Pourquoi la RDC hésite à revendiquer les blocs pétroliers exploités par l’Angola

Depuis plus de 15 ans, la RDC tente de revendiquer la moitié des gisements de pétrole en cours d’exploitation par l’Angola.
Ces blocs pétroliers, qui représentent le tiers de la production pétrolière de l’Angola, sont situés à l’intérieur des frontières maritimes de la RDC.
Un exemple concret est son soutien financier et militaire substantiel à la RDC lors de la guerre de 1998.
En outre, malgré la mise en place de la Zic en 2007 pendant le régime de Joseph Kabila, l’Angola n’a jamais accordé de concession significative à la RDC.
Aujourd’hui, par exemple, l’Angola joue un rôle de médiateur entre la RDC et le Rwanda dans le conflit lié à la rébellion du M23.

Afrique : La Libye devance le Nigeria et devient le premier pays africain producteur de pétrole (OPEP)

Le récent rapport de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), renseigne qu’au cours du mois de mars dernier, la production de l’or noir de la Libye a été revue à la hausse.
Et que la production de pétrole brut du pays a atteint 1,24 million de barils par jour, soit une augmentation de 5,7%.
A en croire l’organisation, ces avancées significatives observées dans la chaine de production Libyenne s’inscrivent dans le contexte du changement de la classe politico-administratives du pays.
La production totale de pétrole, précise l’OPEP, s’est élevée en moyenne à 26,6 millions de barils par jour en mars, ce qui souligne l’organisation, représente une augmentation de 300 000 barils par jour en glissement annuel.
Il sied de noter que le Nigeria est l’un de plus grands producteurs de pétrole du continent africain, avec une réserve estimée à 37,5 milliards de barils.

MONDE : La production de lithium du continent africain devrait tripler en 2024

Benchmark Minerals Intelligence, agence suivant les cours de différents métaux notamment le lithium, renseigne que suite à la montée en puissance des investisseurs Chinois en Afrique, la production de lithium du continent devrait presque tripler en 2024.
Selon son rapport, le lithium, un de métaux indispensable à la fabrication de batteries de véhicules électriques ( EV), issu de la production des pays africains devrait atteindre 10% de l’offre mondiale.
À en croire la même source, une grande partie de la production africaine dudit métal serait contrôlé par les entreprises chinoises, et que plus de 90% de l’approvisionnement en lithium prévu du continent pour cette décennie proviendra des projets appartenant en partie aux géants chinois.
Il sied de rappeler qu’en Afrique, seuls la République démocratique du Congo, le Zimbabwe, la Namibie ainsi que le Mali, concentrent des réserves connues.
Dans la foulée, la RDC et le Mali seraient parmi de gros producteurs africains potentiels de lithium.

Monde : La production de métaux de transition énergétique en Afrique Subsaharienne pourrait générer 2 milliards USD en 2050

Dans son rapport sur les perspectives économiques régionales, le Fonds Monétaire international FMI, a renseigné que d’ici 2050, la production de métaux nécessaires à la transition énergétique en Afrique subsaharienne pourrait générer 2 milliards des dollars américains.
De ce fait, le FMI fustige que la production de ces pays notamment le Benin, le Burkina Faso, le Cap vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo représentera 12 % de ce total.
D’après le FMI, « le boom est de bon augure pour l’Afrique subsaharienne » et que ladite région devrait en bénéficier davantage tout en investissant dans la capacité de transformation nationale.
Par ailleurs, l’organisation révèle que les changements technologiques rapides en particulier dans les batteries EV, pourraient, lu-t-on dans ce rapport, rendre certains minéraux obsolètes.
En évidence, la contribution des pays africains aux émissions de dioxyde de carbone (CO2) se situe entre 3 et 5 % des émissions mondiales.

L’impact de l’élection présidentielle USA sur le cours de l’or : une volatilité en marge de l’incertain

La veille des résultats de l’élection présidentielle américaine, le marché des métaux précieux, particulièrement celui de l’or, se trouve suspendu à un équilibre précaire.
Dans un tel scénario, les investisseurs chercheraient alors refuge dans les métaux précieux, propulsant leur valeur à de nouveaux sommets.
À l’inverse, une victoire de l’opposition démocrate pourrait calmer cette spéculation, mais le climat tendu rend le marché nerveux, hésitant.
La possibilité d’une attente prolongée avant de connaître le résultat final des élections américaines pourrait provoquer une volatilité accrue des cours de l’or.
Dans cette atmosphère où l’incertain domine, les métaux précieux apparaissent plus que jamais comme un refuge stratégique, le marché semblant prêt à un nouveau bond de l’or à la moindre étincelle d’instabilité.

Mali : deux mandats d’arrêt internationaux émis contre Mark Bristrow et Cheik Abbas Coulibaly pour « blanchiment de capitaux »

C’est le début de la chasse à l’homme au Mali.
En effet, le Pôle économique et financier est un organe étatique, créé en 2023 et qui a pour mission de lutter contre la corruption et le blanchiment des capitaux.
La production annuelle des différents sites du vaste complexe industriel aurifère est estimée à 19,4 tonnes du précieux métal.
Ces détentions s’inscrivent dans le cadre de renégociations des conventions minières en vigueur au Mali entre le régime au pouvoir et les opérateurs miniers du pays.
Le site Loulo-Gounkoto est aujourd’hui détenu à 80 % par le géant d’or Barrick et à 20 % par les autorités maliennes.

