Au moins 900 maisons envahies par les eaux du lac Albert dans le territoire de Djugu

Au moins 900 maisons sont envahies par les eaux du lac Albert dans les différents camps de pêche dans le territoire de Djugu (Ituri).
C’est depuis la semaine dernière qu’il y a eu montée des eaux du lac Albert qui débordent dans les camps de pêche.
Les dégâts sont enregistrés surtout dans les localités lacustres dans le territoire de Djugu notamment Joo et Gbi dans le groupement Losandrema dans la chefferie de Bahema Nord.
Leurs maisons sont envahies par les eaux de pluie.
Des centaines de maisons et matériels de pêche sont déjà détruits par les eaux du lac Albert depuis environ deux ans dans les territoires de Djugu, Mahagi et Irumu.

Matadi : lancement du programme PIFORES pour la gestion durable des forêts et savanes

Le Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes (PIFORES) a officiellement été lancé à Matadi (Kongo Central) le vendredi 1er novembre.
Clément Vangu, coordonnateur national du PIFORES, a expliqué que l’objectif principal du programme est d’améliorer la gestion des paysages forestiers et de renforcer les moyens de subsistance des communautés dans les zones sélectionnées.
« Le PIFORES vise à lutter contre la déforestation et le changement climatique.
Le PIFORES se concentre sur l’amélioration de la planification de l’utilisation des terres et de la gouvernance pour la gestion des ressources naturelles dans des zones ciblées telles que Kinshasa, le Kongo-Central, Kwilu, Kasaï, Kasaï Central et Lomami.
Les ménages des zones urbaines et périurbaines auront également accès à des solutions de cuisson propre.

Kinshasa : ouverture des travaux de la VIe session du Conseil consultatif des forêts

Le Gouvernement a lancé, mercredi 6 novembre, les travaux de la VIe session du Conseil consultatif national des forêts, à Kinshasa.
Avec l’appui financier de l’Agence française de développement (AFD), ces travaux prouvent l’engagement du Gouvernement d’améliorer la gouvernance forestière du pays.
« Nous sommes obligés de gérer durablement des forêts et d’en donner des stratégies nécessaires tout en utilisant des bois de moins en moins comme énergie.
Cette sixième session connait la participation de plus de 70 personnes dont la majorité sont réunis au sein du Conseil consultatif national des forêts.
Durant deux jours, ils examinent plusieurs documents dont le rapport des assises des Etat généraux des forêts, la feuille de route du zonage forestier et programmation géographique et autres.

Omer Kabasele déplore l’absence de gros pollueurs à la COP29

Présent à cette rencontre, Omer Kabasele, responsable du groupe de travail climat REDD et membre de la société civile congolaise, dit regretter l’absence de certains grands pollueurs à ces assises.
Toutefois, Omer Kabasele indique que les pays africains sont déterminés à obtenir plus de gros pollueurs:”Les ambitions sont très élevées pour les pays africains qui sont venus ici déterminés à obliger ceux qui détiennent la responsabilité historique de changement climatique de revoir à la hausse leur contribution.
La RDC, qui se positionne comme pays solution, est déterminée à valoriser ses ressources naturelles pour le bien des communautés locales.
Selon lui, la détermination de la délégation de la RDC consiste à “imposer nos exigences, nous faire entendre, parce qu’on ne peut pas nous imposer une conservation qui maintienne en même temps la pauvreté des communautés locales”.
Les délégués congolais veulent que les solutions au changement climatique, dont la RDC dispose, puissent être des facteurs de développement dans ce pays.

COP29 : Judith Suminwa plaide pour « une action collective face à l’urgence climatique »

La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa Tuluka a appelé, mercredi 13 novembre, la communauté internationale à une action collective face à l’urgence climatique.
Dans son allocution devant les chefs d’États et plusieurs dignitaires mondiaux, la cheffe du gouvernement congolais a plaidé pour un effort commun afin de freiner les effets néfastes du changement climatique :« Nous sommes réunis ici à Bakou, à la COP 29, à un moment où notre planète fait face à une urgence climatique sans précédent.
Nous constatons tous que le changement climatique s’accélère, compromettant nos projections et notre capacité d’adaptation ».
Selon elle, « la clé réside dans l’action collective, qui doit être ambitieuse et reposée sur les principes de justice, d’équité et de solidarité ».
Appel au financement du Plan National d’AdaptationDu haut de la tribune, Judith Suminwa Tuluka a insisté sur la nécessité de financer la RDC à bien mener ses efforts de lutte contre le changement climatique.

