RDC : à l’ONU, Kinshasa réclame des mesures fermes contre le Rwanda, incluant le retrait des troupes et un embargo sur les ressources

“Le Rwanda se prépare à orchestrer un carnage à ciel ouvert”, a-t-elle alerté, dénonçant des actes visant à déstabiliser la région, notamment le ciblage des civils, le pillage des ressources et les attaques contre des Casques bleus.
Des infrastructures et des civils ciblésElle a également souligné que Goma est désormais sous pression avec des coupures d’eau et d’électricité, des routes bloquées et l’utilisation de brouilleurs GPS mettant en danger les vols civils et humanitaires.
Les demandes de la RDC au Conseil de sécuritéKinshasa demande au Conseil de sécurité de :Exiger le retrait immédiat des troupes rwandaises du territoire congolais.
Révoquer le statut du Rwanda en tant que contributeur de troupes aux missions de paix de l’ONU.
“Chaque minute d’inaction du Conseil de sécurité est une victoire pour l’agresseur”, a-t-elle conclu, demandant des mesures concrètes pour rétablir la paix et la sécurité dans la région.

Equateur : l’Assemblée des églises des peuples autochtones fustige la discrimination lors de l’œcuménisme

Mbandaka, 26 janvier 2025 (ACP).- L’Assemblée des églises des peuples autochtones a, lors d’un culte organisé dimanche à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, dans l’ouest de la République démocratique du Congo, fustigé la discrimination observée pendant la semaine œcuménique, a appris l’ACP de source religieuse.
Cette semaine appelle à l’unité dans la diversité.
Seules les doctrines et les formes liturgiques nous différencient », a expliqué Jonas Bolokwa, représentant légale de la mission évangélique pour les peuples autochtones.
A cause de l’exclusion, il ne s’agit plus de l’unité des chrétiens.
La semaine de l’unité des chrétiens à Mbandaka ne concerne que les catholiques et protestants, a conclu la source.

A New York, la RDC exige des « des sanctions ciblées » contre ses agresseurs

Intervenant à la session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, ce dimanche 26 janvier à New York (USA), la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a appelé à des sanctions ciblées contre ceux qui sont à la base l’agression de la RDC.
« Malgré les alertes répétées du Gouvernement congolais depuis trois ans, ce Conseil (de sécurité de l’ONU) est resté passif », a déploré la ministre Kayikwamba, demandant à cet organe de passer à l’action.
Elle dit attendre du Conseil de sécurité des actions concrètes :Fin des hostilités par le Rwanda et retrait de ses troupesSanctions ciblées contre ceux qui sont à la base cette agressionEmbargos sur les minerais, particulièrement du coltan, exploitées par le RwandaRévoquer le statut de Rwanda en tant pays contribuer des troupes de l’ONUImposer le système de notifications pour toute vente d’armes envers le RwandaPour elle, la guerre que Kigali livre à Kinshasa comporte des visées économiques : 150 tonnes de coltan sont acheminées au Rwanda chaque mois.

« La SAMIDRC continuera de soutenir » l’armée congolaise (SADC)

Dans sa déclaration, la SADC a condamné sans équivoque cet acte d’agression, ajoutant que de telles actions portent atteinte à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à la paix et à la sécurité de la RDC et de la région.
À cette fin, la SAMIDRC continuera de soutenir résolument les efforts visant à remédier à la situation sécuritaire et humanitaire instable et en détérioration qui prévaut dans l’est de la RDC », a-t-elle déclaré.
Saluant les actions des hommes et des femmes courageux de la SAMIDRC qui ont sacrifié leur vie pour la région, la SADC a appelé la communauté internationale, y compris les Nations unies, à dénoncer ces actions illégales du M23.
« La région de la SADC réitère sa solidarité avec le peuple de la RDC et le félicite pour sa résilience face aux actions brutales perpétrées par le M23 et d’autres groupes armés », a-t-elle ajouté.
L’opérationnalisation de la SAMIDRC est conforme au principe d’autodéfense collective décrit dans le Pacte de défense mutuelle de la SADC (2003).

Marc Botenga à l’UE : « arrêtons la coopération militaire avec le Rwanda »

« L’Union européenne doit arrêter de contribuer à la guerre contre la République démocratique du Congo!
Non seulement par une coopération militaire, mais même par la conclusion d’un accord privilégié avec le Rwanda sur les matières premières », a dénoncé samedi le membre du groupe de la gauche au Parlement européen.
Selon Marc Botenga, les politiques européennes soutiennent activement la déstabilisation et le pillage de la République démocratique du Congo.
« Arrêtons la coopération militaire avec le Rwanda.
Les combats entre les FARDC et les RDF-M23 se poursuivent dans les environs de Goma.

