Province

RDC : L’ONU alerte sur l’intensification des violences contre les civils et les infrastructures humanitaires

Le Coordonnateur humanitaire des Nations-Unies en RDC, Bruno Lemarquis, exprime son inquiétude face à la recrudescence des violences contre les civils, les infrastructures médicales et éducatives, ainsi que le personnel humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
« Ces actes constituent non seulement des atteintes graves aux droits humains fondamentaux, dont le droit à la vie, mais aussi des violations du droit international humanitaire », a dénoncé Bruno Lemarquis.
Par ailleurs, dans son communiqué, il parle des rapports qui font état d’une augmentation inquiétante des enlèvements de civils, notamment aux abords des écoles et des structures de santé.
« Les infrastructures médicales et éducatives, ainsi que le personnel humanitaire, doivent être protégés en toutes circonstances.
Mais aussi il fait remarquer que la RDC fait face à une crise humanitaire d’ampleur, avec 21,2 millions de personnes affectées, et les besoins en aide humanitaire sont immenses.

Goma : HRW dénonce l’enlèvement de plus de 130 patients par le M23

Selon HRW, les combattants du M23, un groupe armé soutenu par le Rwanda, selon Kinshasa, ont perquisitionné dans la nuit du 28 février l’hôpital CBCA Ndosho et l’hôpital Heal Africa.
« Il est profondément pénible que le M23 arrache des patients à leurs lits d’hôpitaux lors de raids coordonnés et les garde incommunicables dans des endroits non divulgués », déplore l’organisation.
Elle demande aux éléments de l’AFC/M23 de « les libérer immédiatement et de les renvoyer à l’hôpital afin qu’ils puissent poursuivre leur traitement médical ».
L’ONG rappelle que les règles du droit international humanitaire interdisent de s’attaquer aux structures de santé et aux blessés.
« Les blessés et les malades doivent pouvoir recevoir les soins médicaux dont ils ont besoin.

Kasaï : organisation de la 4ème édition du Festival Grand Kasaï àTshikapa

Tshikapa, 4 mars 2025 (ACP).- La 4 ème édition du festival Grand Kasaï organisée sous le thème ; « Une paix durable pour un Congo meilleur », a été lancée lundi à Tshikapa dans la province du Kasaï au centre de la République démocratique du Congo.
Dans son allocution, il a exhorté les élèves présent à cet évènement, à faire preuve d’assiduité et de détermination afin d’honorer la province lors de la phase finale du concours tout en saluant cette initiative qui met en lumière l’identité culturelle du Grand Kasaï.
Elle a aussi mis l’accent sur la cohésion sociale, le respect du genre, la non-violence, l’épanouissement de la jeunesse du Grand Kasaï et la promotion de la paix à travers divers échanges est une opportunité.
Le Centre Culturel de la Jeunesse a été créé en 2020 avec le soutien de plusieurs jeunes vivants dans l’espace Grand Kasaï.
Son objectif est d’accompagner les jeunes dans le développement de leurs talents naturels, la relance des activités culturelles dans le Grand Kasaï, la promotion des droits des enfants, la protection des droits des femmes, ainsi que l’initiation à l’entrepreneuriat et à l’agriculture.

Le président du Sénat visite 600 jeunes volontaires enrôlés dans l’armée à Lualaba

Kinshasa, 4 mars 2025 (ACP).- Le Président du Sénat de la République démocratique du Congo (RDC) a rendu visite, dimanche, aux jeunes nouvellement recrutés et regroupés pour la formation militaire, au Camp Nzilo, à 30 km du centre de Kolwezi, dans la province du Lualaba, dans le sud-est du pays, selon un communiqué parvenu lundi à l’ACP.
« Dans le cadre de la sensibilisation et mobilisation de la jeunesse, le président du Sénat, Sama Lukonde, visite le centre de Nzilo où sont regroupés plus de 600 jeunes qui ont volontairement pris l’engagement de s’enrôler dans l’armée pour défendre l’intégrité de la RDC », a-t-on lu.
Porteur d’un message fort d’encouragement, le président du Sénat congolais a exhorté ces jeunes recrues à plus de patriotisme et d’engagement pour barrer la route aux envahisseurs.
Le président du Sénat a apporté des dons en vivres et non-vivres.
« Le message ici, c’était de venir constater la matérialisation de l’appel à la mobilisation totale lancé aux jeunes par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Tshisekedi.