COP29 : Judith Suminwa plaide pour la valorisation du capital naturel de la RDC

La cheffe du Gouvernement congolais a revendiqué la valorisation adéquate du capital naturel de la RDC, qui rend d’importants services environnementaux et écosystémiques :”J’ai bien noté qu’une valorisation adéquate du stock du capital naturel de nos États pourrait entraîner des énormes retombées économiques et financières pour nos nations et pour nos populations.
Selon elle, le patrimoine naturel de la RDC rend d’importants “services environnementaux et écosystémiques à toutes les échelles.
Au niveau régional, il contribue à réguler les ressources en eau et au microclimat.
Ainsi, oeuvrer à la juste valorisation de ce patrimoine me semble très utile pour soutenir l’accélération urgente de notre pays”, a fait savoir la cheffe du Gouvernement congolais.
C’est ainsi qu’elle a appelé les présidents africains à un engagement commun afin de permettre des avancées concrètes et rapides pour l’Afrique, en général, et pour la RDC, en particulier.

L’ICCN accorde quatre mois aux agriculteurs de Kyavinyonge pour quitter les terres protégées

L’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) a accordé un délai de quatre mois aux agriculteurs de Kyavinyonge, une cité lacustre située dans la chefferie des Bashu, territoire de Beni (Nord-Kivu), pour récolter leurs produits agricoles cultivés à l’intérieur du parc national des Virunga.
Cette décision, annoncée à l’issue de trois jours de réunions impliquant plusieurs parties prenantes, vise à résoudre les conflits liés à l’empiètement sur les terres protégées et à la divagation des pachydermes dans la région.
Les discussions ont rassemblé l’administrateur du territoire de Beni, des représentants de la société civile, des chefs coutumiers, ainsi que des agriculteurs et des pêcheurs de Kyavinyonge.
Le parc national des Virunga est une réserve naturelle classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cependant, les pressions humaines et les conflits liés à l’exploitation des terres constituent un défi pour la conservation de cette zone protégée.

Kindu : mise en place d’un réseau des assemblées provinciales de conservation de la nature

Le Comité de coordination des sites (COCOSI) élargi Maniema-Sankuru-Tshopo a mis en place, lundi 18 novembre à Kindu, le réseau des assemblées provinciales de conservation de la nature.
Engagement, c’est de travailler dans le cadre de réseau parlementaire pour la conservation de la nature pour que la conservation devienne une affaire de tous ».
De son côté, le numéro un de l’organe délibérant de la Tshopo, Mateus Kanga a prêché la paix pour la reconstruction de cette province.
« Il est maintenant temps que nous puissions nous mettre ensemble pour pouvoir reconstruire notre province et cela en attirant les investisseurs.
Selon les organisateurs cette initiative sera officiellement lancée à Kinshasa et pourra être élargie à d’autres assemblées provinciales de la RDC.

Sud-Kivu : des minerais exploités à Mwenga profitent plus aux étrangers qu’à la population locale, dénonce la société civile

Les minerais produits dans le territoire de Mwenga, au Sud-Kivu, profitent plus aux étrangers qu’à la population locale, a dénoncé dimanche 17 novembre à Mwenga, la société civile, lors d’une journée de réflexion sur l’exploitation minière dans ce territoire.
Cette activité a été organisée par l’ONG BEST à l’intention des représentants de toutes les composantes de la société civile.
Malgré ses diversités en ressources minières, le territoire de Mwenga continue à sombrer dans la misère.
Ses richesses du sous-sol sont exploitées en grande partie par des sociétés étrangères, ont constaté les participants au forum sur l’exploitation des minerais à Mwenga.
D’autres encore ont des permis d’exploitation mais ils ne tiennent pas en compte la responsabilité sociétale, ça veut dire le cahier des charges des communautés », a expliqué Miki Mutiki de la thématique composante mines de la société civile.

Le processus de redressement de la SNEL réjouit la délégation syndicale de cette entreprise

La délégation syndicale de la Société nationale d’électricité (SNEL) salue le processus de redressement de cette entreprise publique.
Son président l’a dit au sortir d’une réunion avec le Conseil d’administration de la SNEL, jeudi 21 novembre, à Kinshasa.
Ces syndicalistes ont exprimé leur joie de voir le Conseil d’administration et la Direction générale de leur entreprise entamer, ensemble, ce processus de redressement et transformation.
Un processus conforme aux textesEn effet, le Conseil d’administration de la SNEL sous la conduite de Luc Badibanga nourrit la vision d’une transformation positive de l’entreprise en collaboration avec la Direction générale.
A ce sujet, la rencontre était également l’occasion d’éclairer la lanterne de la délégation syndicale sur la régularité et la transparence de ce processus.

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