Province

Nord-Kivu : 55 militaires condamnés à mort pour indiscipline et fuite devant l’ennemi

Tribunal militaire de garnison de Butembo a rendu un verdict sévère ce vendredi 28 février 2025, condamnant à la peine de mort 55 militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Ce procès, tenu en procédure de flagrance à Musienene-Etat, souligne la détermination des autorités militaires à rétablir la discipline au sein de l’armée, en pleine recrudescence des violences dans la région.
« La discipline, c’est la mère des armées », a déclaré le major Georges Nkuwa, auditeur de l’auditorat garnison de Butembo, justifiant la sévérité des peines.
Des peines variées selon les casOutre les 55 condamnations à mort, le tribunal a prononcé une peine de 5 ans de servitude pénale contre un militaire.
Six prévenus ont été déclarés hors de la compétence du tribunal, tandis qu’un militaire a été acquitté.

Sud-Kivu : 13 corps sans vie découverts au lendemain d’un attentat à la bombe à Bukavu

Au total, 13 corps sans vie, criblés de balles, ont été découverts en ville de Bukavu (Sud-Kivu), le matin de ce vendredi 28 février 2025.
C’est au lendemain d’un attentat à la bombe qui a, aussi, fait une dizaine de morts aux côtés de plusieurs blessés graves lors d’un meeting de l’AFC/M23 que dirige Corneil Nangaa.
L’information est confirmée à 7SUR7.CD par les autorités locales, y compris la société civile.
Il s’agit de 7 corps dans la commune de Bagira, 2 vers le port SNCC dans la commune de Kadutu, 1 sur avenue Kasaï, 1 vers Athénée et un autre vers Mbaki dans la commune d’Ibanda.
Il sied de noter que face à l’escalade de la violence au Sud-Kivu, le gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi, a adressé un message des condoléances à la population locale, suite à la mort de 11 personnes et de 65 blessés lors du meeting de l’AFC/M23.

Tanganyika: 365 cas de choléra enregistrés dans une zone de santé

Kalemie, 28 février 2024 (ACP).- 365 cas de choléra dont un décès, ont été enregistrés à la 9ème semaine épidémiologique dans la zone de santé de Kalemie, dans la province de Tanganyika, dans l’est de la République démocratique du Congo, a appris vendredi l’ACP de source sanitaire.
«Nous sommes déjà à un nombre croissant de 365 cas dont un décès de choléra qui sévit depuis le mois de janvier 2025 dans la zone de santé de Kalemie», a dit M. Germain Kalunga Mukeno, administrateur des hôpitaux et superviseur en charge des soins de santé primaires dans la zone de santé de Kalemie.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, la zone de santé de Nyemba, voisine à celle de Kalemie, a déjà enregistré plus de 300 cas de Choléra avec deux décès dont tout cas de malade est acheminé pour soins et hospitalisation au CTMD.
«Cette résurgence est également due à l’insuffisance des latrines dans ces quartiers et au non-respect des règles d’hygiène par la population dans les zones de santé de Kalemie et Nyemba», a-t-il dit.
La prise en charge de tous les cas de choléra est gratuite au centre de traitement des maladies d’origine hydrique (CTMD) de l’hôpital général de référence de Kalemie.ACP/ODM

Kasaï Central: 131 filles vulnérables bénéficient d’une formation en coupe couture à Kananga

Kananga, 28 février 2025 (ACP).- 131 jeunes filles vulnérables ont bénéficié d’une formation en coupe et couture depuis le mois de janvier, à Kananga, au Kasaï Central, dans le centre de la République démocratique du Congo, a appris vendredi l’ACP de source associative.
Selon lui, «ces filles vulnérables ont été identifiées avant leur formation dans les cinq communes de la ville de Kananga sur base d’une enquête dans le cadre du projet d’entrepreneuriat initié par la fondation».
La formation d’une durée de six mois aboutira à l’octroi d’un brevet d’aptitude professionnelle en plus d’un kit de réinsertion constitué d’une machine à coudre et accessoires à chaque participante.
«Nous conseillons aux apprenantes à s’organiser en groupe par commune pour consolider leur travail et améliorer les services à rendre à la communauté après la formation.
Une nouvelle vague de recrutement sera programmée pour combattre le chômage et la vie de dépendance dans la société», a souligné le coordonnateur de la FMK.

