Province

Linafoot : Mazembe-Tanganyika mercredi à Lubumbashi en groupe A

Kinshasa, 25 février 2025 (ACP).- L’explication entre Mazembe de Lubumbashi, du Haut-Katanga, sud-est de la République démocratique du (RDC) et Tanganyika de Kalemie, dans la même partie du pays, a été programmée, mercredi, au stade Mazembe, à la 14ème journée du groupe A, du championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot), selon le calendrier de cette compétition.
Cette rencontre est pour le TP Mazembe, sa 4ème de la série dans la phase retour du groupe A, après 2 victoires devant le CS Don Bosco, par 1-0 et face à Lubumbashi Sport (4-0), ainsi qu’un nul de 1-1 contre Saint Eloi Lupopo.
En ce qui le concerne, le FC Tanganyika de Kalemie a, durant les deux premières semaines de la phase retour, aligné deux belles performances contre la JS Bazano de Lubumbashi (4-1) et devant l’US Panda de Likasi (3-1).
C’est autant dire que le TP Mazembe et le FC Tanganyika sont au mieux de leur forme.
En attendant, l’évidence est qu’au coup d’envoi de cette explication, Mazembe est classé en tête du groupe A, avec 35 points après 14 sorties alors que le FC Tanganyika se retrouve à deux étages plus de l’échelle, avec 27 points, en 13 sorties.

Préparatifs du 8 mars au Nord-Kivu : les femmes mobilisées pour soutenir les FARDC

Beni, 25 février 2025 (ACP).- Une collecte des vivres et non vivres a été lancée par les femmes de Beni au Nord-Kivu (Est de la République démocratique du Congo), en préparation de la journée internationale de la femme, pour soutenir les Forces armées de la République (FARDC), a appris mardi l’ACP de source locale.
« Pour la célébration de la journée de la femme de cette année, il a été demandé que tous les efforts soient focalisés vers les FARDC et Wazalendo qui combattent pour que la paix règne dans la région.
Mme Sabuni a appelé les femmes à soutenir et accompagner les forces armées car, c’est une façon pour elles, de contribuer encore plus à la recherche de la paix.
« Pour cette journée du 8 mars une messe d’action de grâce sera dite à l’église catholique saint Gabriel de Malepe à partir de 9h heure locale où toutes les femmes seront habillées en blanc symbole de la paix », a-t-elle évoqué.
Le 8 mars 2025, la Journée internationale des femmes sera célébrée sous le thème « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ».

Sud-Kivu : le MSF réduit son personnel à la suite de l’insécurité grandissante à Uvira

Médecins Sans Frontières est alarmée par la détérioration de la situation sécuritaire à Uvira, dans la province du Sud-Kivu où de violents combats ont opposé l’armée aux miliciens wazalendo la semaine dernière.
Dans une note, le MSF soutient que depuis le 15 février dernier, la population d’Uvira fait face à une aggravation de l’insécurité.
Mais l’hôpital (l’Hôpital Général de Référence à Uvira ) commençait à recevoir beaucoup de blessés, alors nous sommes venus en renfort à l’hôpital, en prenant le risque d’une balle perdue », ajoute le même témoin.
MSF a aussi signalé l’afflux des blessés dans les hôpitaux de la région depuis le 17 février, dont plus d’une centaine a déjà été prise en charge en quelques jours.
Par ailleurs, Caglar Tahiroglu, coordinatrice des activités MSF à Uvira a appelé les parties en conflit à pouvoir respecter la protection des civils, le personnel et les établissements de soins afin que l’équipe continue à fournir des soins à la population.

Denis Kambayi aux chefs coutumiers de l’espace Kasaï : “réveillez-vous contre l’agression rwandaise”

Denis Kambayi Cimbumbu, président international de la synergie des notables et des associations du Grand Kasaï (SYNAGK), appelle les autorités traditionnelles du Grand Kasaï à réagir face à l’agression rwandaise et ses supplétifs du M23.
Il a lancé cet appel le samedi 22 février 2025 à la presse de Mwene-Ditu, seconde ville de la province de Lomami, en séjour dans cette partie de la province de Lomami, dans la suite du VPM de la défense nationale, Guy Kabombo Muadiamvita.
“Nous lançons cet appel à tous de rejoindre les armes et aussi en tant que président du Grand Kasai, je fais cette tournée pour rencontrer également les autorités traditionnelles de notre espace pour comprendre que l’on peut blaguer avec tout sauf la terre et que les autorités traditionnelles se réveillent”, a fait savoir l’ancien sénateur et ministre des sports en RDC, Denis Kambayi.
Face à l’agression rwandaise, le chef de l’Etat congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, à travers le VPM de la défense nationale, entrepris la visite de toutes les provinces de l’espace Kasaï, dans le but de sensibiliser la jeunesse à s’enrôler massivement dans l’armée pour barrer la route à l’ennemi.
Benjamin Kambadi

