Monde : La production de métaux de transition énergétique en Afrique Subsaharienne pourrait générer 2 milliards USD en 2050

Dans son rapport sur les perspectives économiques régionales, le Fonds Monétaire international FMI, a renseigné que d’ici 2050, la production de métaux nécessaires à la transition énergétique en Afrique subsaharienne pourrait générer 2 milliards des dollars américains.
De ce fait, le FMI fustige que la production de ces pays notamment le Benin, le Burkina Faso, le Cap vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo représentera 12 % de ce total.
D’après le FMI, « le boom est de bon augure pour l’Afrique subsaharienne » et que ladite région devrait en bénéficier davantage tout en investissant dans la capacité de transformation nationale.
Par ailleurs, l’organisation révèle que les changements technologiques rapides en particulier dans les batteries EV, pourraient, lu-t-on dans ce rapport, rendre certains minéraux obsolètes.
En évidence, la contribution des pays africains aux émissions de dioxyde de carbone (CO2) se situe entre 3 et 5 % des émissions mondiales.

L’impact de l’élection présidentielle USA sur le cours de l’or : une volatilité en marge de l’incertain

La veille des résultats de l’élection présidentielle américaine, le marché des métaux précieux, particulièrement celui de l’or, se trouve suspendu à un équilibre précaire.
Dans un tel scénario, les investisseurs chercheraient alors refuge dans les métaux précieux, propulsant leur valeur à de nouveaux sommets.
À l’inverse, une victoire de l’opposition démocrate pourrait calmer cette spéculation, mais le climat tendu rend le marché nerveux, hésitant.
La possibilité d’une attente prolongée avant de connaître le résultat final des élections américaines pourrait provoquer une volatilité accrue des cours de l’or.
Dans cette atmosphère où l’incertain domine, les métaux précieux apparaissent plus que jamais comme un refuge stratégique, le marché semblant prêt à un nouveau bond de l’or à la moindre étincelle d’instabilité.

Mali : deux mandats d’arrêt internationaux émis contre Mark Bristrow et Cheik Abbas Coulibaly pour « blanchiment de capitaux »

C’est le début de la chasse à l’homme au Mali.
En effet, le Pôle économique et financier est un organe étatique, créé en 2023 et qui a pour mission de lutter contre la corruption et le blanchiment des capitaux.
La production annuelle des différents sites du vaste complexe industriel aurifère est estimée à 19,4 tonnes du précieux métal.
Ces détentions s’inscrivent dans le cadre de renégociations des conventions minières en vigueur au Mali entre le régime au pouvoir et les opérateurs miniers du pays.
Le site Loulo-Gounkoto est aujourd’hui détenu à 80 % par le géant d’or Barrick et à 20 % par les autorités maliennes.

RDC : Sur les 35 milliards USD de chiffre d’affaires réalisés par ses partenaires, la Gécamines « n’a reçu que 564 millions USD de royalties, soit 1,6% » (IGF)

L’Inspection générale des finances (IGF) de la République démocratique du Congo, dans un rapport révélé samedi, pointe de nombreuses irrégularités dans la gestion de la société publique minière Gécamines, ayant provoqué la perte selon elle de centaines de millions de dollars.
Le gendarme des finances se penche aussi sur le « contrat chinois », dit « contrat du siècle » signé en 2008 par lequel la Chine, en échange de l’exploitation minière, réalise des infrastructures.
L’IGF estime qu’il n’y a eu « aucun suivi sérieux des investissements à charge des partenaires chinois et des revenus générés par l’entreprise commune Sicomines ».
Une révision promise au nom des Congolais qui, déplorait-il, « croupissent toujours dans la misère ».
Le sous-sol de la RDC regorge de minerais, le pays étant notamment le premier producteur mondial de cobalt et le premier producteur africain de cuivre.

RDC : Metalkol, KCC, Mumi… ces sociétés de Glencore visées par une série d’enquêtes pour corruption et blanchiment des capitaux

La cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) veut diligenter des enquêtes à charge des sociétés minières Metalkol, KCC et Mumi – toutes basées en République démocratique du Congo – pour « corruption et blanchiment des capitaux » après que le géant minier Glencore – groupe auquel elles appartiennent – ait reconnu avoir corrompu notamment des fonctionnaires congolais pour obtenir des gisements et des blocs pétroliers à vil prix.
« Nous sollicitons l’implication du gouvernement de la République pour obtenir copie du rapport d’enquête et/ou des acte d’arrangement entre ces juridictions et Glencore aux fins de permettre aux services congolais d’application de la loi, chacun en ce qui le concerne, de diligenter des enquêtes en interne à charge des fonctionnaires impliqués et des sociétés du groupe Glencore en République démocratique du Congo pour corruption et blanchiment des capitaux.
Ces pièces permettront notamment à la CENAREF d’approfondir les enquêtes déjà lancées relativement aux faits susvisés », a écrit Adler Kisula de la CENAREF à Rose Mutombo, ministre de la justice.
http://138.68.177.71/corruption-par-glencore-pour-obtenir-des-contrats-miniers-et-petroliers-a-vil-prix-victime-la-rdc-exige-reparation/Au cours de cette année, Glencore a reconnu devant la justice américaine avoir versé plus de 100 millions USD de pots de vin à des fonctionnaires au Brésil, au Nigéria, en République démocratique du Congo et au Venezuela, pour, soit obtenir des contrats pétroliers et miniers, soit éviter des audits gouvernementaux, soit faire obstruction à la justice.
Pour mettre fin à ces enquêtes, Glencore a accepté de payer à la justice américaine la somme de 700 millions USD de pénalité pour avoir corrompu des fonctionnaires étrangers dans sept pays différents pendant plus de 10 ans.

