RDC : Révision ou changement de constitution, les Kinois entre espoir et désillusion

La révision ou le changement de la constitution proposée par le président Félix Tshisekedi continue de susciter un vif débat à Kinshasa, où les positions sont tranchées.
« Modifier la Constitution, oui ; la changer, non.
Ni Félix Tshisekedi ni Augustin Kabuya ne nous disent clairement en quoi la Constitution actuelle bloque la bonne marche du pays », affirme-t-il.
Il poursuit en énumérant les priorités non résolues : « La guerre à l’Est, l’eau et l’électricité, les emplois, le pouvoir d’achat… Rien de tout cela n’est empêché par la Constitution.
« L’article 218 de la Constitution elle-même permet sa révision.

JI des DH : “La sacralité de la vie humaine et la paix sociale comme principe non négociable” est le thème de la semaine des droits humains prévue en RDC

“À l’occasion de la célébration du 76ᵉ anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la ministre des Droits humains a informé le Conseil de l’organisation de la semaine des droits de l’homme du 3 au 10 décembre 2024 sur toute l’étendue du territoire national, sous le thème : ‘La sacralité de la vie humaine et la paix sociale comme principe non négociable’.
La paix sociale demeure le socle de tout développement durable dans notre pays”, a soutenu Chantal Chambu Mwavita, ministre des Droits humains.
La commémoration de cette année coïncide avec l’élection de la République démocratique du Congo comme membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027.
Aux côtés de la RDC, plusieurs autres pays ont été élus pour le même mandat : le Bénin, la Bolivie, la Colombie, Chypre, la République tchèque, l’Éthiopie, la Gambie, l’Islande, le Kenya, les Îles Marshall, le Mexique, la Macédoine du Nord, le Qatar, la République de Corée, l’Espagne, la Suisse et la Thaïlande.
Cette élection permet à ces pays de participer activement aux travaux du Conseil pour la promotion et la protection des droits de l’homme à l’échelle mondiale.

Goma : arrestation de l’auteur présumé du meurtre d’un enfant déplacé de trois ans

Des présumés auteurs de l’insécurité dans des camps des déplacés situés dans et autour de Goma ont été arrêtés, la semaine dernière, par le service de sécurité.
« Au sujet de la gestion de la situation sécuritaire dans les camps des déplacés, le résultat est là.
Son compagnon a pris fuite mais nous sommes en train de le traquer également », a dit le maire de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin.
La présence d’hommes armés dans les sites des déplacés autour de Goma est un casse-tête.
Jonathan Kombi, à Goma

RDC : une dizaine de morts dans une violente attaque des ADF sur la route Mbau-Kamango

Selon la société civile locale, 14 personnes ont été tuées et des dégâts matériels énormes ont été enregistrés.
« Les 11 corps ont été ramenés à Oicha dans la jeep des forces de sécurité », a-t-il précisé.
La situation pour ce lundi est sombre, caractérisée par la psychose et la panique, voire la paralysie des activités.
Depuis fin 2021, les rebelles ADF sont traqués par la coalition des armées congolaise et ougandaise.
Depuis lors, ils semblent s’éloigner des zones sous couvertes par les opérations militaires conjointes causant des dégâts à leurs passages.

RDC: intenses combats entre l’armée et le M23 à Lubero

Des affrontements opposent les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 à Mathembe, dans les collines de Kasinga, à 7 kilomètres de Kasege, (territoire de Lubero) au Nord-Kivu.
D’après la société civile locale, les rebelles ont tenté de contourner une position de l’armée la nuit du dimanche à ce lundi 2 décembre 2024 dans l’optique de foncer vers Alimbongo.
Les combats ont nuitamment éclaté, confirme le lieutenant Reagan Mbuyi, porte-parole des opérations militaires Front-Nord.
Il accuse les rebelles du M23 d’avoir attaqué une position militaire et l’armée a réagi.
“C’est depuis dimanche aux environs de 23 heures que les rebelles du M23 ont attaqué l’une de nos positions au village Mathembe.