Kinshasa : après le meurtre de la journaliste Jemimah Mogwo, FEMAR recommande l’éducation à l’autodéfense dès le plus jeune âge

La FEMAR appelle à une action urgente pour protéger les femmes et les enfants, en particulier à travers l’éducation à l’autodéfense dès le plus jeune âge.
– ⁠Les Formations spécifiques pour les femmes : FEMAR préconise des formations destinées à aider les femmes à sécuriser leur environnement quotidien (rues, transports, milieu professionnel).
FEMAR appelle à une intensification des campagnes de sensibilisation sur les droits des femmes et les recours juridiques disponibles.
Elle appelle à la solidarité entre femmes et hommes, les incitant à se soutenir mutuellement et à signaler toute agression de manière sécurisée.
L’autodéfense et les outils juridiques doivent être au cœur de la lutte pour une société plus sûre et plus égalitaire, conclut-elle.

La RDC face aux VBG : un appel urgent à l’action pendant les 16 jours d’activisme

Le 25 novembre marque le début de la campagne 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, avec un accent particulier cette année sur le féminicide.
Il a rappelé que ce phénomène touche tous les pays, y compris la République Démocratique du Congo, où les violences sexuelles sont utilisées comme armes de guerre, particulièrement dans l’Est.
Cette année, le thème international de la campagne retenu est “Riposter et se reconstruire après les violences”.
Dans ce contexte, les Nations Unies lancent l’initiative « Tous UNiS », visant à éradiquer la violence envers les femmes d’ici 2030, appelant tous les acteurs à se mobiliser pour mettre fin à ces abus dans tous les aspects de la société.
L’objectif est de briser le silence, prévenir et punir le féminicide, et agir de manière collective pour stopper le cycle de violence.

RDC : lancement officiel de la campagne 16 jours d’activisme contre les VBG

C’est dans la salle de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga que la secrétaire générale au Genre, Esther Kamuanya, représentante de la Ministre du Genre, Famille et Enfant Léonnie KANDOLO, a lancé, le 25 novembre 2024, la campagne 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Cette campagne se déroule sous le thème national : “S’unir pour protéger les femmes et les filles”.
Le gouvernement congolais, sous la direction du Président Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, place la lutte contre les violences de genre comme une priorité nationale.
Il est crucial d’agir à tous les niveaux de la société pour protéger les droits des femmes et des filles et promouvoir la masculinité positive”, a-t-elle déclaré, avant de rappeler que les objectifs de cette campagne incluent la sensibilisation sur les instruments juridiques de protection des droits des femmes, la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, ainsi que la promotion de la masculinité positive.
Des milliers de femmes et d’hommes, vêtus de vêtements orange, ont pris part à cette activité pour marquer leur soutien et leur engagement contre les discriminations faites aux femmes.

Kinshasa : l’association Les Femmes de Valeurs lance une campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes

Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), l’Association Les Femmes de Valeurs a lancé ce jeudi 28 novembre, une campagne de sensibilisation dans les rues de Kinshasa.
Cette action a pour objectif de dénoncer toutes les formes de violences faites aux femmes et de sensibiliser la population sur les enjeux de l’égalité de genre.
Pendant plusieurs heures, des membres de l’association et des bénévoles ont investi les artères de la capitale, distribuant des tracts, organisant des discussions publiques et sensibilisant les passants sur les violences physiques, psychologiques, sexuelles et économiques dont les femmes sont trop souvent victimes.
Au-delà des activités de rue, l’association prévoit également des sessions d’information dans les écoles, les marchés et les quartiers populaires.
L’Association Les Femmes de Valeurs invite chaque Congolais à prendre sa part dans la lutte pour un monde sans violence et pour l’autonomisation des femmes, gage de progrès et de paix durable.

Viol collectif de six femmes au Sud-Kivu : des militaires impliqués ( BCNUDH)

Des militaires des Forces armées de la RDC ont été impliqués dans un viol collectif de six femmes dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu, au cours du mois d’octobre, selon un rapport publié par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH).
Les FARDC, le seul acteur étatique impliqué dans ces violences pour cette période, sont responsables de 12,5 % des victimes recensées.
Les provinces les plus touchées par ces violations sont le Nord-Kivu (221 cas, soit 54 %), l’Ituri (55 cas, soit 13 %) et le Sud-Kivu (51 cas, soit 12 %).
Les violences sexuelles liées aux conflits restent une problématique majeure dans ces régions, où les groupes armés et, dans certains cas, les forces de sécurité, continuent de cibler les populations civiles.
En 2023, des militaires congolais avaient déjà été identifiés comme des acteurs majeurs de violations des droits de l’homme dans les zones de conflit, notamment pour des violences sexuelles et des exécutions extrajudiciaires.