RDC-USA : « Les contrats signés dans le secteur minier doivent bénéficier aux congolais », insiste un émissaire du président américain

À l’issue de sa visite, il a déclaré que la signature des contrats miniers doivent bénéficier à la population congolaise.
« Les contrats signés dans le secteur minier doivent bénéficier aux congolais », a-t-il déclaré.
http://138.68.177.71/les-usa-en-quete-de-positionnement-sur-lexploitation-du-cobalt-et-du-lithium-congolais/Amos Hochstein a fait savoir que la RDC est un pays stratégique important au vue de la transition énergétique mondiale de l’heure.
« Ce que nous faisons, c’est de dire à la RDC de s’assurer que les contrats signés respectent un certain nombre de conditions », a-t-il fait remarqué.
Et donc nous devons gérer les ressources énergétiques que nous avons aujourd’hui pour s’assurer que nous avons une fourniture suffisante pour que l’économie mondiale puisse fonctionner.

Sud South, centre de négoce de Musompo… l’entreprise générale du cobalt rappelle detenir le monopole sur la traçabilité de l’exploitation artisanale

Ce 2 décembre 2022, l’entreprise générale du cobalt (EGC) va totaliser 3 ans depuis son lancement officiel.
En face d’elle, une société privée (Sud South) voit le jour et réussit à remporter le marché du centre de négoce de Musompo – lieu de transaction et de référence dans la chaine d’approvisionnement des minerais – dans la province capitale du cobalt, le Lualaba.
« Ainsi, les minerais achetés par EGC dans la zone de couverture du centre de négoce avec les minerais issus des sites encadrés par EGC seront stockés dans nos dépôts ».
La réalité exposée, en introduction de votre propos, explique les difficultés auxquelles fait face le contrat de cette société privée.
Le centre de négoce est, selon notre compréhension et notre modèle, un mécanisme pour renforcer la traçabilité des minerais et, ne vide pas EGC de sa mission ».

Exploitation artisanale de minerais stratégiques : Remis à l’ITIE pour publication, l’accord EGC – Trafigura « ne viole pas les lois sur la concurrence »

Axé sur le financement et la commercialisation de minerais de l’exploitation artisanale, le partenariat EGC – Trafigura « ne viole pas les lois sur la concurrence », martèle cette société publique qui détient le « monopole » de tracer l’artisanat minier en République démocratique du Congo.
Elle se demande « comment justifier que seules les entreprises congolaises appartenant au Portefeuille de l’Etat fassent l’objet de demande de transparence sur les aspects commerciaux de leurs contrats tandis que les groupes internationaux brassant des volumes bien plus importants en seraient soustraits ».
« Partenariat à la volonté du Gouvernement »Le directeur général de l’EGC, M. Jean-Dominique Takis Kumbo, a déclaré le jour de la signature de cet accord que c’est un partenariat « qui répond à la volonté du Gouvernement » congolais.
« L’annonce de ce jour est très importante pour le secteur du cobalt artisanal congolais.
Ce partenariat répond à la volonté du Gouvernement, à travers son initiative pour la défense et la promotion de la production artisanale nationale.

Chiffré à près de 80 milliards USD, Fortescue menace de quitter la RDC à défaut d’un accord avec le gouvernement sur le grand Inga

Selon les informations recueillies par MINES.CD, ce projet d’hydroélectricité et d’hydrogène vert de développement sur le fleuve Congo devrait produire environ 40 gigawatts d’électricité.
Cette production serait similaire à près d’un quart de la capacité totale actuelle sur le continent africain.
Cependant, il y a dix ans, la Société financière internationale, branche de prêt privée de la Banque mondiale, estimait le coût du projet à 80 milliards de dollars américains .
Nous pouvons fournir la gestion experte sur laquelle ils comptent pour mener à bien le projet », a déclaré John Andrew Henry Forrest.
« Le développement serait le plus grand projet en Afrique ce jour.

Au sommet du nouveau pacte financier mondial, Sama Lukonde appelle à plus d’investissements dans le secteur énergétique en RDC

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a lancé ce jeudi 22 juin un appel à plus d’investissements en RDC notamment dans le secteur énergétique.
Jean-Michel Sama Lukonde a présenté les opportunités qu’offre la République démocratique du Congo en tant que « pays solution sur les questions climatiques ».
Et nous espérons que vous serez à côté pour atteindre cet objectif », a ajouté Jean-Michel Sama Lukonde.
Du sommet pour un nouveau pacte financier mondialOrganisé par la France, le sommet pour un nouveau pacte financier mondial se tient les 22 et 23 juin 2023, au Palais Brongniart, à Paris.
Ce sommet vise ainsi à faire un point d’étape sur « toutes les voies et moyens d’accroître la solidarité financière avec le Sud ».

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