Vers un mariage Rio Tinto et Glencore, deux géants miniers

Les géants miniers Rio Tinto et Glencore sont en discussions préliminaires en vue d’une éventuelle fusion, selon des sources proches du dossier.
Rio Tinto est réputé pour ses vastes réserves de minerai de fer, tandis que Glencore est un acteur majeur sur le marché du cuivre et du charbon.
L’histoire des relations entre Rio Tinto et Glencore est marquée par des rapprochements et des éloignements.
Depuis, les deux entreprises ont suivi des trajectoires divergentes, Rio Tinto se concentrant sur la transition énergétique et Glencore sur le développement de ses activités dans les métaux de base.
Rio Tinto, avec ses 103 milliards de dollars de capitalisation boursière, bénéficie actuellement d’un plan de croissance ambitieux, notamment dans le cuivre, le minerai de fer et le lithium.

Sud-Kivu : la société civile soutient les procès contre les miniers chinois illégaux

La série des procès contre les migrants chinois qui exploitent les minerais congolais dans l’illégalité se poursuit dans la province du Sud-Kivu.
Le procès réprendra le lundi prochain.
Selon le militant, la lutte du Gouverneur contre les mafieux miniers a exposé la complicité de certaines autorités à Kinshasa.
Il y a des milliers de chinois dans des forêts, à Bolebole, Mambatsi et Mungbele, dans le Haut-Uélé.
Si ces minerais ne profitent pas à la RDC aujourd’hui, qu’est-ce qu’on dira aux générations futures ?

RDC : la RDC vise désormais les investisseurs miniers saoudiens

La RDC entend être désormais de moins en moins dépendante de la Chine dans le secteur minier.
C’est ce qui ressort d’une interview accordée à Reuters par le Directeur de cabinet adjoint du ministre de Mines.
Outre l’Arabie Saoudite, la RDC entend collaborer également avec l’Union européenne et l’Inde, a-t-il ajouté.
Question, pour lui, de s’éloigner des coentreprises actuelles « qui sont fortement biaisées » en faveur des investisseurs.
La réalité actuelle est que le groupe CMOC reste le plus grand minier de cobalt au monde.

La production de diamants en RDC en hausse au troisième trimestre 2024

La République Démocratique du Congo (RDC) a connu une hausse de sa production diamantifère au cours des neuf premiers mois de l’année 2024.
Selon les données du ministère des Mines, le pays a extrait 6.986.930,64 carats de diamants, générant ainsi des revenus de 66.459.574,41 dollars américains (USD).
Cette production est principalement le fruit de l’exploitation artisanale qui représente environ 71% du volume total.
Les sociétés industrielles, dominées par SACIM (98%) et la MIBA (2%), ont également contribué à cette production.
La production artisanale, bien que majoritaire, pose néanmoins des défis en termes de traçabilité et de respect des normes environnementales et sociales.

CAMI : 45 jours aux exploitants miniers pour prouver la cession des parts sociales à l’État congolais

Dans un communiqué rendu public ce mercredi 15 Janvier 2025, le Cadastre Minier (CAMI) rappelle aux titulaires des droits miniers d’exploitation non en règle de présenter les preuves de la cession effective de 10% des parts ou actions de leur capital social à l’État congolais.
« Le Cadastre Minier, « CAMI » en sigle, rappelle les titulaires des droits miniers d’exploitation repris sur la liste ci-dessous que, sauf preuve contraire, les preuves de la cession de 10% des parts ou actions de leur capital social à l’Etat Congolais, conformément aux dispositions de l’article 71, littera d du Code Minier, n’ont pas été retracées dans ses registres », lit-on dans ce communiqué consulté par Mines.cd.
Selon le CAMI, ces titulaires des droits Miniers d’exploitation sont bien identifiées mais n’ont pas fourni les preuves de cette cession.
Ils ont donc 45 jours pour apporter les preuves.
Ci-dessus la liste des entreprises concernéesAzarias Mokonzi

