Chiffré à près de 80 milliards USD, Fortescue menace de quitter la RDC à défaut d’un accord avec le gouvernement sur le grand Inga

Selon les informations recueillies par MINES.CD, ce projet d’hydroélectricité et d’hydrogène vert de développement sur le fleuve Congo devrait produire environ 40 gigawatts d’électricité.
Cette production serait similaire à près d’un quart de la capacité totale actuelle sur le continent africain.
Cependant, il y a dix ans, la Société financière internationale, branche de prêt privée de la Banque mondiale, estimait le coût du projet à 80 milliards de dollars américains .
Nous pouvons fournir la gestion experte sur laquelle ils comptent pour mener à bien le projet », a déclaré John Andrew Henry Forrest.
« Le développement serait le plus grand projet en Afrique ce jour.

L’Allemagne compte investir 4 milliards d’Euros pour l’énergie verte en Afrique

Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé que l’Allemagne s’engage à investir 4 milliards d’Euros dans l’énergie verte en Afrique d’ici à 2030.
Cette initiative, appelée Compact with Africa, a été lancée par l’Allemagne en 2017 en marge de sa présidence du G20.
Son objectif est d’améliorer les conditions d’investissement durable du secteur privé et des infrastructures en Afrique.
Le président de la Banque africaine de développement, le Dr Akinwumi Adesina, a quant à lui plaidé en faveur de partenariats et d’investissements plus solides en Afrique.
D’après des experts, en tant que continent à la croissance la plus rapide au monde, l’Afrique offre de nombreuses opportunités d’investissement dans le domaine de l’énergie verte.

RDC : La production de Kamoa-Kakula a baissé suite à l’instabilité dans la fourniture en électricité

La production du géant complexe cuprifère Kamoa Kakula, basée dans la province du Lualaba en République démocratique du Congo, a baissé en ce premier trimestre de l’an 2024.
À la base, l’instabilité dans la fourniture en énergie électrique provenant de la société nationale d’électricité (SNEL).
Une baisse de 8% se dégage comparativement à la même période l’an passée.
« Depuis la mi-mars, une puissance supplémentaire de 15 MW (Mégawatts)est fournie à Kamoa-Kakula par le réseau Zambien.
D’ici à la fin de 2024, Kamoa-Kakula espère recevoir jusqu’à 100 MW via l’interconnexion zambienne», lu-t- on dans ce communiqué.

KCC de Glencore, Metalkol d’ERG, SOMIDEZ… ces sociétés minières qui font de milliards USD de bénéfice mais dont les travailleurs congolais restent pauvres

« Partout dans le monde, les entreprises engagées dans la transition énergétique semblent réaliser des bénéfices records, tandis que les travailleurs congolais qui mettent le cobalt à la disposition des marchés mondiaux s’enfoncent de plus en plus dans la pauvreté.
Les plus touchés sont les milliers de travailleurs embauchés par le biais de sous-traitants, qui représentent 57 % de la main-d’œuvre des mines.
RAID et CAJJ ont également appelé les constructeurs de VE, les fabricants de batteries et les raffineurs à mettre fin aux contrats avec les fournisseurs de cobalt qui ne prennent pas de mesures pour remédier à l’exploitation des travailleurs.
Les notes de RAID et CAJJLa mine de KCC de Glencore est l’une des cinq mines étudiées par RAID et le CAJJ.
En 2021, Glencore employait dans sa mine de KCC 11 110 travailleurs, dont 44 % étaient des travailleurs recrutés par le biais de sous-traitants.

Enquête : Après le Rwanda, le Burundi devient le nouveau sanctuaire et marché de l’or pillé en RDC par les contrebandiers

Plusieurs sources ont informé le Groupe d’experts que « les tensions actuelles entre la République démocratique du Congo et le Rwanda avaient perturbé la route de la contrebande de l’or vers le Rwanda, car les autorités congolaises avaient augmenté le contrôle des biens et des personnes transitant par la frontière.
Description du réseau des contrebandiersCes experts des NU, affirment-ils, ont identifié un homme qui était au cœur des activités du réseau.
Or, poursuit la même source, « le numéro de téléphone de la République démocratique du Congo utilisé par Célestin Nduwimana était enregistré sous un autre nom.
D’après de nombreuses sources, Nduwimana était un intermédiaire clé qui mettait des contrebandiers de la République démocratique du Congo en contact avec des acheteurs du Burundi ».
Selon des sources des services de sécurité de la République démocratique du Congo et des personnes contactées par Nduwimana, celui-ci a déclaré qu’il agissait sur ordre de ses chefs hiérarchiques.

