Author: mines.cd

Joseph Kabila, président honoraire de la République Démocratique du Congo (RDC), a échangé avec Moise Katumbi, Président du Parti Ensemble pour la République.
Au menu de cette rencontre, plusieurs questions d’actualité, notamment la crise socio-économique que traverse la RDC.
Ces deux figures politiques influentes en RDC, ont exprimé une profonde préoccupation face à la gestion des ressources naturelles sous le régime de l’actuel Président Félix Tshisekedi, accusant son régime de mauvaise gouvernance et de pillage des richesses nationales, contribuant ainsi à la pauvreté persistante dans le pays.
Migrants illégaux libérés : Perusi fulmine et déclare la guerre à la DGM et à Kinshasa ☞ https://mines.cd/migrants-illegaux-liberes-perusi-fulmine-et-declare-la-guerre-a-la-dgm-et-a-kinshasa/Par ailleurs, des initiatives ont été entreprises pour récupérer les actifs miniers et pétroliers détenus par des acteurs controversés tels que l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, accusé d’enrichissement illicite en RDC.
Leur dénonciation fait aussi penser aux migrants chinois accusés de connivence avec certaines autorités dans l’exploitation illégale des minerais.

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a lancé une initiative majeure pour le développement économique du Grand Kasaï lors de sa visite dans la région, débutée le 24 décembre.
Lors de son discours, Félix Tshisekedi a annoncé qu’il avait mobilisé 50 millions de dollars américains pour relancer les activités de la MIBA.
Selon lui, cette initiative représente un pas significatif vers la création d’emplois pour la jeunesse de la région.
La relance de la MIBA est perçue comme un message d’espoir pour les habitants du Kasaï Oriental, qui ont souffert des conséquences économiques des années précédentes.
Avec un investissement significatif pour revitaliser une entreprise clé comme la MIBA, le Président espère redonner aux populations locales la confiance en l’avenir et favoriser un environnement propice à la croissance économique durable.

Au premier semestre de l’année 2024, la production de l’or en République Démocratique du Congo (RDC) a atteint 7 153,58 kilogrammes, production industrielle et artisanale combinée.
La plus grande part de cette production est plutôt industrielle, atteignant 6.462,61 kilogrammes.
D’après ces chiffres, la production artisanale a été l’un des socles de cette performance, avec une contribution à hauteur de 690,97 kilogrammes.
Le principal contributeur est la société Kibali Gold, avec 6.445,61 Kilogrammes, suivie de l’entreprise MCC qui a apporté une contribution de 17 kilogrammes.
Ces résultats reflètent également le potentiel minier exceptionnel du pays, ce qui positionnant la RDC comme un acteur clé dans la production aurifère mondiale.

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) s’apprête à poser un acte qui, une fois réalisé, constituerait une violation du décret portant fonctionnement du Fond Minier pour les générations futures (FOMIN).
Si le gouvernement congolais décide de détourner les fonds du FOMIN de leurs objectifs initiaux, il violerait inévitablement le décret portant fonctionnement du FOMIN, si l’on s’en tient à son article 7 qui stipule que « les ressources du FOMIN sont frappées d’indisponibilité à toutes dépenses courantes.
Si cette décision est maintenue par le gouvernement congolais, cela pourrait éroder la confiance des investisseurs étrangers.
Le FOMIN a été créé en 2019, certes, mais c’est en 2021 qu’il a été doté de ses dirigeants.
Il a pour mission principale de constituer des richesses matérielles et financières en nature ou en numéraire pour garantir l’après mines en faveur des générations futures.

La République Démocratique du Congo a connu un premier trimestre 2024 marqué par une production aurifère robuste.
Cette performance est principalement due à la contribution majeure de Kibali Gold, dont les activités représentent près de la totalité de la production industrielle.
Cette dynamique positive s’explique par la demande mondiale soutenue pour l’or, considéré comme une valeur refuge en période d’incertitude économique.
Néanmoins, la forte dépendance de la production aurifère congolaise vis-à-vis de Kibali Gold soulève des questions quant à la vulnérabilité du secteur face à d’éventuels chocs externes.
Il sied de dire que le secteur aurifère congolais a connu un excellent début d’année 2024, porté par la performance de Kibali Gold.

Les principaux marchés pour ces diamants congolais restent la Belgique et les Émirats Arabes Unis qui jouent un rôle crucial dans le négoce international.
D’autres pays comme l’Inde, la Chine et les États-Unis ont des parts beaucoup plus modestes dans les importations de diamants congolais.
La répartition des types de diamants exportés révèle une prédominance des diamants industriels, bien que les gemmes soient également significatives sur certains marchés.
En effet, la concentration des exportations vers la Belgique et les Émirats représente 96,2 % en volume et 94,9 % en valeur, mettant en lumière une faible diversification géographique.
Cela soulève des questions sur les opportunités d’élargir le marché et de renforcer la position de la RDC dans le commerce mondial des diamants.

« Je suis profondément choqué, depuis cet après-midi, après avoir appris que ces exploitants illégaux miniers chinois ont été frauduleusement libérés par la DGM.
Il promet son implication directe pour que les mains noires de Kinshasa et d’ailleurs soient démasquées car, à l’en croire, ces chinois devaient au-moins 10 millions à l’État congolais.
Par exemple, pour le seul cas de Karhembo, ces chinois y exploitent des minerais depuis 2019.
Nos experts et services d’assiettes estiment que ces chinois doivent plus de 10 millions à la province et au trésor public.
Ils étaient prêts à régulariser leur situation malheureusement, c’est encore par le Rwanda qu’ils viennent de s’échapper, en complicité avec notre service de migration », a-t-il expliqué .