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2025-01-212025-01-212025-01-212025-01-21Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/13-19/eleveurs_nomades_mbororo_a_faradje_21_janv_2025.jpgDes éleveurs nomades Mbororo en provenance du Soudan du Sud arrivent en masse dans la chefferie de Logo Lolia, territoire de Faradje, province du Haut- Uélé.
Pourtant, la population de cette zone vit principalement de l’agriculture », a-t-il protesté devant la presse locale.
Pour le coordonnateur de la société civile force vive de Faradje, « l’arrivée massive de ce bétail représente une menace directe pour ses activités agricoles ».
Ses craintes se justifient par le fait que la population de cette région dépend majoritairement de l’agriculture pour sa subsistance.
D’où l’appel de la société civile aux autorités compétentes locales et nationales à évacuer ces éleveurs Sud- soudanais vers une autre région afin de permettre à la population de Faradje d’entamer la nouvelle saison agricole sans inquiétude.

Bukavu, 21 janvier 2025 (ACP).- Huit tanks pour eau servant au lavage régulier des mains ont été donnés par l’agence d’achat de performance (AAP) aux différentes structures sanitaires de Bagira à Bukavu, au Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, pour lutter contre la propagation de Mpox, a appris mardi l’ACP de source sanitaire.
«Pour éviter la propagation de la maladie Mpox, l’AAP nous a doté des 8 tanks servant au lavage des mains régulier de la population de Bagira avant et après avoir fait n’importe quel mouvement», a fait savoir Claude Cikwanine, animateur communautaire de la zone de santé de Bagira.
«Nous passons dans différents quartiers pour sensibiliser la population à respecter les mesures barrières afin d’éviter la propagation de cette épidémie», a-t-il ajouté.
Claude Cikwanine a précisé que les structures sanitaires bénéficiaires de ces tanks sont les aires de santé Makoma, Nyamuhinga, Lumu, Burhiba, Kahero et Bagira.
La zone de santé de Bagira a enregistré 237 cas suspects de Mpox au courant de l’année 2024.

Cette nouvelle vague de déplacements survient dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, déjà profondément marquées par des conflits armés récurrents.
Ces violences ont exacerbé les conditions de vie pour les populations locales, poussant encore davantage de personnes dans des situations précaires.
Par exemple, après une accalmie provisoire en janvier, environ 25 000 personnes ont pu retourner dans la région de Masisi-Centre, dans le Nord-Kivu.
La présence de ces groupes a conduit à des violences systématiques, incluant des massacres, des viols et des recrutements forcés, laissant les populations sans protection.
Les accès aux zones de conflit sont souvent limités en raison de l’insécurité, et les financements pour les programmes d’aide sont insuffisants pour répondre à la demande croissante.

Il appelle à une réforme profonde du secteur de la sécurité, estimant qu’elle est essentielle pour faire face à l’agression rwandaise.
Par ailleurs, il préconise une réglementation stricte de l’exploitation minière afin de prévenir les conflits liés à la gestion des ressources.
Dans ce contexte alarmant, les voix s’élèvent pour demander des actions concrètes et des réformes structurelles afin de mettre un terme à l’instabilité.
L’urgence humanitaire, conjuguée à la nécessité de renforcer les institutions sécuritaires, reste une priorité pour les habitants et les acteurs politiques de l’Est du pays.
Ainsi, la RDC se retrouve à un tournant critique où la mobilisation gouvernementale, le soutien de la communauté internationale et les réformes internes devront converger pour restaurer la paix et la stabilité.

Ce mardi 21 janvier, un avion de la compagnie Air Kasaï a connu un incident dramatique à l’aérodrome de Kongolo, dans la province du Tanganyika.
L’appareil, en provenance de Goma et transportant des cigarettes, a raté son atterrissage et a terminé sa course dans la brousse, où il a pris feu.
Des témoins présents sur les lieux ont rapporté que l’hélice du côté droit de l’aéronef s’est enflammée après l’atterrissage.
Heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, ce qui est un soulagement pour les autorités et les habitants de la région.
La compagnie Air Kasaï a également été contactée pour fournir plus d’informations sur la situation et l’état de l’appareil.

