Fraude minière en RDC : une commission d’étude va être mise en place

Les pratiques frauduleuses font de plus en plus scandale dans le secteur minier en République Démocratique du Congo (RDC).
En réponse à ces problèmes, il va être mis en place, dans les plus brefs délais, une commission indépendante dédiée à l’étude de ces pratiques frauduleuses.
La commission indépendante aura pour mission d’analyser la situation et de proposer des solutions adaptées pour contrer efficacement la fraude et la contrebande qui nuisent à l’économie nationale.
Cette nouvelle commission n’entraîne pas la suppression des efforts déjà fournis par la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude Minère et l’Inspection Générale des Mines.
Les ministres présents, y compris ceux de la Défense, des Hydrocarbures et des Mines, ont analysé la situation alarmante qui prévaut dans les zones minières.

Zijin lance la production de lithium en RDC, un projet controversé

Situé dans le sud-est de la RDC, le gisement de Manono est considéré comme l’un des plus importants au monde.
Zijin, qui a obtenu les droits d’exploitation en partenariat avec l’État congolais, prévoit de démarrer la production dès le premier trimestre 2026.
AVZ affirme que le gouvernement congolais a agi illégalement en reprenant l’intégralité de son permis et en l’attribuant à la société chinoise.
La demande mondiale en lithium ne cesse de croître, portée par le développement des véhicules électriques et des systèmes de stockage d’énergie.
Pour la RDC, le projet Manono représente une opportunité de diversifier ses sources de revenus et de participer à la chaîne de valeur mondiale des batteries électriques.

L’Indonésie : un modèle inspirant mais nuancé pour la transformation minière en Afrique

L’Indonésie a réussi à transformer radicalement son secteur minier en misant sur la transformation locale de ses ressources.
En interdisant progressivement les exportations de minerais bruts, notamment le nickel, le pays a attiré d’importants investissements et développé une industrie de transformation florissante.
Cette expérience est souvent citée comme un modèle pour les pays africains riches en minerais.
Il est essentiel de mener des études approfondies pour identifier les minéraux les plus prometteurs pour la transformation locale, en tenant compte de la demande mondiale, des coûts de production et de l’impact environnemental.
Les pays africains devront mettre en œuvre des réformes ambitieuses pour créer un environnement propice au développement d’une industrie de transformation locale et durable.

RDC-UE: La CAMV inquiète du manque de transparence sur les minerais de la transition énergétique

Dans un communiqué de presse du 14 décembre 2024, « La coalition Africaine sur les Minerais Vertes » (CAMV) a exprimé son inquiétude quant à ce qu’elle qualifie de manque de transparence dans le processus de l’élaboration de la feuille de route sur les minerais de la transition énergétique entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Union Européenne (UE).
Cette organisation déplore également la mise à l’écart de la société civile lors de l’élaboration et du lancement de la feuille de route sur les minerais dits de transition.
« Devant les contestations à la fois des organisations de la société civile européennes et africaines, la délégation de la Commission Européenne à Kinshasa avait promis de faire participer la société civile dans la phase d’élaboration de la feuille de route pour que leurs contributions soient prises en compte », lit-on dans ce communiqué.
Pour la CAMV, « la démarche entreprise par la RDC et l’UE lors de la signature de ladite feuille de route démontre à n’en point douter la détermination du gouvernement visant à réduire l’espace civique et l’engagement avec la société civile ainsi que les communautés locales touchées par l’exploitation des minerais de transition ».
Cette organisation soulève des questions sur la faisabilité d’autres processus tels que la Global Gateway pour garantir que les perspectives de la société civile sont sérieusement prises en compte et qu’il ne s’agit pas simplement d’une participation symbolique.

RDC : la culture de la papaye, moins couteuse que l’exploitation du cobalt, selon J. Paluku

Lors de la Foire internationale du Congo Kinshasa (FICKIN), ce vendredi 03 janvier, le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, a lancé un débat sur les orientations futures de l’économie congolaise.
S’exprimant devant un parterre d’experts et d’investisseurs, il a mis en perspective les enjeux liés à l’exploitation minière, notamment du cobalt, et les opportunités offertes par l’agriculture, en prenant l’exemple de la culture de la papaye.
Par contraste, il a rappelé que la tonne de papayes, cultivée principalement dans la province de l’Équateur, atteignait presque le même prix, tout en nécessitant des investissements bien moins conséquents.
« Si nous cultivons, vous et moi, cinq ou dix hectares de papaye, nous pouvons devenir millionnaires dans quelques années », a-t-il assuré.
Le ministre Paluku a ainsi appelé à un rééquilibrage des investissements en faveur du secteur agricole, tout en reconnaissant l’importance de l’industrie minière dans l’économie congolaise.