Comment bénéficier des projets agricoles et environnementaux de l’ONGI Better Life en RDC ?

La RDC possède un immense potentiel agricole avec ses vastes étendus de terres arables, son climat favorable et ses ressources en eau abondante.
Cependant, les 80 millions d’hectares de terres arables, dont seulement une petite fraction est actuellement valorisée n’arrive pas à assurer la sécurité alimentaire et le développement de 70 % des ménages ruraux qui n’ont que comme activités principales : l’agriculture et l’élevage.
Pour aider ces ménages à améliorer leur rendement agricole et contribuer à la lutte contre le changement climatique, l’ONGI Better Life initie divers projets en faveur des fermiers dans plusieurs régions de la RDC.
– Comment bénéficier des projets agricoles et environnementaux de l’ONGI Better Life ?
Taty DILENGENDJU Mapuku discute de ce sujet avec Bernard Kilungu et Ir Blaise Molo, respectivement administrateur exécutif et coordonnateur des projets de l’ONGI Better Life/RDC.

Quelles sont les causes, les modes de traitements et les moyens de prévention de la lithiase urinaire ?

La lithiase urinaire est une maladie méconnue par bon nombre du personnel soignant, ici à Kinshasa et l’accès aux soins de cette maladie caractérisée par la présence des pierres qui sont formées par des sels minéraux qui s’accumulent dans le rein est très difficile surtout dans les provinces de la RDC.
Leur taille est très variable, allant de quelques millimètres à plusieurs centimètres de diamètre, selon nos sources.
– Quelles sont les causes de la lithiase urinaire ?
– Comment faciliter l’accès aux soins des patients affectés par cette pathologie en RDC et comment prévenir efficacement cette maladie ?
Taty DILENGENDJU Mapuku s’entretient sur ce sujet avec Dr Tshisekedi Kalonji Anaclet, spécialiste en radiologie.

Ituri : 2 morts et des blessés dans des attaques des hommes armés à Mambasa

Deux personnes ont été abattues et d’autres blessées à la machette, dans la nuit du 30 novembre dernier au 1er décembre, lors d’une série de cambriolage et braquage des hommes armés à Mambasa-centre et sa périphérie.
Parmi les victimes figure un revendeur de crédits de téléphonie mobile dans le quartier Putu à Mambasa-centre.
Au même moment, une femme bien connue dans le milieu qui était de passage à cet endroit, a été également touchée par une balle dans le crâne.
Des sources locales rapportent que toujours dans la nuit de samedi à dimanche, vers 21heures locales, trois hommes armés portant des tenues semblables à celles des Forces armées de la RDC (FARDC) et cagoulés, ont emporté la moto d’un taximan dans le quartier Makoko.
Cet acteur a appelé ainsi la population à collaborer avec les services de sécurité, en dénonçant tout cas suspect dans les différents quartiers de Mambasa-centre.

Les notabilités du Grand-Kivu appellent à la fusion du processus de Luanda à l’Accord d’Addis-Abeba

Les communautés et notabilités du Grand Kivu ont appelé, lundi 2 décembre, à la fusion du processus de paix de Luanda au Mécanisme de suivi de l’Accord cadre d’Addis-Abeba pour accélérer le rétablissement de la paix dans l’Est du pays.
Au cours de cette rencontre, le président de cette structure, Joseph Nkinzo, a estimé que cette fusion va apporter une solution à la lenteur du processus diplomatique en cours :« Nous en appelons à la fusion du processus de Luanda à l’Accord cadre d’Addis-Abeba en un cadre uni et consolidé.
Des communautés du Grand-Kivu ont également exigé l’inclusion des autorités traditionnelles dans ce processus de paix et mécanismes de suivi des accords.
Ces représentants des communautés locales de cet espace géopolitique du pays ont en outre exigé le démantèlement des FDLR et le retrait total de l’armée rwandaise du sol congolais.
Ils ont par ailleurs encouragé les organisations régionales et internationales à sanctionner le régime de Kigali.

