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L’organisation non gouvernementale congolaise JUSTICIA le soupçonne d’avoir été impliqué dans un vaste réseau de corruption en République Démocratique du Congo (RDC).
Ces accusations, selon l’ONG, sont étayées par des documents et des témoignages qui mettent en cause plusieurs personnalités, tant au sein d’AVZ qu’au sein du gouvernement congolais.
Ci-dessous, les questions de Justicia ASBL au DG de AVZ :Reconnaissez-vous participer activement à des actes de corruption, notamment avoir ordonné, organisé le paiement des sommes d’argent importants à la ministre des Mines à travers des sociétés chinoises ?
Ceci indique la légèreté avec laquelle AVZ et son administrateur ont triché avec la loi et ne respecte pas la RDC et ses lois.
Reconnaissez-vous avoir participé à des réunions secrètes avec des autorités publiques et effectuer des paiements illicites d’énormes transactions financières ?

Faisant suite à la double plainte déposée contre elle en France et en Belgique ce mardi 17 décembre par la République Démocratique du Congo (RDC), l’entreprise Apple a rejeté les accusations d’exploitation et exportation illégale des « minerais de sang » portées contre elle.
D’après la partie accusatrice, Apple utilise des minerais provenant de zones de conflit en RDC, ce qui contribuerait indirectement à financer des groupes armés et à aggraver les violations des droits humains dans la région, notamment les populations congolaises victimes des atrocités.
Selon l’agence Reuters, l’entreprise a souligné que la majorité des minerais utilisés dans ses produits sont recyclés et qu’elle s’engage à maintenir une chaîne d’approvisionnement responsable.
Toutefois, elle reconnait la situation conflictuelle dans la région et avance qu’elle apporte son soutien aux organisations qui luttent pour aider les populations locales victimes des atrocités.
Cette controverse met en lumière les défis complexes liés à l’approvisionnement en minerais essentiels pour l’industrie technologique tout en soulevant également des questions sur la traçabilité dont fait face la RDC, et la transparence des chaînes dapprovisionnement mondiales.

Le baril du pétrole a connu une baisse.
La baisse fait suite à une offre excédentaire sur le marché, notamment à une demande croissante de la République Populaire de Chine.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, est brièvement tombé de plus de 5%, avant de remonter légèrement.
La tendance baissière des cours du baril a aussi été influencée par la révision des prévisions de l’OPEP sur la croissance de la demande mondiale de pétrole pour cette année.
Le groupe des pays producteurs de brut a revu ses prévisions à la baisse avec 80 000 barils par jour, par rapport aux estimations du mois d’août.

La République Démocratique du Congo (RDC) a déposé, lundi 16 décembre, une plainte contre la société Apple pour recel de crime.
Cette plainte, selon le média français Le Monde, a été déposée par l’avocat de la RDC en France, Robert Amsterdam, associé à un autre collectif qui représente les intérêts de la RDC.
« Si vous voulez être sûr de ne pas donner des minerais de sang à Noël, la meilleure chose à faire est d’offrir des pommes », a-t-il déclaré.
Les plaintes indiquent que la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise dans cette région est contaminée », poursuit l’avocat de la République.
Elle vise notamment la chaîne d’approvisionnement à travers les fonderies, raffineries, négociants, comptoirs désignés comme responsables de la traçabilité de ces minerais exploités illégalement et issus de la fraude.

L’Afrique, avec ses forêts, contribue activement à la stabilisation du climat dans le monde par la séquestration de carbone, le contrôle de la pollution, la rétention de l’eau et la fertilité des sols.
Le groupe de la Banque africaine pour le développement (BAD) a estimé à 6 200 milliards de dollars américains (USD), le capital naturel de ces écosystèmes.
De ce fait, la BAD a appelé à l’ntégration de cette valeur dans le Produit intérieur brut (PIB) des États.
En revanche, le prix du carbone en Afrique pourrait être aussi bas que 3 à 10 dollars la tonne ».
Les chefs d’État et de gouvernements africains ont demandé que le vaste capital naturel du continent soit pris en compte dans la mesure du PIB de leurs pays.

Lors du dernier Conseil des ministres tenu le vendredi 13 décembre, Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo (RDC), a exprimé son ambition de doter chaque province des infrastructures adéquates de base, notamment la construction des universités.
Sur ce, il a appelé le Gouvernement Suminwa à mobiliser le financement qui devrait permettre l’aboutissement de ce projet.
D’après le Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya, l’exercice de cette multiplication des ressources de financement à l’égard de ce projet devra inclure la redevance minière.
Sur ce point, l’attention devra être focalisée sur la construction d’universités afin de matérialiser sa vision de voir une université dans chaque province », a-t-il expliqué.
Le tout, en renforçant la gestion et la transparence des revenus issus de l’exploitation des ressources minières, pourvue que ces richesses profitent directement aux populations locales.

Après avoir franchi la barre de 10.000 dollars américains (USD) la tonne en octobre 2024, le prix du cuivre a connu une baisse, à la deuxième semaine du mois de novembre 2024, sur les marchés internationaux.
D’après les dernières informations de la Banque Centrale du Congo (BCC), le prix du cuivre a baissé de 5,31 % et s’est désormais fixé à 9.023,50 USD la tonne.
Plusieurs facteurs expliquent la baisse du prix du cuivre, notamment le ralentissement de la demande mondiale de la part de la Chine, premier consommateur de cuivre.
En RDC, cela pourrait entrainer une réduction des recettes d’exportations du pays ainsi que la réduction des activités des entreprises locales.
En ce moment, les autorités congolaises envisagent des mesures pour stabiliser les prix du cuivre et du cobalt.

Interrogé vendredi dernier par la Radio Télé Suisse, Jean Claude Mputu, lauréat du prix Anti-corruption Champion 2023 et membre du CNPAV plaide pour la restitution de ces fonds aux communautés locales.
Selon lui, les victimes des actes de corruption de Glencore sont les populations congolaises.
Il n’y a, par conséquent, aucune raison que cet argent reste en Suisse qui, affirme-t-il, n’a subi absolument aucun dommage.
Associé à Glencore, le miliardaire israélien avait protégé les intérêts avec la multinationale.
En septembre dernier, la coalition CNPAV avait appelé l’Assemblée fédérale suisse à exiger une allocation à la RDC d’une partie de la créance compensatrice qu’a versé le groupe Glencore International AG.

La ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba est l’un des épicentres en ressources minières en République Démocratique du Congo (RDC).
Au-delà de cette considération, la ville fait face à une menace permanente en raison de l’expansion des opérations minières.
Elle dit avoir, à l’occasion, relevé une menace qui plane en permanence en raison de l’expansion des opérations minières : le risque de disparition de la ville.
Ressource Matters décrit ce qu’elle qualifie d’intrusion progressive des mines dans les zones résidentielles telles que Kasulo, Musonie ou encore Mutoshi.
Elles devraient en outre exiger la remise et la publication des rapports de monitoring toxicologiques.