La RDC face aux VBG : un appel urgent à l’action pendant les 16 jours d’activisme

Le 25 novembre marque le début de la campagne 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, avec un accent particulier cette année sur le féminicide.
Il a rappelé que ce phénomène touche tous les pays, y compris la République Démocratique du Congo, où les violences sexuelles sont utilisées comme armes de guerre, particulièrement dans l’Est.
Cette année, le thème international de la campagne retenu est “Riposter et se reconstruire après les violences”.
Dans ce contexte, les Nations Unies lancent l’initiative « Tous UNiS », visant à éradiquer la violence envers les femmes d’ici 2030, appelant tous les acteurs à se mobiliser pour mettre fin à ces abus dans tous les aspects de la société.
L’objectif est de briser le silence, prévenir et punir le féminicide, et agir de manière collective pour stopper le cycle de violence.

RDC : lancement officiel de la campagne 16 jours d’activisme contre les VBG

C’est dans la salle de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga que la secrétaire générale au Genre, Esther Kamuanya, représentante de la Ministre du Genre, Famille et Enfant Léonnie KANDOLO, a lancé, le 25 novembre 2024, la campagne 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Cette campagne se déroule sous le thème national : “S’unir pour protéger les femmes et les filles”.
Le gouvernement congolais, sous la direction du Président Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, place la lutte contre les violences de genre comme une priorité nationale.
Il est crucial d’agir à tous les niveaux de la société pour protéger les droits des femmes et des filles et promouvoir la masculinité positive”, a-t-elle déclaré, avant de rappeler que les objectifs de cette campagne incluent la sensibilisation sur les instruments juridiques de protection des droits des femmes, la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, ainsi que la promotion de la masculinité positive.
Des milliers de femmes et d’hommes, vêtus de vêtements orange, ont pris part à cette activité pour marquer leur soutien et leur engagement contre les discriminations faites aux femmes.

Kinshasa : l’association Les Femmes de Valeurs lance une campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes

Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), l’Association Les Femmes de Valeurs a lancé ce jeudi 28 novembre, une campagne de sensibilisation dans les rues de Kinshasa.
Cette action a pour objectif de dénoncer toutes les formes de violences faites aux femmes et de sensibiliser la population sur les enjeux de l’égalité de genre.
Pendant plusieurs heures, des membres de l’association et des bénévoles ont investi les artères de la capitale, distribuant des tracts, organisant des discussions publiques et sensibilisant les passants sur les violences physiques, psychologiques, sexuelles et économiques dont les femmes sont trop souvent victimes.
Au-delà des activités de rue, l’association prévoit également des sessions d’information dans les écoles, les marchés et les quartiers populaires.
L’Association Les Femmes de Valeurs invite chaque Congolais à prendre sa part dans la lutte pour un monde sans violence et pour l’autonomisation des femmes, gage de progrès et de paix durable.

Viol collectif de six femmes au Sud-Kivu : des militaires impliqués ( BCNUDH)

Des militaires des Forces armées de la RDC ont été impliqués dans un viol collectif de six femmes dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu, au cours du mois d’octobre, selon un rapport publié par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH).
Les FARDC, le seul acteur étatique impliqué dans ces violences pour cette période, sont responsables de 12,5 % des victimes recensées.
Les provinces les plus touchées par ces violations sont le Nord-Kivu (221 cas, soit 54 %), l’Ituri (55 cas, soit 13 %) et le Sud-Kivu (51 cas, soit 12 %).
Les violences sexuelles liées aux conflits restent une problématique majeure dans ces régions, où les groupes armés et, dans certains cas, les forces de sécurité, continuent de cibler les populations civiles.
En 2023, des militaires congolais avaient déjà été identifiés comme des acteurs majeurs de violations des droits de l’homme dans les zones de conflit, notamment pour des violences sexuelles et des exécutions extrajudiciaires.

Beni : l’armée congolaise remet 40 ex-otages des ADF à la société civile et la Monusco pour leur réintégration dans la communauté

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont procédé samedi 30 novembre 2024 à la remise de 40 ex-otages des forces rebelles ADF à la société civile, dans le cadre d’un processus de réintégration.
Parmi ces libérés, on compte 20 mineurs remis à la MONUSCO et 11 majeurs mis à la disposition des représentants de la société civile.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des trois ans des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les ADF dans la région de Beni et dans une partie de la province de l’Ituri.
Parce que le fait d’utiliser les enfants, des mineurs dans les groupes armés, est un crime qu’on est en train de condamner.
Les opérations conjointes FARDC-UPDF visent à éradiquer complètement les ADF, qui continuent de générer une insécurité alarmante dans les régions de Beni et Mambasa.

