La production de diamants en RDC en hausse au troisième trimestre 2024

La République Démocratique du Congo (RDC) a connu une hausse de sa production diamantifère au cours des neuf premiers mois de l’année 2024.
Selon les données du ministère des Mines, le pays a extrait 6.986.930,64 carats de diamants, générant ainsi des revenus de 66.459.574,41 dollars américains (USD).
Cette production est principalement le fruit de l’exploitation artisanale qui représente environ 71% du volume total.
Les sociétés industrielles, dominées par SACIM (98%) et la MIBA (2%), ont également contribué à cette production.
La production artisanale, bien que majoritaire, pose néanmoins des défis en termes de traçabilité et de respect des normes environnementales et sociales.

CAMI : 45 jours aux exploitants miniers pour prouver la cession des parts sociales à l’État congolais

Dans un communiqué rendu public ce mercredi 15 Janvier 2025, le Cadastre Minier (CAMI) rappelle aux titulaires des droits miniers d’exploitation non en règle de présenter les preuves de la cession effective de 10% des parts ou actions de leur capital social à l’État congolais.
« Le Cadastre Minier, « CAMI » en sigle, rappelle les titulaires des droits miniers d’exploitation repris sur la liste ci-dessous que, sauf preuve contraire, les preuves de la cession de 10% des parts ou actions de leur capital social à l’Etat Congolais, conformément aux dispositions de l’article 71, littera d du Code Minier, n’ont pas été retracées dans ses registres », lit-on dans ce communiqué consulté par Mines.cd.
Selon le CAMI, ces titulaires des droits Miniers d’exploitation sont bien identifiées mais n’ont pas fourni les preuves de cette cession.
Ils ont donc 45 jours pour apporter les preuves.
Ci-dessus la liste des entreprises concernéesAzarias Mokonzi

Bukavu : 7 ans de prison pour les migrants illégaux chinois

Ils avaient été arrêtés avec, en leur possession,10 lingots d’or plus 400.000 dollars américains (USD) en liquide.
Aujourd’hui, le Tribunal de Grande Instance de Bukavu (TGI-Bukavu), vient de condamner les trois migrants illégaux chinois à 7 ans de prison chacun ainsi qu’à une amende de 600 000 USD.
Ils ont été reconnus coupables de plusieurs griefs, notamment l’exploitation illégale des minerais et le blanchiment de capitaux.
Pour la détention illégale de substances minérales, chaque accusé a été condamné à 2 mois de servitude pénale et à une amende de 100 000 USD, également payable en francs congolais.
Ces sanctions reflètent la volonté des autorités judiciaires de lutter contre les pratiques illégales dans le secteur des ressources naturelles.

Mali : Barrick Gold suspend ses opérations face à la pression gouvernementale

De son côté, Barrick conteste ces accusations et considère que les nouvelles réglementations ne devraient pas s’appliquer à ses opérations existantes.
Cette impasse a conduit à une situation de blocage, avec des exportations d’or interdites et des actifs saisis.
La suspension des opérations de Barrick au Mali entraine de lourdes conséquences.
Ce pays d’Afrique de l’Ouest est un important producteur d’or, et la mine de Loulo-Gounkoto représente une part significative de sa production.
Loulo-Gounkoto est l’une de plus grandes mines d’or de la planète et seul l’actif phare de Barrick, Carlin , au Nevada, fournit à l’entreprise basée à Toronto une production et des revenus supérieurs.

RDC: une ONG dénonce l’opacité dans la gestion de la redevance minière dans les ETD

Dans un rapport publié lundi 13 janvier 2025, l’ONG OCÉA, une organisation congolaise des écologistes et amis de la nature, a dénoncé l’opacité dans la gestion de la redevance minière dans les Entités Territoriales Décentralisées (ETD) en République Démocratique du Congo (RDC).
L’ONG note selon elle que l’argent issu de la redevance minière est affecté à des investissements inappropriés qui ne répondent pas à l’esprit de la législation en la matière.
« Dans certains ETD, les entreprises ne versent pas du tout la redevance.
Ce pendant, au niveau du bureau du Conseil Économique et Social, on veut voir clair.
Le Président de cette organisation, à l’occasion de cette présentation, a insisté sur le fait que les autorités doivent être informées sur comment se gère la redevance minière lorsqu’elle est donnée aux ETD.