Beni : l’armée congolaise remet 40 ex-otages des ADF à la société civile et la Monusco pour leur réintégration dans la communauté

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont procédé samedi 30 novembre 2024 à la remise de 40 ex-otages des forces rebelles ADF à la société civile, dans le cadre d’un processus de réintégration.
Parmi ces libérés, on compte 20 mineurs remis à la MONUSCO et 11 majeurs mis à la disposition des représentants de la société civile.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des trois ans des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les ADF dans la région de Beni et dans une partie de la province de l’Ituri.
Parce que le fait d’utiliser les enfants, des mineurs dans les groupes armés, est un crime qu’on est en train de condamner.
Les opérations conjointes FARDC-UPDF visent à éradiquer complètement les ADF, qui continuent de générer une insécurité alarmante dans les régions de Beni et Mambasa.

RDC : adoption du projet de loi pour la création d’aires protégées communautaires et le lancement du couloir vert Kivu-Kinshasa

Le gouvernement a adopté le projet de loi modifiant et complétant la loi n°14/003 du 11 février 2014 sur la conservation de la nature en République démocratique du Congo.
“Elle a motivé la nécessité d’enrichir la loi en vigueur avec un nouveau type d’aire protégée à vocation communautaire dans le but d’offrir un cadre légal nécessaire au projet de création du couloir vert Kivu-Kinshasa.
Le président Félix Tshisekedi a annoncé la création du “Couloir vert Kivu-Kinshasa”, une aire protégée communautaire pour une économie verte en République démocratique du Congo.
La première phase de ce projet sera matérialisée dans la zone incluant la route nationale n°4, de Beni à Kisangani, et le bassin du fleuve Congo, de Kisangani à Kinshasa.
La création de cette aire protégée, a-t-il indiqué, positionne notre pays comme leader des solutions de lutte contre le changement climatique et le rend incontournable pour l’atteinte des objectifs communs de l’Accord de Paris.

RDC : Révision ou changement de constitution, les Kinois entre espoir et désillusion

La révision ou le changement de la constitution proposée par le président Félix Tshisekedi continue de susciter un vif débat à Kinshasa, où les positions sont tranchées.
« Modifier la Constitution, oui ; la changer, non.
Ni Félix Tshisekedi ni Augustin Kabuya ne nous disent clairement en quoi la Constitution actuelle bloque la bonne marche du pays », affirme-t-il.
Il poursuit en énumérant les priorités non résolues : « La guerre à l’Est, l’eau et l’électricité, les emplois, le pouvoir d’achat… Rien de tout cela n’est empêché par la Constitution.
« L’article 218 de la Constitution elle-même permet sa révision.

JI des DH : “La sacralité de la vie humaine et la paix sociale comme principe non négociable” est le thème de la semaine des droits humains prévue en RDC

“À l’occasion de la célébration du 76ᵉ anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la ministre des Droits humains a informé le Conseil de l’organisation de la semaine des droits de l’homme du 3 au 10 décembre 2024 sur toute l’étendue du territoire national, sous le thème : ‘La sacralité de la vie humaine et la paix sociale comme principe non négociable’.
La paix sociale demeure le socle de tout développement durable dans notre pays”, a soutenu Chantal Chambu Mwavita, ministre des Droits humains.
La commémoration de cette année coïncide avec l’élection de la République démocratique du Congo comme membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027.
Aux côtés de la RDC, plusieurs autres pays ont été élus pour le même mandat : le Bénin, la Bolivie, la Colombie, Chypre, la République tchèque, l’Éthiopie, la Gambie, l’Islande, le Kenya, les Îles Marshall, le Mexique, la Macédoine du Nord, le Qatar, la République de Corée, l’Espagne, la Suisse et la Thaïlande.
Cette élection permet à ces pays de participer activement aux travaux du Conseil pour la promotion et la protection des droits de l’homme à l’échelle mondiale.

Goma : arrestation de l’auteur présumé du meurtre d’un enfant déplacé de trois ans

Des présumés auteurs de l’insécurité dans des camps des déplacés situés dans et autour de Goma ont été arrêtés, la semaine dernière, par le service de sécurité.
« Au sujet de la gestion de la situation sécuritaire dans les camps des déplacés, le résultat est là.
Son compagnon a pris fuite mais nous sommes en train de le traquer également », a dit le maire de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin.
La présence d’hommes armés dans les sites des déplacés autour de Goma est un casse-tête.
Jonathan Kombi, à Goma

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