Category: Mine

Objectif : leur fournir des outils juridiques et techniques pour défendre leurs droits dans les processus de délocalisation, d’indemnisation et de réinstallation — souvent conduits de manière abusive par certaines entreprises minières.
L’atelier, animé par Jean-Pierre Lwamba, chargé du programme des droits humains au sein d’AFREWATCH, s’est articulé autour de plusieurs modules essentiels : compréhension des notions de délocalisation, indemnisation et réinstallation ; principes fondamentaux des droits humains ; et rôle des services étatiques concernés.
« Les communautés font face à des pratiques abusives.
Trop souvent, elles sont déplacées sans être indemnisées correctement, ni accompagnées dans la restauration de leurs moyens de subsistance.
Une démarche pour la justice sociale et environnementaleEn dotant les communautés des connaissances juridiques et techniques nécessaires, AFREWATCH entend rééquilibrer les rapports de force entre sociétés minières et populations locales.

La société minière Twangiza Mining SA, active dans l’exploitation aurifère dans le territoire de Luhwindja, alerte sur un pillage systématique de son site par des occupants illégaux, avec la complicité présumée de certains de ses employés.
Cette situation survient alors que les opérations sont officiellement suspendues, interdisant ainsi l’accès aux installations et empêchant les travailleurs de bénéficier de leurs avantages contractuels.
Mais au-delà de l’occupation illégale du site, la direction pointe la responsabilité de certains agents internes, accusés d’avoir collaboré avec les pilleurs.
« Certains employés se sont illustrés comme complices dans le pillage de nos ressources minérales durant cette période », déplore la direction, précisant que ces derniers ont joué des rôles actifs dans les activités clandestines.
Twangiza Mining SA annonce par ailleurs qu’elle rompra toute collaboration avec les sous-traitants ou entreprises qui seraient en lien avec les groupes impliqués dans ce pillage organisé.

Il prévoit une coopération accrue, notamment dans le secteur minier, dans une région riche en minerais stratégiques tels que le cobalt, l’étain, le coltan, l’or et le cuivre.
Cette approche pourrait constituer le fondement de tout accord de paix durable, bénéficiant de la confiance de la population et incarnant un accord moral.
»Il insiste sur la nécessité d’une paix juste, adossée à des institutions crédibles, capables de porter la voix des victimes et de garantir des mécanismes de justice.
Peut-on construire la paix sur des bases économiques, sans inclure la vérité, la mémoire et la réparation ?
Un sommet décisif annoncé par Donald Trump lui-même, désormais réinstallé à la présidence des États-Unis.

En mission officielle en France, le Ministre congolais des Mines, Kizito Pakabomba, a mené une série de rencontres stratégiques à Paris pour consolider les relations économiques et minières entre la République démocratique du Congo (RDC) et la France.
Les discussions ont porté sur :Le développement de partenariats bilatéraux dans le secteur minier,L’accès au marché européen pour les produits miniers congolais,Le soutien des entreprises françaises à l’exploitation et à la transformation locale des ressources,La promotion de la transparence et de la traçabilité dans les chaînes d’approvisionnement,Et, le renforcement de la diplomatie économique RDC–France dans l’extractif.
Le ministre a ensuite été reçu à Bercy par les cadres du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.
Emile Ngoy Kasongo, le ministre a pris part à un déjeuner de travail axé sur la coordination interinstitutionnelle et la promotion des intérêts congolais à l’étranger.
Vers une coopération minière moderne et éthiqueEn perspective à cette mission à Paris, le Ministre Kizito Pakabomba a réaffirmé la volonté du gouvernement congolais de bâtir une coopération minière moderne, éthique et tournée vers la transformation locale.

Au cœur de ce compromis : la promesse d’une paix durable, le respect de l’intégrité territoriale, et une coopération économique fondée sur l’exploitation des ressources naturelles.
Mais pour de nombreux observateurs, cette entente repose sur un équilibre fragile entre intérêts miniers, stratégies géopolitiques et oubli des crimes commis.
L’accord signé ouvre donc la voie à une intégration économique où les ressources congolaises pourraient alimenter les chaînes d’approvisionnement mondiales via Kigali, moyennant investissements et stabilité sécuritaire.
»La pression internationale est donc indispensable, d’autant que les exactions documentées — exécutions extrajudiciaires, travail forcé, enrôlement d’enfants — sont nombreuses dans les zones occupées par le M23.
Tandis que les ambitions minières sont explicites, les garanties juridiques, elles, restent absentes.