RDC : Sur les 35 milliards USD de chiffre d’affaires réalisés par ses partenaires, la Gécamines « n’a reçu que 564 millions USD de royalties, soit 1,6% » (IGF)

L’Inspection générale des finances (IGF) de la République démocratique du Congo, dans un rapport révélé samedi, pointe de nombreuses irrégularités dans la gestion de la société publique minière Gécamines, ayant provoqué la perte selon elle de centaines de millions de dollars.
Le gendarme des finances se penche aussi sur le « contrat chinois », dit « contrat du siècle » signé en 2008 par lequel la Chine, en échange de l’exploitation minière, réalise des infrastructures.
L’IGF estime qu’il n’y a eu « aucun suivi sérieux des investissements à charge des partenaires chinois et des revenus générés par l’entreprise commune Sicomines ».
Une révision promise au nom des Congolais qui, déplorait-il, « croupissent toujours dans la misère ».
Le sous-sol de la RDC regorge de minerais, le pays étant notamment le premier producteur mondial de cobalt et le premier producteur africain de cuivre.

RDC : Metalkol, KCC, Mumi… ces sociétés de Glencore visées par une série d’enquêtes pour corruption et blanchiment des capitaux

La cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) veut diligenter des enquêtes à charge des sociétés minières Metalkol, KCC et Mumi – toutes basées en République démocratique du Congo – pour « corruption et blanchiment des capitaux » après que le géant minier Glencore – groupe auquel elles appartiennent – ait reconnu avoir corrompu notamment des fonctionnaires congolais pour obtenir des gisements et des blocs pétroliers à vil prix.
« Nous sollicitons l’implication du gouvernement de la République pour obtenir copie du rapport d’enquête et/ou des acte d’arrangement entre ces juridictions et Glencore aux fins de permettre aux services congolais d’application de la loi, chacun en ce qui le concerne, de diligenter des enquêtes en interne à charge des fonctionnaires impliqués et des sociétés du groupe Glencore en République démocratique du Congo pour corruption et blanchiment des capitaux.
Ces pièces permettront notamment à la CENAREF d’approfondir les enquêtes déjà lancées relativement aux faits susvisés », a écrit Adler Kisula de la CENAREF à Rose Mutombo, ministre de la justice.
http://138.68.177.71/corruption-par-glencore-pour-obtenir-des-contrats-miniers-et-petroliers-a-vil-prix-victime-la-rdc-exige-reparation/Au cours de cette année, Glencore a reconnu devant la justice américaine avoir versé plus de 100 millions USD de pots de vin à des fonctionnaires au Brésil, au Nigéria, en République démocratique du Congo et au Venezuela, pour, soit obtenir des contrats pétroliers et miniers, soit éviter des audits gouvernementaux, soit faire obstruction à la justice.
Pour mettre fin à ces enquêtes, Glencore a accepté de payer à la justice américaine la somme de 700 millions USD de pénalité pour avoir corrompu des fonctionnaires étrangers dans sept pays différents pendant plus de 10 ans.

RDC-USA : « Les contrats signés dans le secteur minier doivent bénéficier aux congolais », insiste un émissaire du président américain

À l’issue de sa visite, il a déclaré que la signature des contrats miniers doivent bénéficier à la population congolaise.
« Les contrats signés dans le secteur minier doivent bénéficier aux congolais », a-t-il déclaré.
http://138.68.177.71/les-usa-en-quete-de-positionnement-sur-lexploitation-du-cobalt-et-du-lithium-congolais/Amos Hochstein a fait savoir que la RDC est un pays stratégique important au vue de la transition énergétique mondiale de l’heure.
« Ce que nous faisons, c’est de dire à la RDC de s’assurer que les contrats signés respectent un certain nombre de conditions », a-t-il fait remarqué.
Et donc nous devons gérer les ressources énergétiques que nous avons aujourd’hui pour s’assurer que nous avons une fourniture suffisante pour que l’économie mondiale puisse fonctionner.

Exploitation artisanale de minerais stratégiques : Remis à l’ITIE pour publication, l’accord EGC – Trafigura « ne viole pas les lois sur la concurrence »

Axé sur le financement et la commercialisation de minerais de l’exploitation artisanale, le partenariat EGC – Trafigura « ne viole pas les lois sur la concurrence », martèle cette société publique qui détient le « monopole » de tracer l’artisanat minier en République démocratique du Congo.
Elle se demande « comment justifier que seules les entreprises congolaises appartenant au Portefeuille de l’Etat fassent l’objet de demande de transparence sur les aspects commerciaux de leurs contrats tandis que les groupes internationaux brassant des volumes bien plus importants en seraient soustraits ».
« Partenariat à la volonté du Gouvernement »Le directeur général de l’EGC, M. Jean-Dominique Takis Kumbo, a déclaré le jour de la signature de cet accord que c’est un partenariat « qui répond à la volonté du Gouvernement » congolais.
« L’annonce de ce jour est très importante pour le secteur du cobalt artisanal congolais.
Ce partenariat répond à la volonté du Gouvernement, à travers son initiative pour la défense et la promotion de la production artisanale nationale.

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