Monde : La Chine resserre l’étau sur les exportations de technologies pour batteries

Pékin durcit ses contrôles sur les exportations de technologies cruciales pour la fabrication de batteries.
Le ministère chinois du Commerce a récemment proposé d’étendre la liste des technologies soumises à des restrictions à l’exportation, ciblant notamment celles utilisées pour le raffinage du lithium et la production de produits chimiques pour batteries.
Cette initiative fait suite à des mesures similaires prises ces derniers mois concernant le gallium, le germanium, l’antimoine et les matériaux extra-durs, dont les exportations vers les États-Unis sont désormais interdites.
Ces mesures pourraient avoir des répercussions importantes sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, notamment dans le secteur automobile, fortement dépendant des batteries lithium-ion.
Les experts s’attendent à ce que ces restrictions renforcent les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, alors que les deux puissances économiques rivalisent pour la domination dans le secteur des technologies de pointe.

Projet sur le corridor de Lobito: « Les États-Unis hypothèquent un espoir qui fait fantasmer plusieurs congolais » (Prof Daddy Saleh)

Dans un entretien avec Mines.ced ce vendredi 3 Janvier 2025, ce dernier craint que ce projet ne favorise le pillage des ressources par des intérêts étrangers.
Il souligne ensuite que la RDC pourrait ne bénéficier que de miettes.
« Nous sommes entrain d’enterrer cet espoir avec le projet Lobito.
Par exemple, on nous dit que ce corridor va créer 30 000 emplois, ce qui est très peu.
Aussi, elle contribuera à la lutte contre le chômage, ce défi auquel fait face l’État congolais depuis nombreuses années.

RDC : L’étain poursuit sa légère ascension sur le marché international

Le prix de l’étain, principal minerai d’exportation de la République Démocratique du Congo (RDC), a connu une nouvelle hausse cette semaine.
Selon les dernières données de la Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur, une tonne d’étain s’est négociée à 28 637,50 dollars américains pour la semaine du 6 au 11 janvier 2025, soit une augmentation de 0,13% par rapport à la semaine précédente.
Cette hausse, bien que modérée, témoigne d’une demande soutenue pour ce métal, utilisé dans de nombreux secteurs industriels, notamment l’électronique et la métallurgie.
Pierre Kabakila

Le Nickel et le cuivre perdent de leur éclat

Les prix du nickel et du cuivre ont connu une nouvelle baisse lors de la première séance de négociation de 2025, reflétant les incertitudes qui pèsent sur les marchés mondiaux.
Le nickel, métal essentiel pour les batteries et l’acier inoxydable, a chuté à son plus bas niveau depuis 2020, tandis que le cuivre s’est stabilisé, rapporte MINING.COM, ce 2 février 2025.
La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, sous l’administration Trump, a également laissé des traces.
La vigueur du dollar, les craintes liées à la demande chinoise et les tensions commerciales constituent autant de facteurs susceptibles de peser sur les cours.
Les investisseurs suivront de près l’évolution de la situation économique en Chine et les décisions des banques centrales.

Baisse du prix de cuivre sur les marchés internationaux

Le prix du cuivre, principal produit d’exportation de la République Démocratique du Congo (RDC), continue de subir les affres de la volatilité des marchés internationaux.
Selon les dernières données publiées par la Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur, la tonne de cuivre s’est négociée à 8 824 dollars américains (USD) durant la semaine du 30 décembre 2024 au 4 janvier 2025, soit une baisse de 1,33% par rapport à la semaine précédente.
Cette situation est particulièrement préoccupante pour l’économie congolaise fortement dépendante des recettes générées par l’exportation du cuivre.
D’après les experts, les baisses successives du cours de ce métal ont un impact direct sur les revenus de l’État, réduisant ainsi les marges de manœuvre pour financer les projets de développement et améliorer le niveau de vie de la population.
Pierre Kabakila

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