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Trente-sept maisons résidentielles et commerciales ont été calcinées à la suite d’un incendie qui s’est déclaré le mardi 24 décembre à Nyabibwe-Centre dans le territoire de Kalehe (Sud-Kivu).
L’incendie a été causé par une batterie d’accumulateur d’énergie, selon le président du bureau de coordination du Cadre de concertation territorial de la société civile de Kalehe, Delphin Birimbi.
« Seize maisons d’habitation ont été calcinées avec tous les biens et 21 maisons commerciales avec toutes les marchandises, y compris le hangar du marché, ont été aussi calcinés.
Six maisons et des bornes fontaines détruites lors de différentes interventions.
Etant donné que cet événement malheureux venait de laisser plusieurs familles sans résidence, nous appelons les gouvernements provincial et national, les différents partenaires et les personnes de bonne volonté à venir en aide à cette population », a plaidé Delphin Birimbi.

Le ministre d’État en charge de la Justice a instruit le procureur général près la Cour d’appel du Kasaï Central de prendre des mesures judiciaires contre les responsables provinciaux de l’Office des routes et de l’Office des voiries et drainage.
Selon un communiqué émis par le cabinet du ministre de la Justice, cette injonction vise à garantir que justice soit faite et que les fonds publics soient utilisés conformément à leur objectif initial.
Le détournement allégué concerne des ressources financières allouées à un projet crucial pour la protection de l’environnement et des infrastructures locales, ce qui soulève des préoccupations quant à l’intégrité des responsables impliqués.
La lutte contre la corruption est devenue une priorité pour le gouvernement congolais, qui s’efforce d’améliorer la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics.
Cette affaire suscite également un grand intérêt au sein de la population, qui attend que justice soit rendue.

Cette violence est aggravée par des tensions intercommunautaires dans d’autres régions, comme à l’Ouest et dans la province de la Tshopo.
Un appel à une nouvelle approcheDans ce contexte, les évêques de la CENCO affirment que « la guerre et la diplomatie ont montré leurs limites ».
La réconciliation par la miséricordeEn s’appuyant sur le message du Pape François pour la 58e Journée mondiale de la paix, la CENCO exhorte à une démarche de réconciliation fondée sur la miséricorde et la fraternité humaine.
Les évêques reconnaissent que « le chantier est immense et les défis nombreux », mais ils réaffirment leur foi en la possibilité d’une paix durable pour la RDC et ses pays voisins.
Aussi, l’appel de la CENCO pour un pacte social pour la paix est une invitation à l’unité, à la solidarité et à l’engagement collectif.

La situation sécuritaire à Lubero, au Nord-Kivu, s’est considérablement détériorée ces derniers jours, marquée par des accusations de pillage et des affrontements violents entre les forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise (RDF).
Ce sont les agresseurs qui pillent les fermes et les champs abandonnés par de paisibles citoyens », a-t-il déclaré.
Ce témoigne illustre aussi des cas des délinquance dans le rang des troupes, qui échappent quelques fois au contrôle de leurs commandants.
L’intensification des combats a entraîné un afflux massif de personnes déplacées, notamment des femmes, des enfants et des personnes âgées, fuyant les villages de Kaseghe, Alimbongo, Ndoluma et Kitshombiro.
Bien que certains aient trouvé refuge chez des familles d’accueil, la majorité se retrouve dans des conditions précaires, abrités dans des églises, des hangars, des marchés et des écoles.

Le gouverneur militaire de l’Ituri, Johnny Luboya dresse un bilan globalement positif de la situation sécuritaire dans sa province en cette année finissante.
Invité de Radio Okapi, il reconnait que seul le territoire de Djugu qui reste le ventre mou de cette province :« Le bilan est positif parce que nous avions avant toute la province de l’Ityuri qui était insécurité mais maintenant le grand problème que nous avons c’est dans le Djugu.
Pour une paix durable, Général Johnny Luboya exhorte les Ituriens à se pardonner et à se réconcilier entre eux.
Cet officier militaire salue l’apport de la MONUSCO dans le travail de rétablissement de la paix dans cette province tout au long de l’année 2024.
Général Johnny Luboya s’entretient avec Martial Kiza Byamungu:/sites/default/files/2024-12/09._251224_bunia_invite_progou_gen_luboya-web.mp3