Nord-Kivu : OCHA alerte sur la dégradation de la situation humanitaire

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) a publié, vendredi 10 janvier, un communiqué alertant sur la détérioration continue de la situation humanitaire dans la province du Nord-Kivu.
Bruno Lemarquis, Coordonnateur humanitaire en RDC, a exprimé son « profond désarroi » face à l’ampleur des déplacements de populations et des violences dans cette province.
Les femmes et les enfants étant les premières victimes de ces affrontements.
Il a rappelé l’importance du respect des droits humains et du droit international humanitaire :« Au nom de la communauté humanitaire, je condamne fermement ces violences contre les civils et les humanitaires.
Toutes les parties au conflit doivent se conformer au respect du droit international humanitaire et des droits humains.

Tensions communautaires à Dungu : hôpitaux désertés et activités paralysées

Depuis une semaine, le territoire de Dungu, dans la province du Haut-Uélé, est marqué par des tensions communautaires entre les communautés Logo et Zande.
À Dungu-centre, les tensions ont poussé des dizaines de malades à abandonner leurs lits d’hôpital.
Nous, en tant qu’acteurs de la société civile, sensibilisons la population pour que tout revienne à la normale.
»Face à cette situation, les acteurs de la société civile multiplient les campagnes de sensibilisation pour encourager la cohabitation pacifique entre les communautés Logo et Zande.
La société civile demande au gouvernement de régler de toute urgence ce problème de conflit de limite territoriale qui oppose les deux communautés.

Consommation de drogue par des enfants déplacés de Bunia : “une bombe à retardement”

Des centaines d’enfants déplacés, en âge scolaire, errent chaque jour dans les rues de Bunia (Ituri), consommant des stupéfiants.
Selon cette organisation, cette situation est en train de détruire toute une génération d’enfants, qui deviennent, selon ses termes, « une bombe à retardement » pour la société.
Une vie d’errance et de dépendanceCes enfants, souvent en groupe, sillonnent les rues de la ville, demandant de l’argent ou de la nourriture devant des commerces, des banques ou des supermarchés.
Mais moi je ne me drogue pas.
« Ce qu’on a constaté est qu’on peut réinsérer les enfants à l’école, mais les parents ont tendance à montrer aux enfants que mieux vaut venir dans la rue que d’aller à l’école », déplore-t-elle.

Flambée des prix des denrées alimentaires à Beni : les habitants s’inquiètent

Les prix de certaines denrées alimentaires connaissent une hausse significative sur les marchés de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, depuis environ une semaine.
Une situation qui inquiète les habitants, déjà confrontés à des conditions de vie difficiles.
Un carton de 15 kg, qui coûtait 75 000 Francs congolais (FC), est désormais vendu entre 90 000 et 100 000 FC.
Cette flambée des prix s’accompagne d’une rareté du produit sur les étalages.
»Le prix des oignons a également grimpé.

Embuscade décisive : Les Wazalendo infligent un coup dur au M23 dans le territoire de Rutshuru

Ce vendredi 10 janvier 2025, une opération audacieuse menée par les jeunes combattants Wazalendo du mouvement CMC a conduit à une embuscade réussie contre un convoi du M23 sur l’axe stratégique Tongo-Kanaba, dans le territoire de Rutshuru.
Ce convoi, composé de trois véhicules, dont un Land Cruiser, était en route vers Kitshanga, dans la région de Masisi, lorsque les forces Wazalendo ont attaqué.
Une attaque cibléeLe Général Dominique Kamanzi, à la tête du mouvement CMC/VDP, a confirmé que l’opération avait abouti à la destruction du Land Cruiser, infligeant ainsi un coup sévère aux rebelles du M23.
Cette action s’inscrit dans une série de succès récents pour les forces loyalistes, qui ont déjà reconquis des localités stratégiques comme Ngungu et d’autres villages clés dans le territoire de Masisi.
La détermination des Wazalendo et des FARDC est en train de porter ses fruits, renforçant l’espoir d’une stabilisation de la région face aux menaces persistantes des groupes armés.

Maniema : les frais de la formation professionnelle fixés à 32 000 francs congolais par trimestre

Les frais pour la formation professionnelle au Maniema s’élèvent désormais à 32 000 francs congolais par trimestre et par apprenant.
Mwamba Bitulu Ramazani, responsable de la province éducationnelle de la formation professionnelle au Maniema, a annoncé la fixation de ces frais mercredi 8 janvier, lors de la cérémonie du lancement officiel de cet arrêté à Kindu.
Aussi, a-t-il appelé les chefs d’établissements et des centres de formation professionnelle au respect de ces frais pour relever les défis de fonctionnement de la formation professionnelle au Maniema.
Ceux qui sont concernés sont les animateurs, nous disons les gestionnaires des instituts et centres de formation professionnelle au Maniema.
Nous sommes à 32 000 francs congolais par trimestre, par apprenant », a expliqué le responsable de la province éducationnelle de la formation professionnelle ».

Appui du Rwanda au M23 : la RDC dénonce le « silence accablant » de la communauté internationale

Plusieurs pays à travers le monde ont récemment élevé la voix pour condamner le Rwanda, accusé de soutenir le groupe rebelle M23, actif dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Même des alliés traditionnels du Rwanda, comme la Grande-Bretagne, ont dénoncé la prise de Masisi par le M23, appuyé par Kigali.
Un plaidoyer pour des sanctions cibléesLors de son intervention, Thérèse Kayikwamba a parlé des démarches entreprises par la RDC pour obtenir des sanctions contre le Rwanda.
Elle a également souligné la nécessité de punir le Rwanda dans le cadre des mécanismes existants du Conseil de sécurité et du comité des sanctions.
La ministre a reconnu la frustration de la RDC face à l’inaction de la communauté internationale.

Lubero : Des dépendants des militaires évacués vers Beni, l’armée veut recentrer ses troupes au front

Les épouses et enfants des militaires ont été évacués vers Beni ce vendredi 10 janvier 2025.
« Concrètement, on ne peut pas tolérer la présence de dépendants des militaires sur les lignes de front.
Les épouses des militaires doivent rester au camp, loin des zones de combat.
Par « dépendants », nous incluons les femmes et les enfants des militaires.
La sensibilisation continue dans les communautés pour encourager ceux qui hébergent des dépendants de militaires à les signaler auprès des autorités.

Tshopo : la société PHC facilite l’accès à l’éducation à plus de 7000 enfants à Lokutu en 7 ans

La société Plantations et huileries du Congo (PHC) annonce avoir facilité l’accès à l’éducation à plus de 7000 enfants entre 2017 et 2024, à Lokutu, dans la province de la Tshopo, où cette compagnie indique avoir construit et équipé 28 écoles.
Les deux dernières de ces écoles ont été inaugurées fin décembre 2024, révèle cette société de production d’huile de palme.
La construction de ces deux écoles permettra à 480 élèves d’étudier dans de meilleures conditions dans cette région qui ne dispose pas de suffisamment d’infrastructures scolaires.
Selon la société PHC, neuf autres établissements scolaires sont en cours de construction dans la régionBasée à Kinshasa, PHC est un acteur clé de l’industrie de l’huile de palme.
Premier producteur d’huile de palme brute et d’huile de palmiste brute du pays, cette entreprise opère dans trois grandes plantations et usines situées dans les provinces de l’Équateur, de la Mongala et de la Tshopo.

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