Accord de Paris: le milliardaire Michael Bloomberg prêt à compenser le retrait des USA voulu par Trump

2025-01-262025-01-262025-01-262025-01-26Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/13-19/le_milliardaire_michael_bloomberg_26_janv_2025.jpgMichael Bloomberg s’est engagé à se substituer à son gouvernement pour un financement international pour le climat.
Après l’annonce par Donald Trump d’un nouveau retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, le milliardaire américain Michael Bloomberg s’est engagé jeudi à contribuer, à la place du gouvernement, à un financement international pour le climat.
Les États-Unis contribuent à plus de 20 % du budget de la Conférence cadre des Nations unies sur les changements climatiques, dont le siège est à Bonn, en Allemagne, et sous l’égide de laquelle sont organisées chaque année les COP Climat.
Les coûts de fonctionnement de cet organisme ont été évalués à 88,4 millions d’euros pour les années 2024 et 2025.
À l’annonce en 2017 du premier retrait américain des États-Unis, Michael Bloomberg s’était engagé à verser jusqu’à 15 millions de dollars pour soutenir l’ONU Climat et avait lancé, avec l’ancien gouverneur de Californie Jerry Brown, l’initiative America’s Pledge qui rassemble autorités locales et entreprises américaines engagées pour le climat.

Donald Trump lance le projet d’infrastructures “Strargate” pour doper l’intelligence artificielle

AvecChristine Dugoin-Clément chercheure pour la chaire risque de l’IAE Paris-Sorbonne, à l’observatoire de l’intelligence artificielle de Paris 1, et au CRGN (Centre de Recherche de la Gendarmerie nationale)L’objectif affiché : faire des États-Unis le leader incontesté de l’intelligence artificielle au 21ᵉ siècle, devant la Chine.
Pourtant, Elon Musk, qui s’est affiché grand allié de Trump ces derniers temps, a rapidement critiqué l’initiative, affirmant que les entreprises partenaires ne disposaient pas des fonds nécessaires pour la financer.
À ce jour, on ne sait pas quelle sera la source d’énergie qui sera mobilisée pour alimenter ces data-centers.”
Assurer la mise en place d’infrastructures adéquatesPour Christine Dugoin-Clément, le plan d’investissement annoncé par Donald Trump est à relativiser : “C’est un nombre qui peut donner le tournis.
Si vous développez une capacité aussi importante en termes d’intelligence artificielle, il va vous falloir des gens compétents pour développer, maintenir, etc., ces systèmes.

L’actualité de la semaine vue par Thérèse Asha

De la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC à la prestation de serment de Donald Trump, en passant par la première année du deuxième quinquennat de Félix Tshisekedi, la semaine qui vient de s’achever a été riche en actualités.
Thérèse Asha : Il est vrai qu’il est toujours difficile de résoudre tous les problèmes simultanément, mais des avancées sont visibles dans certains domaines.
Thérèse Asha : Pour améliorer le développement de la RDC, il faut avant tout restaurer la paix.
La position ferme du gouvernement congolais, qui refuse toute négociation avec le M23, est-elle selon vous la meilleure stratégie pour rétablir la paix et la stabilité dans l’Est du pays ?
Pour la situation à l’Est de la RDC, son retour pourrait avoir des conséquences positives, notamment en termes de soutien politique.

RDC – Rwanda : le Conseil de sécurité ne peut pas décider sans prendre partie [Tribune]

La réaffirmation de la souveraineté territoriale et du respect des frontières de la RDC telles qu’héritées de la colonisation.
Car, vu du Rwanda, le Kivu apparaît comme une zone “naturelle” de son extension qui devrait lui revenir.
Les mots, justement : «Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde!» Le Conseil de sécurité ne peut pas décider sans prendre parti.
Si le Rwanda veut des mesures garantissant sa sécurité, il ne peut que les solliciter du Conseil de sécurité, et non se rendre justice lui-même sur le territoire d’autrui.
En fait, de nombreuses réunions du Conseil sont convoquées à la demande informelle d’un ou de plusieurs membres du Conseil.

RDC : « La paix est plus puissante que la guerre » (Cédric Bakambu)

Pour le léopard de 54 sélections et 16 buts seule « la paix est plus puissante que la guerre », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC continue de se détériorer, avec des affrontements intenses impliquant les Forces armées de la RDC (FARDC), appuyées par des milices locales, contre le M23 et des éléments rwandais.
Les M23, soutenu par Kigali selon Kinshasa, est désormais positionné à une dizaine de kilomètres de Goma.
La ville de Goma reste sous pression, alors que les FARDC tentent de contenir l’avancée du M23.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu a lancé un appel au calme, exhortant la population à ne pas céder à la panique.

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