Masisi-Centre de nouveau sous occupation du M23

La cité de Masisi-Centre est repassée sous occupation des rebelles du M23 depuis la matinée de ce jeudi 9 janvier, à l’issue des affrontements ayant opposé cette rébellion soutenue par le Rwanda aux FARDC et Wazalendo.
Les militaires FARDC et les Wazalendo ont passé nuit à Masisi-Centre, d’où ils avaient délogé les rebelles du M23.
Ces derniers, qui campaient toujours dans les environs, selon des sources locales, ont relancé l’attaque à partir de 9 heures locales.
Par ailleurs, d’autres affrontements ont été signalés, ce même jeudi dans la matinée sur des collines autour de Bweremana, groupement Mupfunyi Shanga et dans la localité de Mweso, groupement de Bashali Mokoto, indiquent des sources locales.

Le réseau Regard du peuple exhorte Félix Tshisekedi à « renoncer au changement de la constitution »

Le Regard citoyen du peuple a appelé, mercredi 8 janvier à Kinshasa, le Président de la République à abandonner son projet de changement de la constitution.
Pour ce réseau, le changement de la constitution constitue non seulement une violation de celle-ci, mais aussi un danger pour le pays qui traverse des moments difficiles, notamment sur le plan sécuritaire.
« Les forces sociales estiment que le changement de la constitution dans notre pays est une question qui viole la constitution en elle-même étant donné que, dans le corps de la constitution, du début jusqu’à la fin, on ne parle nullement du changement de la constitution.
Le réseau estime que nous ne pouvons pas permettre que quelque chose qui ne figure pas dans la constitution devienne une nouvelle règle qu’on impose à tout un peuple.
Cependant, Jean-Pierre Samba s’est dit favorable à la notion de révision de certains articles de la constitution, « parce qu’on ne peut pas refuser une révision de la constitution à un peuple qui veut la réviser ».

Inongo : les conseillers communaux non payés depuis 12 mois

Dans une interview accordée à la presse mardi 7 janvier, les conseillers communaux d’Inongo (Maï-Ndombe) ont affirmé ne pas percevoir leurs salaires depuis 12 mois.
Les défis sont les mêmes dans tous les trois conseils communaux de la ville d’Inongo depuis leur existence, en 12 mois.
Le conseil communal de Bonse, par exemple, loue son unique siège mais il ne parvient pas à payer le loyer.
Selon lui, les conseillers communaux se disent tiraillés entre leur statut d’élus du peuple et leur survie.
Ne sachant à quel saint se vouer, il en appelle à la responsabilité du niveau central« En tout cas travaillons dans des conditions très difficiles.

Mai-Ndombe : les enseignants réclament leurs salaires de décembre 2024

Les enseignants du secteur public de la province du Mai-Ndombe ont manifesté, mercredi 8 janvier dans les rues de la ville d’Inongo, chef-lieu de la province pour réclamer leurs salaires de décembre dernier.
Ces manifestants ont accusé le CARITAS CONGO de leur priver le salaire pendant les jours de fête de fin d’année.
La CARITAS devait nous payer deux mois sur toute l’étendue de la province de Mai-Ndombe.
Ces manifestants ont par ailleurs demandé que leurs salaires soient transférés via une autre banque plus accessible et fiable que CARITAS pour éviter tout désagrément à la prochaine.
Radio Okapi a tenté sans succès de joindre les responsables de la CARITAS, section du Maï-Ndombe à ce sujet.

Beni : la société civile lance la campagne contre des « diplômes sans compétences »

Neuf organisations de la société civile de Beni (Nord-Kivu) ont lancé mardi 7 janvier, la « campagne de lutte contre les diplômes sans compétences ».
Selon cette coalition de la société civile, cette initiative vise à sensibiliser les élèves dans différentes écoles de la place sur le danger d’une mauvaise orientation ou du changement d’option au degré terminal.
Selon ces acteurs de la société civile, la plupart d’élèves qui arrivent au terme du cycle secondaire n’ont pas assez de compétences.
Samuel Don Katembo Sekanabo, point focal de cette coalition indique que cette campagne a été conçue sur la base d’une analyse et une étude de mouvement d’élèves dans les classes terminales.
Ces organisations de la société civile disent redouter que cette situation puisse favoriser le chômage faute de qualification nécessaire de ces élèves les jours à venir.« ».

Haut-Uele : reprise timide des activités à Sambia après des affrontements entre Zande et Logo

Les activités socio-économiques ont timidement repris, mercredi 8 janvier, dans la localité de Sambia, située à 50 KM de la cité de Faradje (Haut-Uelé).
Ce retour à la normale est consécutif au déploiement dans la zone des militaires des FARDC pour stopper les violences intercommunautaires.
Cela au lendemain des violences communautaires qui ont éclaté entre les communautés de Zande et Logo, qui se disputent le centre commercial de Sambia, situé en territoire de Dungu.
Selon certaines sources, presque toutes les activités économiques étaient paralysées ce matin, des maisons de commerce vandalisées et le trafic timide sur le tronçon Sambia-Faradje.
Plus de 40 000 personnes en majorité des femmes et des enfants avaient fui la zone.

Des combats FARDC-M23 signalés sur plusieurs fronts de Masisi

Des combats ont opposé, dans la matinée de ce jeudi 9 janvier, l’armée congolaise et les combattants Wazalendo aux rebelles M23, appuyés par le Rwanda, dans plusieurs localités du territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Ils se sont déroulés notamment autour des collines de Ndumba, Kiluku, Bwanga et Lukala, sur l’axe Bweremana, dans le groupement Mupfunyi-Shanga, ainsi que dans la localité de Mweso, groupement Bashali Mokoto.
A Mupfunyi Shanga, ces combats se déroulent dans les villages faiblement peuplés.
Les activités scolaires y ont été paralysées tout l’avant-midi de ce jeudi.
Certaines sources parlent de deux civils (un enfant et un homme), qui ont été grièvement blessés par balles.

Masisi : au moins 9 morts lors des combats entre FARDC et M23 en une semaine

Au moins neuf personnes sont mortes, en une semaine, à la suite des combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et le M23, en territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Selon des sources sur place, parmi ces victimes il y a un infirmier, une femme déplacée ainsi que 6 enfants.
Alors que tous les bureaux de l’administration de Masisi-centre ont été vandalisés et pillés, indiquent les mêmes sources.
Entre-temps, les conditions sécuritaires se dégradent dans cette partie du pays à la suite des affrontements entre belligérants.
Des sources rapportent en outre que les voyageurs sont victimes des pillages des hommes en armés mais également soumis à une multiplicité de barrières ainsi que toute sorte de tracasseries et arrestations arbitraire.

Lubero : le M23 attaque une position des FARDC à Kyulo et Timbo Timbo

Des affrontements ont repris ce jeudi 9 janvier dans la matinée dans le sud du territoire de Lubero (Nord Kivu), entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
Selon des sources locales et sécuritaires, les rebelles ont attaqué les positions des Forces armées de la RDC (FARDC) dans les villages de Kyulo et Timbo Timbo, à plus de 50 kilomètres de Lubero centre.
Les mêmes sources affirment également que ce mercredi 8 janvier, une bombe larguée par les rebelles du M23 a fait un mort, à Kavugha Vugha, village situé à 35 kilomètres de Lubero centre.
Des sources militaires congolaises ont confirmé ces attaques, sans en donner d’amples détails.
Ces combats s’observent après trois jours d’accalmie relative sur les différentes lignes de front entre les FARDC et les rebelles du M23 au Sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu).

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