Author: tazamardc.net

Sa menace résonne comme une annonce non négligeable de la conquête planifiée par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.
Fabrice Saa Mbili pense que l’État congolais devrait s’interroger sur la logique de sa coopération avec ses voisins.
« Peut-on vraiment coopérer avec un pays dont les actes et les déclarations sapent la souveraineté congolaise ?
La déclaration du fils de Museveni risque de fragiliser la coopération militaire entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda à travers les opérations Shujaa menées sur le territoire congolais.
Ses déclarations incendiaires, non démenties par les officiels ougandais, interpellent le gouvernement sur la nécessité de renforcer ses pôles diplomatiques.

Les villages de Matembe, Alimbongo et Vutsorovya sont désormais sous contrôle des rebelles, et les combats se sont déplacés vers le village de Kitsombiro, au centre-sud de Lubero.
D’après la société civile de Lubero, la situation humanitaire dans la région se détériore rapidement.
Les sources militaires affirment que les FARDC restent déterminées à repousser l’ennemi, malgré les affrontements violents signalés entre Mathembe et Alimbongo.
Dans un contexte diplomatique tendu, la prise d’Alimbongo par le M23-AFCRDF coïncide avec l’annulation d’une rencontre tripartite prévue entre la RDC, le Rwanda et l’Angola.
Le refus de la délégation rwandaise de participer, conditionné à l’organisation d’un dialogue direct entre la RDC et le M23, a mis en lumière les tensions persistantes entre Kinshasa et Kigali, la RDC considérant le M23 comme un groupe terroriste.

Cette situation s’est passée dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, où les tensions entre les FARDC et les insurgés s’intensifient.
Malgré cette situation désastreuse, des sources militaires affirment que les forces armées de la RDC demeurent déterminées à repousser l’ennemi.
Ces combats ne cessent de provoquer des déplacements massifs de la population, accentuant la crise humanitaire dans le Lubero.
Beaucoup ont fui leurs villages pour se réfugier dans des zones plus sécurisées.
Le Rwanda avait conditionné sa participation à l’organisation d’un dialogue direct entre la RDC et le M23, une exigence catégoriquement rejetée par Kinshasa, qui considère le M23 comme un groupe terroriste.

Instauré depuis près de 4 ans, au Nord-Kivu et en Ituri, l’état de siège approche sa fin.
Cette levée graduelle, prône notamment le rétablissement des assemblées provinciales et des autorités civiles dans les villes, chefs lieux et communes.
Dans ce régime, les militaires et les civils auront leurs parts.
Le mélange, civils et militaires dans cette nouvelle configuration de gestion augurée est nom seulement inconstitutionnelle, mais aussi contre nature.
Certains analystes estiment que la requalification de l’état de siège définie l’échec de cette mesure exceptionnelle qui n’a pas atteint son objectif.

Ce dimanche 15 décembre était prévue la rencontre tripartite entre Félix Tshisekedi, Joâo Laurenço, et Paul Kagame pour discuter sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Malheureusement ce processus s’est soldé par un échec dû à l’absence de Paul Kagame et la délégation rwandaise.
« Le monde entier a constaté aujourd’hui que l’ennemi de la paix dans les Grands Lacs s’appelle Paul Kagame », a déclaré Muyaya.
Il a ajouté que le Rwanda montre « sans ambages son incapacité à œuvrer pour le retour de la paix ».
La situation dans l’Est de la RDC reste critique.

La tripartite prévue ce dimanche 15 décembre à Luanda entre les présidents Félix Tshisekedi (RDC), Paul Kagame (Rwanda) et João Lourenço (Angola) n’aura finalement plus lieu.
Selon un communiqué publié par la présidence congolaise, cette annulation est due au refus de la délégation rwandaise de participer à cette rencontre, qui devait aborder la question du conflit en cours dans l’Est de la RDC.
La veille, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des trois pays concernés, le Rwanda avait posé comme condition préalable à la signature d’un accord la tenue d’un dialogue direct entre la RDC et le M23.
Cette exigence a été catégoriquement rejetée par la partie congolaise, qui considère le M23 comme un groupe terroriste et refuse toute négociation directe avec ses membres.
La tripartite devait notamment aborder le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais, une présence que Kigali continue de nier malgré les preuves documentées par des experts des Nations unies.

Certains analystes contactés par TazamaRdc estiment qu’il n’y a pas de fluidité dans l’actualisation des informations sur la poursuite des opérations militaires.
Cette passivité de communiquer, est une porte d’entrée aux fausses informations avec comme conséquence déchirer la cohésion et la confiance de la population envers l’armée loyaliste.
Mais aussi ce département de communication doit être capable de fournir la mise en jour des avancées des hostilités.
Le lieutenant Reagan Mbuyi kalonji estime que la presse demeure l’un des moyens le plus efficace pour balayer les fausses informations.
« L’ennemi a largué non-seulement ses bombes atomiques mais aussi ses bombes électroniques dans le but de contrer certaines comutations des FARDC dans les réseaux sociaux.

C’est un bouleversement dans les rangs des résistants Wazalendo opérant dans la province de l’Ituri, principalement dans les territoires de Mambasa et d’Irumu.
Selon les sources locales, ces miliciens originaires du Nord-Kivu avec des ramifications à Beni et Lubero, procèdent de manière arbitraire pour enrôler de force les enfants dans leurs rangs.
Notre source condamne ce phénomène et rappelle à ces miliciens que la place de ces enfants n’est pas dans les milices, mais à l’école.
Ces recrutements violent non seulement les droits fondamentaux des enfants, mais aussi les lois de la République.
Prohibé par le règlement militaire, l’utilisation des enfants dans des faits de guerre constitue un crime grave.

Sous la médiation de l’Angola, les présidents Tshisekedi et Kagame sont attendus pour des discussions cruciales qui pourraient conduire à la signature d’un accord entre les deux pays, bien que la sincérité du Rwanda reste encore incertaine.
Le président congolais lui-même a modéré son discours lors de son adresse à la nation mercredi dernier, surprenant plus d’un observateur.
Nous souhaitons mettre un terme définitif à ce conflit pour que la RDC assure pleinement le contrôle de son territoire.
Le ministre rwandais des Affaires étrangères a suggéré que la RDC devrait engager des discussions directes avec le mouvement rebelle pour le retrait de ses troupes.
Pour plusieurs observateurs, cette position semble être un stratagème du Rwanda pour retarder les conclusions de paix et continuer à bénéficier des ressources minières et humaines de la RDC.

Dans son discours sur l’état de la nation ce mercredi 11 décembre 2024, le président de la République, Félix Tshisekedi, a exprimé son intention de renforcer la diplomatie congolaise pour mettre un terme aux conflits armés dans l’Est de la RDC.
Elle devient un levier indispensable pour appuyer les efforts nationaux et promouvoir la paix et la stabilité dans la région.
Il a appelé la jeunesse à ne pas céder aux sollicitations visant à les détourner de leur engagement envers la République.
« Au-delà des déplacements massifs de populations causés par la guerre, un phénomène alarmant s’observe : le dépeuplement progressif de certains territoires stratégiques, suivi de leur repeuplement par des populations étrangères implantées par le Rwanda.
J’ai la conviction que cette approche contribuera à rétablir définitivement la paix et à préserver l’intégrité territoriale de notre Nation.