Julienne Lusenge présente son Prix des droits de l’Homme décerné par l’ONU

Julienne Lusenge, militante de longue date pour les droits des femmes et lauréate du Prix des droits de l’Homme décerné l’année dernière par l’Assemblée générale des Nations Unies, a officiellement présenté ce prestigieux prix ce samedi 30 novembre à Goma.
Lors de cet événement, Julienne Lusenge a été saluée pour son courage, sa détermination et son esprit de sacrifice.
Depuis des décennies, elle œuvre aux côtés des victimes des conflits armés, en particulier les femmes victimes de violences sexuelles.
C’est malheureux de vivre dans un pays où tout le monde considère que tous les hommes sont des violeurs ; et on considère que les femmes sont aussi des victimes.
»Malgré les défis, Julienne Lusenge reste déterminée à poursuivre son combat en faveur des victimes.

Kongo-Central : l’administrateur du territoire de Luozi suspendu pour vente illégale de terres

L’administrateur du territoire de Luozi, province du Kongo-Central, Alfred Ngoma Lossa, est suspendu provisoirement depuis jeudi 28 novembre dernier pour entre autres, vente illégale de terres, appartenant à des tiers et pour spoliation d’une partie de la piste de l’aérodrome de son entité.
Cette décision émane de la commission d’enquête dépêchée par le gouvernement provincial du Kongo-Central, à la suite des désaccords entre la population de Luozi et l’autorité locale.
Après une descente sur le terrain pour enquêter sur les allégations de spoliation de la piste de cet aérodrome, les membres de la commission d’enquête confirment ces faits.
Ils affirment avoir découvert de nouvelles bornes de délimitation de la portion de la piste vendue et disent être en possession du document, attestant cette vente et qui porte la signature de l’incriminé et de ses adjoints.
Célestin Lusiama, administrateur du territoire adjoint en charge des questions politiques et administratives, assure désormais l’intérim, en attendant la conclusion du rapport de la commission d’enquête.

Ituri : la cour d’appel appelle la population à se méfier des rumeurs distillées sur les réseaux sociaux

Il a lancé cet appel à en marge de la rentrée judicaire à Bunia, chef-lieu de l’Ituri.
Emmanuel Shamavu a dénoncé le comportement de certaines personnes qui propagent de fausses informations sur le fonctionnement de la justice en province.
Ce haut magistrat a également déploré ces techniques digitales pour manipuler la population en utilisant les réseaux sociaux et en usant la désinformation pour arriver à leur fin.
Il a par ailleurs plaidé pour une justice distributive et une lutte contre l’impunité :« Nous avons besoin d’une justice distributive.
L’impunité qui est en train de prendre de l’ampleur doit céder sa place à la justice distributive ».

Maniema : des opérateurs économiques sollicitent une subvention du gouvernement

Les opérateurs économiques, membre de la fédération des entreprises du Congo, (FEC)/Pangi, ont sollicité samedi 30 novembre, l’aide du gouvernement provincial afin de relancer leurs activités économiques.
Ils disent également faire face aux inondations et autres catastrophes naturelles qui paralysent leurs business dans cette contrée du pays.
Il a cependant déploré le pillage et le vol de biens de certains de leurs membres pendant cet incident.
M. Wasso a cité le cas de braquage armé dans ce même lieu de négoce le 16 octobre dernier.
Il a affirmé en outre que pendant ce braquage, les malfrats ont emporté d’importantes sommes d’argent, et des marchandises de valeur, comme des téléphones.

Kalemie : la société civile interpelle le Chef de l’État sur la sécurité et la révision constitutionnelle

Lors de la récente visite du Chef de l’État à Kalemie, dans la province du Tanganyika, la société civile locale lui a remis un mémorandum.
Ce document reprend plusieurs préoccupations, notamment la sécurité et la révision constitutionnelle.
Ils pointent également la présence croissante d’étrangers dans la ville de Kalemie, dont beaucoup n’ont pas de titres de séjour.
Autre point clé, la désapprobation de la société civile face à une éventuelle révision constitutionnelle.
« Nous n’avons pas maché les mots, nous lui avons dit que la révision constitutionnelle met à mal la cohésion sociale.

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