Le Conseil de sécurité de l’ONU renouvelle d’un an le mandat de la MONUSCO

Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté, vendredi 20 décembre, la Résolution 2765, renouvelant d’un an le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Maputo a salué la mise en œuvre de ce texte et encourage la mise en œuvre d’une collaboration avec le Gouvernement de la RDC et la MONUSCO.
La Mozambique appelle à la contribution des organisations comme l’Union africaine, la SADC et autres pour la paix en RDC », a fait savoir le représentant de la Mozambique au Conseil de sécurité de l’ONU.
Le Royaume Uni a invité les parties en conflit à ne pas faire obstacle à la mission de la MONUSCO.
La Chine, elle, a indiqué avoir toujours défendu le rôle que joue la mission onusienne pour le retour de la paix en RDC.

Pénurie d’eau potable à Biakato depuis plusieurs jours

Des milliers de personnes déplacées installées à Biakato dans la chefferie de Babila Babombi au territoire de Mambasa (Ituri) sont dépourvus d’eau potable depuis trois semaines.
La sècheresse qui frappe cette région est à la base de cette pénurie en eau potable, rapporte la coordination de la protection civile de l’Ituri.
Plusieurs sources d’eaux aménagées par certaines ONG et des particuliers ne produisent pas d’eaux suffisantes pour répondre à la demande de la population.
Tous sont obligés de parcourir des dizaines de kilomètres à l’intérieur de la forêt à la recherche de l’eau sans garantie de sa pureté.
Son coordonnateur Robert Ndjalonga demande aux services spécialisés d’assurer la sécurité de la population à la recherche de l’eau dans cette cité de Biakato.

L’attrait du tatouage chez les jeunes et les risques pour la santé ?

La pratique du tatouage a gagné en popularité en RDC depuis plusieurs années, particulièrement auprès des adolescents et des jeunes adultes.
Les jeunes des grandes villes arborent d’ailleurs souvent pour des tatouage permanent, pourtant le tatouage demeure encore aujourd’hui pour certaines familles et communautés le signe d’une déviance chez les jeunes.
De plus, il semble encore associé à certains groupes de personnes, tels les malfaiteurs, prostituées, les prisonniers ou les utilisateurs de drogues.
Mais pourquoi les jeunes Congolais préfèrent se tatoués ?
et quel risque à le tatouage pour la santé ?

Le langage sexiste

Dans cet épisode, nous décortiquons les ressorts du langage sexiste, un langage stéréotypé qui a tendance à négliger, à humilier ou à délégitimer les gens sur base de leur sexe.
Ce langage, ancré dans nos traditions, cible particulièrement les femmes en RDC.
Comment reconnaître ce langage?
Quel risque il représente et surtout comment le déconstruire?
Pour en parler, deux invités :- Anny Modi, activiste pour les droits des femmes- Michel Bisa, professeur des universités.

15 cas de rage enregistrés au cours de l’année 2024 à Bunia

Cependant, moins d’un tier seulement ont été vaccinés contre la rage cette année, déplore l’ingénieur Fiston Kabaseke.
“On a vacciné 915 chiens cette année et on a enregistré au moins 305 cas de morsure des chiens et chats, parmi lesquels on a déploré 15 cas de rage.
Mais ils n’ont pas la culture de les vacciner contre les maladies telles que la rage”, explique-t-il.
Le chef de la division provinciale de la pêche et élevage en Ituri exhorte ces propriétaires des chiens et des chats à faire vacciner leurs animaux contre la rage.
L’ingénieur Fiston Kabaseke appelle le gouvernement provincial et les organisations humanitaires à leur faciliter l’accès au vaccin contre la rage.

