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De violents combats opposent, depuis ce lundi matin et pour le huitième jour consécutif, les FARDC aux rebelles du M23 dans le sud du territoire de Lubero.
Les affrontements se concentrent à Matembe, un point d’ancrage stratégique partagé entre les FARDC et les rebelles.
Depuis une semaine, les rebelles ont lancé, à partir de ces zones, une offensive visant à progresser vers des centres stratégiques comme Lubero-Centre.
Pour contrer cette avancée, les FARDC ont installé des centres de résistance et mènent des opérations de défense mobile.
Alors que les combats s’intensifient dans le sud de Lubero, les Présidents congolais Félix-Antoine Tshisekedi et rwandais Paul Kagame sont attendus le 15 décembre prochain à Luanda.

La LUCHA, dans son message, a rappelé que la Constitution de la RDC est le résultat de longues luttes et de sacrifices consentis par les Congolais, y compris les militants de l’UDPS, le parti du président Tshisekedi.
Selon le mouvement, toute révision constitutionnelle dans un but personnel constituerait une trahison envers la nation, ses martyrs et les idéaux de la démocratie.
“Notre message à Tshisekedi est clair : nous veillerons à ce que vous quittiez le pouvoir au plus tard en 2028, au terme de votre second et dernier mandat”, a déclaré la LUCHA.
Soulignant que l’actuel président de la République ne doit pas chercher à prolonger son pouvoir en modifiant les règles du jeu établies par la Constitution.
Nos martyrs l’ont mené contre les régimes précédents, soyons courageux pour le refaire, car il s’agit d’une responsabilité historique de notre génération”, a ajouté la LUCHA.

2024-12-092024-12-092024-12-092024-12-09Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/09-15/jean_claude_katende_242.pngJean-Claude Katende, président national de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), s’est insurgé, ce lundi 9 décembre 2024, contre la décision du ministre d’État et ministre de la Justice, Maître Constant Mutamba, d’exécuter “de manière aveugle” la peine de mort contre les bandits urbains, communément appelés “Kuluna”.
Cet activiste estime que cette mesure est vouée à l’échec tant que les autorités ne mettront pas en place un programme d’éducation et de réinsertion sociale pour ces jeunes délinquants.
Selon le ministre Mutamba, cette commission travaille pour “l’opération zéro Kuluna” qui vise à traquer sérieusement tous les bandits urbains qui sèment la désolation et la terreur dans la société congolaise.
Ladite commission a déjà lancé des audiences itinérantes contre les présumés Kuluna à travers les districts de Kinshasa.
Ces gangsters qui risquent la peine de mort, seront transférés à la prison d’Angenga.

Sur la plateforme X, Fayulu a affirmé que la fin du régime de Bachar al-Assad devait servir de leçon à Tshisekedi, évoquant la colère populaire comme facteur déterminant dans le renversement des dictateurs.
Le leader de l’opposition congolaise a ainsi lancé un avertissement à Félix Tshisekedi, en soulignant que le temps était venu pour lui de quitter le pouvoir, après avoir occupé la présidence durant deux mandats controversés.
Un appel à la mobilisation populaireÀ travers cette comparaison avec la Syrie, Fayulu cherche à galvaniser l’opinion publique congolaise contre le régime de Tshisekedi.
Il met en exergue la question des droits de l’homme, en insistant sur le fait que la fin de Bachar al-Assad, marquée par la fuite et la désertion, doit servir de modèle à une situation qui pourrait survenir en RDC.
Il encourage les citoyens à se mobiliser, à revendiquer leur souveraineté, et à ne pas se laisser intimider par ce qu’il appelle une « dictature ».