Bukavu : 7 ans de prison pour les migrants illégaux chinois

Ils avaient été arrêtés avec, en leur possession,10 lingots d’or plus 400.000 dollars américains (USD) en liquide.
Aujourd’hui, le Tribunal de Grande Instance de Bukavu (TGI-Bukavu), vient de condamner les trois migrants illégaux chinois à 7 ans de prison chacun ainsi qu’à une amende de 600 000 USD.
Ils ont été reconnus coupables de plusieurs griefs, notamment l’exploitation illégale des minerais et le blanchiment de capitaux.
Pour la détention illégale de substances minérales, chaque accusé a été condamné à 2 mois de servitude pénale et à une amende de 100 000 USD, également payable en francs congolais.
Ces sanctions reflètent la volonté des autorités judiciaires de lutter contre les pratiques illégales dans le secteur des ressources naturelles.

Mali : Barrick Gold suspend ses opérations face à la pression gouvernementale

De son côté, Barrick conteste ces accusations et considère que les nouvelles réglementations ne devraient pas s’appliquer à ses opérations existantes.
Cette impasse a conduit à une situation de blocage, avec des exportations d’or interdites et des actifs saisis.
La suspension des opérations de Barrick au Mali entraine de lourdes conséquences.
Ce pays d’Afrique de l’Ouest est un important producteur d’or, et la mine de Loulo-Gounkoto représente une part significative de sa production.
Loulo-Gounkoto est l’une de plus grandes mines d’or de la planète et seul l’actif phare de Barrick, Carlin , au Nevada, fournit à l’entreprise basée à Toronto une production et des revenus supérieurs.

RDC: une ONG dénonce l’opacité dans la gestion de la redevance minière dans les ETD

Dans un rapport publié lundi 13 janvier 2025, l’ONG OCÉA, une organisation congolaise des écologistes et amis de la nature, a dénoncé l’opacité dans la gestion de la redevance minière dans les Entités Territoriales Décentralisées (ETD) en République Démocratique du Congo (RDC).
L’ONG note selon elle que l’argent issu de la redevance minière est affecté à des investissements inappropriés qui ne répondent pas à l’esprit de la législation en la matière.
« Dans certains ETD, les entreprises ne versent pas du tout la redevance.
Ce pendant, au niveau du bureau du Conseil Économique et Social, on veut voir clair.
Le Président de cette organisation, à l’occasion de cette présentation, a insisté sur le fait que les autorités doivent être informées sur comment se gère la redevance minière lorsqu’elle est donnée aux ETD.

Sud-Kivu: les FARDC empêchent les M23 d’occuper un gisement minier

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé dimanche dernier avoir empêché les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda de contrôler le gisement minier de Kabingo, une entité minière située dans la province du Sud-Kivu.
Selon le Porte-parole de l’armée, cela a été rendu possible grâce aux offensives lancées contre ces rebelles.
Partout là-bas, ils ont été repoussés et même plus récemment au niveau de Ngungu », a expliqué le Lieutenant-colonel Ndjike Kaiko.
Dans un récent rapport publié par les experts de l’ONU, il a été attribué aux rebelles soutenus par le Rwanda, l’exploitation illégale des minerais dans les entités qu’ils occupent.
Le rapport révèle que grâce à la redevance et aux taxes minières seules, la rébellion génère plus de 800.000 USD chaque mois, à Rubaya.

Mali : controverse autour de l’or généré par Barrick Gold Corp

La saisie par le régime militaire malien de l’or généré par Brick Gold Corp suscite de la controverse.
La décision a été mise en exécution depuis le 11 janvier, selon Bloomberg, qui cite une note de Barrick.
Les Porte-paroles de Barrick et du ministère malien se sont réservés de commenter ladite note.
Cependant, le 6 janvier, dans un communiqué rendu public, Barrick avait menacé de suspendre les travaux à la mine si les autorités maliennes ne cessaient pas de perturber les exportations et les opérations.
Alors que cette situation risque de metre à mal les relations du Mali avec les investisseurs étrangers, le régime militaire avait depuis novembre bloquée les expéditions de la mine.

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