Author: mines.cd

Le secteur minier congolais connaît un nouveau souffle avec la hausse du prix de l’étain sur les marchés internationaux.
Selon les dernières données de la Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur, le prix d’une tonne d’étain a atteint 29 306 dollars américains (USD) durant la semaine du 23 au 28 décembre 2024, soit une augmentation de 1,06% par rapport à la semaine précédente.
Selon le communiqué de la commission, le prix d’une tonne d’étain se negociait à 28 998 USD entre le 16 et le 22 décembre 2024, marquant une production de 3,28%.
Par ailleurs, l’or a également connu une hausse de prix sur les marchés internationaux, atteignant 28 998 USD la tonne, soit une augmentation de 3,28%.
Cette double hausse des prix des métaux précieux constitue une excellente nouvelle pour la RDC, pour l’accroissement de l’économie nationale.

Dans son message, le CAMI a salué le leadership du Président Tshisekedi dans la consolidation de l’autorité de l’État et la pacification du pays.
Le CAMI dit réaffirmer son engagement à œuvrer pour une gestion transparente et rationnelle du secteur minier, conformément aux directives présidentielles.
Les vœux du CAMI s’adressent également aux députés, sénateurs, ainsi qu’aux opérateurs miniers, soulignant l’importance de la collaboration entre les différents acteurs du secteur pour atteindre les objectifs de développement national.
Le Cadastre Minier souhaite une année 2025 porteuse de santé, de paix et de prospérité pour le peuple congolais et toutes les institutions du pays.
Le message, signé par le Président du Conseil d’Administration, Crispin Mbindule Mitono, et le Directeur Général Adjoint, Jacques Muyumba Ndubula, témoigne de l’engagement continu du CAMI à servir le Congo dans un esprit d’unité et de patriotisme.

Les investissements annuels de la Chine en Afrique dépassent les 250 milliards de dollars américains (USD), loin devant ceux de la Turquie qui a atteint un record de 45 milliards USD en 2023.
Ces chiffres illustrent bien la concurrence à laquelle se livrent la Chine et la Turquie en Afrique dans leurs activités économiques, particulièrement dans le secteur extractif.
La Chine, tout comme la Turquie, investissent dans les infrastructures, notamment la construction des ports, chemins de fer, routes, énergie, ressources naturelles, etc.
La Chine domine par ses investissements colossaux et sa présence structurante, tandis que la Turquie adopte une approche plus flexible et diplomatique.
Cette rivalité met en lumière l’importance croissante de l’Afrique dans les enjeux économiques mondiaux, en l’occurrence de la RDC dans la transition énergétique.

Cette augmentation de participation va entraîner une redistribution des parts au sein du projet.
Cette évolution devrait avoir des répercussions importantes sur le secteur diamantifère angolais et pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour la compagnie australienne.
Le passage de 39% à 51% des parts témoigne de la volonté de Lucapa de prendre les rênes de ce projet et de maximiser le potentiel des ressources diamantifères de la région.
La croissance du marché des diamants synthétiques et la faiblesse persistante des prix des diamants naturels ont poussé les acteurs du secteur à rechercher de nouvelles opportunités.
En renforçant sa présence en Angola, Lucapa souhaite se positionner comme un acteur majeur sur un marché en constante évolution.

Apple se retrouve aujourd’hui au coeur d’une polémique liée à l’origine des minerais utilisés dans ses appareils électroniques.
Des plaintes déposées par la République Démocratique du Congo (RDC) accusent la firme de Cupertino de recel de crimes de guerre, en raison de l’utilisation présumée de minerais dits « minerais de sang », provenant de régions en conflit de la RDC et du Rwanda.
Cette décision intervient après une intensification des conflits dans la région et des difficultés croissantes pour garantir la traçabilité des minerais.
Cependant, les ONG et les experts restent sceptiques.
En attendant, la RDC continue de réclamer justice et réparation pour les dommages causés par l’exploitation illégale de ses ressources naturelles.

Félix Tshisekedi a eu une séance de travail ce vendredi 20 décembre à Kinshasa, avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC), pour évaluer l’état d’avancement des travaux de construction des routes dans le cadre du Programme Minerais contre infrastructures.
Il a en outre précisé que Félix Tshisekedi a donné des « instructions claires », pour poursuivre des séances techniques.
Parmi les projets au cœur des discussions figuraient la « construction de la route Kalamba Mbuji–Kananga, les rocades à Kinshasa et le bitumage de la route nationale numéro 1 qui va aller de Kinshasa jusqu’à Lubumbashi ».
Pour rappel, le 14 mars 2024, la RDC et le GEC avaient signé le cinquième avenant à la convention de collaboration initiée en 2008.
L’avenant visait à rééquilibrer le partenariat en faveur de la RDC et augmenter les investissements dans les infrastructures de 3,2 à 7 milliards USD pour la construction d’environ 7 000 km de routes.

La République démocratique du Congo (RDC) a récemment observé une hausse significative du prix de l’étain, un minerai clé pour son économie d’exportation.
Cette tendance haussière sur les marchés internationaux pourrait avoir des répercussions positives sur les revenus des exportateurs congolais et sur l’ensemble de l’économie nationale.
Cette hausse du prix de l’étain s’inscrit dans un contexte où la demande mondiale pour ce métal, utilisé principalement dans l’industrie électronique et dans la fabrication d’alliages, continue de croître.
Les experts estiment que cette dynamique pourrait être alimentée par l’augmentation de la production technologique et la transition vers des énergies renouvelables, qui nécessitent des composants contenant de l’étain.
En capitalisant sur cette opportunité, la RDC pourrait non seulement stimuler sa croissance économique, mais aussi contribuer au développement durable et à la réduction de la pauvreté dans le pays.

Organisé dans le quartier de Manomapia, cet événement a réaffirmé l’engagement de TFM envers l’environnement et la lutte contre le changement climatique.
Les participants se sont ensuite rendus sur le site désigné pour planter les arbres.
La Journée Nationale de l’Arbre est une opportunité annuelle de promouvoir le reboisement et la sensibilisation à l’environnement en RDC.
La participation active de TFM démontre son rôle de leader dans les pratiques minières durables.
De surcroît, ce projet de plantation d’arbres s’inscrit dans la stratégie environnementale globale de TFM, en alignement avec ses engagements ESG.

Selon plusieurs rapports, ce potentiel minier est à la base de la guerre qui sévit dans cette partie.
Consécutivement à cette situation, le professeur Dady Saleh propose le néo-mercantilisme, c’est-à-dire laisser des secteurs stratégiques tel que le secteur minier aux seuls congolais.
Nous donnons des contrats miniers aux étrangers pour faire de nous des commissionnaires, c’est inacceptable.
Et ces minerais qui serviront donc à la fabrication des armes pourrait au bout du compte faire respecter la RDC à l’échelle mondiale.
Nous devons utiliser notre intelligence, nous nous comptons comme si nous ne sommes pas en guerre.