Le FPI rejoint le Réseau des Institutions de financement de la SADC

Elle est marquée par l’adhésion du FPI au réseau des institutions de financement de développement de la SADC.
Ce jour, le FPI, par son Directeur Général Bertin Mudimu Tshisekedi a signé le mémorandum d’entente du Centre de Ressources pour le Financement du Développement(SADC-DFRC) et a reçu le certificat des membres effectifs du réseau qui compte déjà 41 membres issus de divers pays de la sous-région et ayant comme mission principale, la coopération renforcée pour la mobilisation des ressources et le financement du développement au sein de la SADC.
Cela dit, nous exprimons notre gratitude au CEO sortant de la SADC-DFRC et toute son équipe pour leur accompagnement qui a conduit à la signature de ce Mémorandum d’Attente des Institutions de Financement de la SADC.
Nous avons une grande satisfaction d’avoir finalisé ce processus d’adhésion du FPI au Réseau IFD de la SADC et de la SADC – DFRC par la signature du Mémorandum .
Le prochain Forum des Directeurs Généraux des IFD de la SADC est annoncé pour le mois de juin 2025 à Luanda en Angola où la RDC, à travers le FPI, pourra siéger entant que décideur et non plus comme observateur.

La RDC traîne le Rwanda et Paul Kagame devant la cour africaine des droits de l’homme et des peuples

La RDC affrontera le Rwanda dans un nouveau procès le 12 février 2025 devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, juridiction relevant de l’Union africaine.
Ce procès s’inscrit dans une série d’initiatives judiciaires internationales visant à mettre en lumière les violations perpétrées par le Rwanda et son président, Paul Kagame, sur le sol congolais.
Samuel Mbemba, vice-ministre de la justice en charge du contentieux international qui l’a annoncé, a mentionné la portée inédite de ces démarches judiciaires.
Il y a trois procès en cours aujourd’hui », a-t-il déclaré.
En s’appuyant sur la juridiction de l’Union africaine, ce processus cherche à ouvrir une voie nouvelle pour la reconnaissance des droits des peuples affectés et pour s’avancer vers une autre instance, la cour pénale internationale.

RDC-Rwanda : sommet tripartite à Luanda le 15 décembre avec Félix Tshisekedi, Paul Kagame et João Lourenço, annonce la présidence angolaise

La première phase, prévue sur quinze jours, consistera à évaluer la menace posée par les FDLR et à localiser leurs positions.
La deuxième phase vise des actions ciblées pour neutraliser les FDLR et leurs alliés, suivies d’une évaluation conjointe des progrès réalisés.
Enfin, la quatrième étape sera consacrée à la stabilisation, avec la démobilisation, le rapatriement et la réintégration des ex-combattants FDLR, ainsi que la normalisation des relations bilatérales entre Kinshasa et Kigali.
Défis et espoirsCe plan vise à rétablir la confiance entre les deux pays et à garantir un environnement sécurisé permettant la reprise des activités socio-économiques dans l’Est de la RDC.
Elle a également appelé au respect du cessez-le-feu, en vigueur depuis le 4 août 2024, pour garantir le succès du plan.

Kamoto Copper Company SA annonce la perte de son Certificat d’Exploitation n°525 et sollicite toute information utile

DECLARATION DE PERTE DE CERTIFICAT D’EXPLOITATIONLa Direction de la société KAMOTO COPPER COMPANY SA « KCC SA », RCCM n◦ CD/KZI/RCCM/14-B-020, IDENTIFICATION NATIONALE n◦ 01-193-N45597Q, ayant son siège social aux Usines de Luilu, Commune de Dilala, Kolwezi, Lualaba, porte à la connaissance du public de la perte de son Certificat d’Exploitation n◦ 525.
Elle demande de ce fait à quiconque qui aurait des informations à ce sujet de le contacter au n◦ +243 97 602 52 26.
Pour KAMOTO COPPER COMPANY SA « KCC SA »Monsieur Mark E. DavisDirecteur GénéralFait à Kinshasa le 02/12/2024

La Belgique condamnée pour crimes contre l’humanité liés à la colonisation

La Cour d’appel de Bruxelles a condamné l’État belge pour crimes contre l’humanité concernant des actes commis durant la colonisation du Congo belge.
« L’État belge nous a déracinées, séparées de nos familles, volé nos noms, nos identités et nos droits humains », a déclaré Léa Tavares Mujinga lors de l’audience.
Ce verdict ouvre la voie à des revendications supplémentaires pour des réparations, après des excuses officielles présentées en 2018 par l’ancien Premier ministre Charles Michel et l’adoption de la “Résolution Métis” par le Parlement belge en 2019.
Pour Rym Khadhraoui, chercheuse d’Amnesty International, « ce verdict représente un pas significatif vers la reconnaissance des injustices historiques liées à la colonisation ».
Cette condamnation marque une avancée majeure dans la reconnaissance des atrocités de la période coloniale belge et leur impact durable sur les victimes et leurs descendants.

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