Haut-Katanga : au moins 19 morts dans un accident de circulation sur la route de Mitwaba

Au moins 19 personnes ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu mercredi 18 décembre dans l’après-midi à 19 kilomètres de Mitwaba centre, dans le territoire de Mitwaba, province du Haut-Katanga.
Elles partaient de Lubumbashi pour Malemba Nkulu dans la province du Haut-Lomami.
Des blessés sont internés à l’hôpital général de référence de Mitwaba où ils n’ont pas assez des médicaments pour la prise en charge », rapporte Patrice Kishimba, élu provincial de Mitwaba.
Il évoque également les difficultés qu’éprouve l’hôpital pour évacuer des rescapés, faute d’ambulance dans la zone de santé de Mitwaba.
« Je venais d’échanger avec l’administrateur du territoire en charge des finances, il me parle de 19 morts dont 9 hommes, 6 femmes, 4 enfants.

Tshopo : les communautés Mbole et Lengola signent un accord de paix

Les communautés Mbole et Lengola de la province de la Tshopo ont officiellement mis fin à leurs différends en signant, jeudi 19 décembre, un acte d’engagement pour la paix.
Cet accord a été conclu à l’issue du forum pour la paix, la réconciliation et le développement de la province de la Tshopo, organisé du 17 au 19 décembre.
»Devant l’assistance, les deux représentants se sont serré la main et embrassés, symbolisant la fin des hostilités et leur réconciliation.
C’est depuis octobre 2022 qu’un conflit avait éclaté entre les communautés Mbole et les Lengola.
Des écoles, des maisons d’habitation et d’autres infrastructures socio-économiques avaient été détruites lors des accrochages entre Mbole et Lengola.

Treize écoliers foudroyés dans la chefferie de Bashu (Beni)

Treize écoliers de l’école primaire Masulukwede-Kanyihunga dans la chefferie de Bashu, territoire de Beni, ont été foudroyés alors qu’une pluie torrentielle s’abattait jeudi 19 décembre dans la zone.
Un enfant, dans la commune de Mangina, a aussi été frappé par la foudre, mais malheureusement ce dernier est décédé sur-le -champ.
Ce vendredi matin, leur état de santé est rassurant, précise Gérard Kasereka Ngesera, qui lance également un appel d’urgence pour la mise en place d’un paratonnerre dans cette école.
Par ailleurs, dans la commune de Mangina, située à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Beni, une mère et son bébé de trois ans ont également été frappés par la foudre.
Les occupants ont passé la nuit dans des maisons d’accueil.

Ituri : au moins 55 000 personnes affectées par les dégâts de l’inondation du lac Albert

Plus de 55 000 personnes sont affectées par les dégâts de l’inondation du lac Albert entre août et novembre 2024, dans la province de l’Ituri.
Selon cette structure, des centaines des maisons d’habitations, des écoles et des milliers d’hectares de champs ont été détruits par les eaux du lac Albert.
Les chefferies de Wagongo dans le territoire de Mahagi, de Bahema Banywagi dans le territoire de Djugu et de Walendu Bindi dans le territoire d’Irumu sont les plus touchées par cette catastrophe naturelle.
Des milliers de personnes dont les maisons ont été détruites vivent dans des conditions déplorables, parfois sans abris.
Cette situation est également à la base de la non-scolarisation de centaines d’enfants à la suite de l’envahissement de leurs écoles par les eaux du lac.

Plusieurs projets d’entrepreneuriat contribuent à l’assainissement de Goma

La ville de Goma dénommée « ville touristique » fait figure de modèle en RDC en ce qui concerne l’assainissement.
C’est grâce aux efforts conjugués de la communauté locale à travers plusieurs projets d’entrepreneuriat dans ce domaine.
L’une des associations pionnières dans l’assainissement à Goma, Femmes unies pour le développement endogène et intégral (FUDEI), salue les avancées déjà enregistrées et note entre autres défis, la gestion des immondices dans les lieux publics notamment les marchés.
C’est entre autres la transformation des déchets plastiques en pavés de construction ainsi que de tuyaux PVC.
D’autres font la transformation des déchets divers soit en emballages biodégradables, soit en fils de tissages de paniers mais aussi des objets d’arts.

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