RDC : adoption du projet de loi pour la création d’aires protégées communautaires et le lancement du couloir vert Kivu-Kinshasa

Le gouvernement a adopté le projet de loi modifiant et complétant la loi n°14/003 du 11 février 2014 sur la conservation de la nature en République démocratique du Congo.
“Elle a motivé la nécessité d’enrichir la loi en vigueur avec un nouveau type d’aire protégée à vocation communautaire dans le but d’offrir un cadre légal nécessaire au projet de création du couloir vert Kivu-Kinshasa.
Le président Félix Tshisekedi a annoncé la création du “Couloir vert Kivu-Kinshasa”, une aire protégée communautaire pour une économie verte en République démocratique du Congo.
La première phase de ce projet sera matérialisée dans la zone incluant la route nationale n°4, de Beni à Kisangani, et le bassin du fleuve Congo, de Kisangani à Kinshasa.
La création de cette aire protégée, a-t-il indiqué, positionne notre pays comme leader des solutions de lutte contre le changement climatique et le rend incontournable pour l’atteinte des objectifs communs de l’Accord de Paris.

RDC : Révision ou changement de constitution, les Kinois entre espoir et désillusion

La révision ou le changement de la constitution proposée par le président Félix Tshisekedi continue de susciter un vif débat à Kinshasa, où les positions sont tranchées.
« Modifier la Constitution, oui ; la changer, non.
Ni Félix Tshisekedi ni Augustin Kabuya ne nous disent clairement en quoi la Constitution actuelle bloque la bonne marche du pays », affirme-t-il.
Il poursuit en énumérant les priorités non résolues : « La guerre à l’Est, l’eau et l’électricité, les emplois, le pouvoir d’achat… Rien de tout cela n’est empêché par la Constitution.
« L’article 218 de la Constitution elle-même permet sa révision.

JI des DH : “La sacralité de la vie humaine et la paix sociale comme principe non négociable” est le thème de la semaine des droits humains prévue en RDC

“À l’occasion de la célébration du 76ᵉ anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la ministre des Droits humains a informé le Conseil de l’organisation de la semaine des droits de l’homme du 3 au 10 décembre 2024 sur toute l’étendue du territoire national, sous le thème : ‘La sacralité de la vie humaine et la paix sociale comme principe non négociable’.
La paix sociale demeure le socle de tout développement durable dans notre pays”, a soutenu Chantal Chambu Mwavita, ministre des Droits humains.
La commémoration de cette année coïncide avec l’élection de la République démocratique du Congo comme membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027.
Aux côtés de la RDC, plusieurs autres pays ont été élus pour le même mandat : le Bénin, la Bolivie, la Colombie, Chypre, la République tchèque, l’Éthiopie, la Gambie, l’Islande, le Kenya, les Îles Marshall, le Mexique, la Macédoine du Nord, le Qatar, la République de Corée, l’Espagne, la Suisse et la Thaïlande.
Cette élection permet à ces pays de participer activement aux travaux du Conseil pour la promotion et la protection des droits de l’homme à l’échelle mondiale.

Goma : arrestation de l’auteur présumé du meurtre d’un enfant déplacé de trois ans

Des présumés auteurs de l’insécurité dans des camps des déplacés situés dans et autour de Goma ont été arrêtés, la semaine dernière, par le service de sécurité.
« Au sujet de la gestion de la situation sécuritaire dans les camps des déplacés, le résultat est là.
Son compagnon a pris fuite mais nous sommes en train de le traquer également », a dit le maire de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin.
La présence d’hommes armés dans les sites des déplacés autour de Goma est un casse-tête.
Jonathan Kombi, à Goma

RDC : une dizaine de morts dans une violente attaque des ADF sur la route Mbau-Kamango

Selon la société civile locale, 14 personnes ont été tuées et des dégâts matériels énormes ont été enregistrés.
« Les 11 corps ont été ramenés à Oicha dans la jeep des forces de sécurité », a-t-il précisé.
La situation pour ce lundi est sombre, caractérisée par la psychose et la panique, voire la paralysie des activités.
Depuis fin 2021, les rebelles ADF sont traqués par la coalition des armées congolaise et ougandaise.
Depuis lors, ils semblent s’éloigner des zones sous couvertes par les opérations militaires conjointes causant des dégâts à leurs passages.

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