Jacques Kyabula « impliqué » dans le vol de 120 tonnes de cathode de cuivre de TFM

Le 11 juillet dernier, MINES.CD a publié en primeur le vol et le déchargement des camions transportant 120 tonnes de cathode de cuivre de Tenke Fungurume Mining, en provenance de Kolwezi pour la Zambie, en passant par le Haut-Katanga.
Son arrestation intervient après que deux de ses subalternes – colonels FARDC – soient rappelés à Kinshasa pour le même sujet.
Le désormais ex-ministre provincial de l’intérieur du Haut-Katanga et Jacques Kyabula, gouverneur de province, sont à la défensive et se rejettent la responsabilité.
Argent versé par un certain « Mathurin », le trait d’union entre le chinois et le ministre.
M. Muta ajoute encore avoir remis cet argent à Jacques Kyabula en présence de Jean-Claude Kamfwa Kimimba, le vice-gouverneur.

Tshisekedi, les Émirats arabes unis, Primera Gold, exploitation d’or… Une alliance potentiellement dangereuse

La présidence congolaise de Félix Tshilombo a défini les termes d’un accord minier à grande échelle avec le Émirats arabes unis (EAU).
Cette alliance sans précédent avec les Émirats arabes unis devait déboucher sur une collaboration pour étudier le potentiel d’une « douzaine de permis miniers » d’importance stratégique.
Swanmines, une société acquise par le géant kazakh basé au Luxembourg, Eurasian Resources Group (ERG), a arrêté ce permis.
Benedikt Sobotka, le PDG du groupe minier, s’est rendu à Kinshasa la fin du mois de janvier à la lumière de la situation.
Cette société, initialement présentée en tant que startup, sert désormais de véhicule pour les émirations minières en RDC ».

RDC : Primera Gold, la société à la part du lion, créée sur des périmètres miniers litigieux

En République démocratique du Congo, la société Primera Gold – filiale de la maison mère émiratie Primera Mining Limited – s’ouvre sur des périmètres miniers litigieux.
Une signature qui intervient moins d’un an après une autre octroyant un monopole de 25 ans à la même société pour assurer l’exportation de certains minerais dont l’or.
À la base, le mariage avec la SAKIMA, la société aurifère du Kivu et Maniema.
La grogneLes sociétés minières Stone Mining Company SARL, CDMC SARL, Amur SARL et DFSA Mining CONGO crient à la violation du code et règlement miniers congolais.
Dans une communication commune parvenue à la rédaction de MINES.CD, ces opérateurs dénoncent l’octroi, à Primera Gold, des périmètres miniers dont la SAKIMA a perdu la propriété exclusive.

Sur demande de Tshisekedi, la revisitation du contrat chinois se tient selon les « amitiés » entre les deux pays

Seulement, les négociations – d’un côté les entreprises chinoises et de l’autre, le gouvernement congolais – devraient et se font sur base « d’amitié » entre les deux pays.
Il exige les autorités congolaises la transparence et la redevabilité sur les résultats de la révisitation dudit contrat.
À la fin des travaux de la commission des experts, l’opacité s’est totalement installée.
Les attentes de KinshasaInsistant sur le fait que la « partie chinoise est obligée d’être de bonne foi aussi parce que les deux Chefs d’États ont voulu que les négociations se passent dans l’amitié entre les deux peuples », Jules Alingete rappelle que la RDC « doit avoir des infrastructures ».
Contrairement à la demande d’une frange de la société civile de nationaliser la SICOMINES, le patron de l’IGF pense plutôt que « le niveau des infrastructures à avoir doit être revu à la hausse ».

RDC : Un député dénonce la mafia organisée derrière Primera Gold, l’État perd au moins 500 millions USD chaque mois

« Au terme de cet accord, il est indiqué que la société Primera et la RDC, créent ensemble deux sociétés Primera RDC, l’une Primera Gold, pour l’or ; et l’autre Primera Metals, pour les 3T.
Parce que chaque société Primera n’apporte que 20.000 $, Primera Gold 20.000 $, Primera Metals 20.000 $ et dans les 20.000 $ la RDC apporte 9000 $ et la société mère Primera n’apporte que 11.000 $.
« On accorde à la société Primera un régime fiscal privilégié, plusieurs exonérations.
Primera, une société à mille péchésEn République démocratique du Congo, la société Primera Gold – filiale de la maison mère émiratie Primera Mining Limited – s’est ouverte sur des périmètres miniers litigieux.
À la base, le mariage avec la SAKIMA, la société aurifère du Kivu et Maniema.

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