et de la transparence du processus électoral continue à se poser avec acuité.
L’opposition dénonce « une prise en otage du processus par le régime de Felix Antoine Tshisekedi accompagnée de la privation des libertés ».
Le meurtre du porte-parole du parti politique Ensemble pour la République, Cherubin Okende vient encore davantage crisper le climat politique déjà assez tendu.
Pour y répondre, Interface reçoit Dany Aida, directeur pays de National democratic Institute, (NDI), qui venait d’organiser du 04 au 07 juillet un forum des parties prenantes du processus électoral.

Assemblée nationale : toujours pas de plénière sur la motion contre le ministre Alexis Gisaro

Près d’une semaine après le dépôt de la motion de défiance contre le ministre des Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR), Alexis Gisaro, la plénière consacrée à son examen n’est toujours pas convoquée.
Annoncé par le président de l’Assemble nationale, Vital Kamerhe, pour lundi dernier, l’examen de la motion de défiance contre le ministre des ITPR a été renvoyé à une date ultérieure.
Près d’une semaine après son dépôt, les députés auteurs de la motion reviennent à la charge.
L’un d’eux, Célestin Engelemba de l’UDPS, invite le bureau de la Chambre basse du Parlement à convoquer la plénière pour examiner cette motion conformément à la loi:« Jusqu’à ce jour, la motion garde sa valeur intrinsèque.
Le président Vital Kamerhe et le rapporteur Jacques Djoli sont en déplacement.

Plaidoyer pour la démarcation des frontières entre la RDC et l’Ouganda

Le caucus des chefs coutumiers et acteurs de la société civile de l’Ituri a plaidé, jeudi 28 novembre, pour la démarcation des frontières et le renforcement des effectifs de militaires dans les territoires d’Aru, Mahagi et Irumu, frontaliers avec l’Ouganda.
Ces autorités coutumières et activistes de la société civile ont pu constater que cette porosité des frontières est à la base de cas d’invasions des entités congolaises par des forces étrangères, suivis d’exactions contre des habitants de cette région frontalières.
« Que cette démarcation soit faite afin que nous trouvions une solution pacifique entre la RDC et l’Ouganda parce qu’eux aussi profitent de cette non-démarcation afin d’envahir nos villages.
Ces derniers revendiquent l’appartenance de cette localité à la RDC.
Ces préoccupations ont été également soulevées par des acteurs politiques et membres de la société civile à la délégation de la Première ministre en visite, la semaine dernière, à Bunia.

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