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Le porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), le général Sylvain Ekenge, a confirmé, ce jeudi soir 9 janvier, la réoccupation de Masisi-Centre par la rébellion du M23.
Le porte-parole des FARDC a cependant rassuré sur la détermination de l’armée à libérer les parties occupées.
On peut perdre une bataille, mais la victoire finale sera congolaise, je vous assure », a déclaré le général Ekenge face à la presse.
Plusieurs sources locales rapportaient déjà ce jeudi après-midi à Radio Okapi que la cité de Masisi-Centre était repassée sous occupation des rebelles du M23 depuis la matinée, à l’issue des affrontements ayant opposé cette rébellion soutenue par le Rwanda aux FARDC et Wazalendo.
Les militaires FARDC et les Wazalendo ont passé nuit à Masisi-Centre, d’où ils avaient délogé les rebelles du M23.

« Au moins 3 000 à 4 000 soldats de la RDF sont restés déployés dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi.
Fin octobre 2024, les troupes de la RDF ont également soutenu l’avancée du M23 dans le territoire de Walikale.
Chaque unité du M23 était supervisée et soutenue par les forces spéciales de la RDF », peut-on lire dans ce rapport transmis au Conseil de sécurité de l’ONU.
La RDF a continué d’apporter un soutien systématique au M23 et de contrôler de facto ses opérations, ont-ils ajouté.
« Le Groupe d’experts a continué de rassembler des preuves sur l’utilisation par le M23 et la RDF de technologies et de matériel militaires sophistiqués.

FM: Kinshasa 103.5 :: Bunia 104.9 :: Bukavu 95.3 :: Goma 95.5 :: Kindu 103.0 :: Kisangani 94.8 :: Lubumbashi 95.8 :: Matadi 102.0 :: Mbandaka 103.0 :: Mbuji-mayi 93.8

Deux anciens seigneurs de guerre de l’Ituri, déjà visés par des sanctions de l’ONU, Thomas Lubanga et Yves Kawa Panga Mandro ont joué un rôle clé dans le renforcement de la collaboration entre la coalition AFC-M23 et des milices de l’Ituri comme le groupe Zaïre/ADCVI, rapporte le Groupe d’experts des Nations Unies pour la la République démocratique du Congo (RDC).
D’après les enquêtes des experts onusiens, cette mobilisation et collaboration à grande échelle avec la coalition AFC-M23 a démarré entre juin et juillet 2024 et s’est accélérée depuis août de la même année, des réunions fréquentes ayant eu lieu dans divers endroits en Ouganda.
C’est à la suite d’une plainte déposée par l’armée à l’Auditorat militaire supérieur de l’Ituri.
Quant à Yves Kawa Panga Mandro, la cour militaire de la Province Orientale l’avait condamné le 13 août 2014 à Kisangani, à 9 ans de servitude pénale principale.
Pour les mêmes faits, Yves Kawa avait été condamné au premier degré, en 2006, à 20 ans de prison par le tribunal militaire garnison de l’Ituri.