Une fonderie géante, pivot de la transition énergétiquePrévue pour entrer en service en septembre 2025, la fonderie de Kamoa-Kakula ambitionne de devenir la plus grande d’Afrique, avec une capacité annuelle de 500 000 tonnes de cuivre raffiné.
Cette infrastructure est stratégique à la fois pour l’économie congolaise et pour l’industrie mondiale de l’électronique et des énergies vertes.
Pour rappel, depuis mai 2025, des événements sismiques et des inondations ont ralenti les opérations minières sur le site.
Malgré cela, Ivanhoe Mines confirme que le calendrier de lancement de la fonderie sera respecté.
Pour soutenir ses investissements, Kamoa Copper a également obtenu la prolongation d’une ligne de crédit de 200 millions USD auprès de Standard Bank, consolidant sa capacité à tenir ses engagements industriels pour la fin de l’année.

– À la demande de la bourgmestre de la commune de Fungurume, Aline Makano, Tenke Fungurume Mining est intervenu promptement sur la scène d’un grave accident de circulation à la sortie de Fungurume sur la nationale 39, dite route Kolwezi.
Sur la scène de l’accident, TFM a déployé une équipe de sapeur-pompiers et du matériel lourd.
Le trafic a été rétabli au bout de quelques heures à la satisfaction des usagers de la route et de la bourgmestre de Fungurume.
La bourgmestre a exhorté les usagers de la route à faire plus attention aux règles de circulation routière.
En effet, TFM intervient pour tout incident sur la route nationale et ailleurs à l’appel de l’autorité locale, des fois au-delà de sa concession minière

Aux abords du village Mumena, dans la chefferie des Bayeke, un projet ambitieux voit le jour : le centre agropastoral intégré de Mumena.
Officiellement lancé le 20 février dernier, le centre se positionnera comme un incubateur de compétences.
Le centre s’articule autour de plusieurs composantes complémentaires.
Aussitôt le centre à maturité, ces jeunes deviendront des relais du savoir-faire et des acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial local.
Le Centre Agropastoral Intégré de Mumena s’imposera ainsi comme un outil stratégique de lutte contre la pauvreté.

Bonne nouvelle pour l’économie congolaise : le prix du zinc, minerai stratégique pour les exportations de la République Démocratique du Congo (RDC), a enregistré une hausse significative de 3,35 % sur les marchés internationaux.
« Le prix d’une tonne de zinc observe une hausse sur les marchés internationaux.
Un impact positif attendu sur les recettes nationalesCette embellie intervient dans un contexte de reprise progressive des cours des minerais sur le marché mondial.
Le zinc, largement utilisé dans les industries métallurgiques et technologiques, figure parmi les principales ressources minières congolaises à l’exportation.
La hausse de son prix pourrait ainsi renforcer les recettes en devises, avec des retombées positives sur le budget de l’État, dans un pays dont l’économie reste largement tributaire du secteur extractif.

Dans les entrailles du Haut-Katanga et du Lualaba, la terre congolaise regorge le cuivre et le cobalt, ces minéraux stratégiques dont le monde a besoin pour alimenter la transition énergétique.
Mais pendant ce temps, les enfants de Fungurume, de Kawama ou de Kolwezi marchent encore des kilomètres pour aller à l’école.
Elle devait faire en sorte que les richesses extraites des sous-sols congolais servent enfin à construire le présent et l’avenir des populations locales.
Tant que la richesse minière servira à enrichir une poignée de prédateurs – qu’ils soient locaux ou étrangers – pendant que les communautés crèvent dans la poussière, le scandale continuera.
Et notre devoir, en tant que journalistes, sera de le dire, de le documenter, encore et encore, jusqu’à ce que la honte devienne action.