Dans une déclaration, le porte-parole des FARDC pour le secteur opérationnel Sukola 2 Sud-Kivu, le lieutenant Elongo Kyondwa Marc, a réaffirmé l’engagement de l’armée à riposter fermement contre toute tentative de déstabilisation.
Les FARDC restent prêtes et mobilisées pour protéger la population et les acquis de notre nation”, a-t-il déclaré.
Cette nouvelle attaque intervient dans un contexte où la région du Sud-Kivu reste marquée par des tensions sécuritaires dues à la présence des groupes armés.
Cependant, les FARDC, grâce à leur engagement et à leur stratégie, continuent de renforcer leur position et d’assurer la protection des populations civiles.
Les autorités appellent également à la prudence et à la dénonciation de toute activité suspecte dans les zones sensibles afin de maintenir la paix et la sécurité dans la région.

Un avion de la compagnie Air Kasaï est sorti de la piste à l’aérodrome de Kongolo dans la province du Tanganyika, ce mardi 21 janvier lors de son atterrissage.
L’administrateur du territoire de Kongolo, Jean-Paul Ngongo Mboka Miba, qui s’est rendu sur le lieu de l’accident annonce que l’aéronef, en provenance de Goma et transportant des cigarettes, a raté l’atterrissage.
L’avion, en atterrissant, a dévié la voie normale de la piste.
Les marchandises n’ont pas été touchées et tous les membres d’équipage sont sains et saufs.
Nous remercions les habitants qui se sont mobilisés pour éteindre ce feu », a déclaré Jean-Paul Ngongo Mboka Miba

Malgré ces avancées, les pertes enregistrées par l’agresseur en hommes et en matériels sont qualifiées d’ »énormes » par l’armée congolaise.
« Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo appellent la population au calme et lui demandent de ne pas céder à la panique et à la désinformation massivement relayée par l’ennemi dans les réseaux sociaux », souligne le communiqué.
Face à l’intensité des combats, toutes les dispositions sont mises en œuvre pour contrer les agresseurs et ramener la paix dans l’Est du pays.
« Toutes les dispositions sont mises en œuvre pour barrer la route à l’agresseur », a rappelé l’État-Major Général, réaffirmant la détermination des FARDC à restaurer la stabilité dans les régions affectées.
Déjà, la ville de Goma se retrouve surpeuplée et les autorités des quartiers de la partie Ouest de la ville lancent des alertes, appelant les humanitaires et le gouvernement congolais à vite agir avant la situation ne s’empire sur terrain.

Dans un communiqué diffusé ce jour, la société civile a exprimé sa « consternation » après la prise de la cité stratégique de Minova, située dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.
Cette avancée fait suite à des combats intenses dans les collines de Masisi, province voisine du Nord-Kivu.
Minova est un point névralgique pour la logistique et le ravitaillement de la ville de Goma, et sa capture soulève de vives inquiétudes.
La Coordination Provinciale de la Société Civile réclame également la suspension immédiate de la perception des impôts et taxes nationaux dans cette région marquée par une précarité extrême.
Elle plaide pour une solution diplomatique afin de restaurer la paix et la stabilité dans la région.

Uvira, 21 janvier 2025 (ACP).- Les résultats et l’impact de la deuxième phase du projet Ma responsabilité pour la paix et la cohésion sociale, ont été évalués au cours d’un atelier à Uvira au Sud-Kivu en République démocratique du Congo, a appris l’ACP, mardi de source associative.
« Nous venons de présenter les résultats de la deuxième phase du projet Ma responsabilité pour la paix et la cohésion sociale dans la mairie d’Uvira, un projet qui est financé par la Coopération Allemande GIZ.
Il vise à promouvoir la paix et la réconciliation dans cette région vulnérable aux conflits » a déclaré le chargé de programme de Centre d’encouragement intégral de l’enfant rural (CEDIER), Armel Rusake Rutebeza.
« CEDIER reste déterminé à poursuivre ses efforts pour renforcer la cohésion sociale à Uvira, en appelant les communautés à collaborer pour bâtir un avenir pacifique et harmonieux » a-t-il soutenu.
Les bénéficiaires de ce projet, regroupés dans différents groupes de travail, ont souligné que le projet a favorisé la nécessité de vivre ensemble entre les différentes tribus et communautés, contribuant ainsi à la diminution des tensions et des conflits tribalo-ethniques à Uvira et dans ses environs.