Mali : controverse autour de l’or généré par Barrick Gold Corp

La saisie par le régime militaire malien de l’or généré par Brick Gold Corp suscite de la controverse.
La décision a été mise en exécution depuis le 11 janvier, selon Bloomberg, qui cite une note de Barrick.
Les Porte-paroles de Barrick et du ministère malien se sont réservés de commenter ladite note.
Cependant, le 6 janvier, dans un communiqué rendu public, Barrick avait menacé de suspendre les travaux à la mine si les autorités maliennes ne cessaient pas de perturber les exportations et les opérations.
Alors que cette situation risque de metre à mal les relations du Mali avec les investisseurs étrangers, le régime militaire avait depuis novembre bloquée les expéditions de la mine.

Monde : Le Mali renforce son secteur minier avec des recettes de 1,2 milliard $

Ce montant découle d’une série de négociations fructueuses entre le gouvernement malien et les entreprises du secteur minier, dans le cadre d’une refonte globale de la législation minière du pays.
Les autorités militaires du Mali ont adopté une approche rigoureuse vis-à-vis des sociétés minières internationales, imposant des réformes significatives pour maximiser les revenus issus de l’exploitation minière.
Cette situation a conduit à l’arrestation de plusieurs dirigeants de Barrick, soulignant la fragilité des relations entre l’État et les entreprises minières.
D’autres sociétés, comme Resolute Mining Ltd., ont également été confrontées à des défis similaires.
D’autres accords ont été conclus avec B2Gold Corp. et Allied Gold Corp., qui ont également été amenés à payer des arriérés tout en s’engageant dans des projets d’expansion pour leurs mines respectives.

D. Mukwegue : « il est temps de mettre un terme (…) au commerce illégal de minerais stratégique »

«Il est temps de mettre un terme à cette économie de guerre, à l’extraction et au commerce illégal des minerais stratégiques au coeur de l’Afrique si le monde économiquement développé veut poursuivre de manière propre et juste la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique ».
C’est ce qu’a écrit le Gynécologue Denis Mukwegue ce 9 janvier.
Il réagissait au rapport des Nations Unies qui confirme l’exportation frauduleuse des ressources naturelles de la RDC par des rebelles M23-RDF.
D’après lui, les experts de Nations Unies ont, dans leur rapport, affirmé que «la coalition AFC/M23 contrôle le commerce et le transport d’environ 120 tonnes de coltan par mois et que l’impôt sur la production du coltan de Rubaya, génère au moins 800.000 USD par mois pour les forces d’occupation».
Candidat non élu à la présidentielle de 2023, Denis Mukwegue appelle la communauté des états à adopter des sanctions fortes contre les acteurs de la déstabilisation ainsi que des mesures immédiates et décisives pour que le Rwanda cesse son soutien au M23 et qu’il retire immédiatement ses forces du sol congolais ».

RDC: La contrebande minière de Rubaya finance la guerre du M23 et enrichit l’économie rwandaise

Le rapport révèle que le M23 a instauré une administration parallèle, contrôlant l’extraction, le commerce et le transport du coltan.
Chaque mois, environ 800 000 dollars américains sont générés uniquement par ce système fiscal illicite.
Ce dernier est chargé de réguler l’exploitation minière à travers la délivrance de permis aux creuseurs et opérateurs économiques.
Un impact économique sur le RwandaLes minerais frauduleux, intégrés dans les circuits économiques rwandais, contribuent sensiblement à l’économie du pays, souligne le rapport.
Ces pratiques, dénoncées depuis des années, mettent en lumière les enjeux géopolitiques et économiques derrière l’instabilité à l’Est de la RDC.

RDC: AFREWATCH dénonce des menaces d’arrestation contre le membres du bloc Manomapia

L’observatoire Africain des Ressources Naturelles, (AFREWATCH), dans un communiqué publié ce mercredi 8 janvier 2025, a dénoncé ce qu’elle qualifie de menaces d’arrestation contre les membres du bloc Manomapia dans la commune de Fungurume, au Lualaba.
Cette organisation, condamne également toute manœuvre tendant à délocaliser la communauté du bloc Manomapia sans réinstallation et indemnisation justes et équitables.
Là en outre, AFREWATCH dit regretter avoir appris que « la société Tenke Fungurume Mining (TFM), aurait débuté le paiement des sommes modiques d’argent et sous évaluées aux communautés du bloc Manomapia dans le cadre du processus de délocalisation initié à la suite de la pollution de son usine 30K.
AFREWATCH note que cette pratique rétrograde de la commission provinciale de délocalisation du Lualaba aggrave la pauvreté au lieu de contribuer à l’amélioration du bien-être social des communautés.
Consécutivement à cette situation, « l’organisation invite le Ministre national des Mines, à travers ses services techniques, de veiller à ce que TFM pour le cas de Manomapia et les autres entreprises, se conforment au Code minier, au règlement minier et à leurs annexes en matière de délocalisation».

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