Vente publique des biens immobiliers de Corneille Nangaa : Me Jean-Marie Kabengela donne un éclairage sur la procédure

Le 30 janvier prochain, il sera procédé à la vente publique des biens immobiliers du président du mouvement rebelle Alliance du fleuve Congo (AFC) et ancien président de la CENI, Corneille Nangaa, condamné par la Justice, comme l’annonce le communiqué du ministre de la Justice.
Cette vente s’inscrit dans le cadre de l’exécution de deux arrêts de la Cour militaire et de la Haute Cour militaire ayant condamné l’année dernière Corneille Nangaa à la peine de mort pour terrorisme et crime contre l’humanité.
Mais d’après Me Jean-Marie Kabengela Ilunga, analyste juridique, le ministre de la Justice qui annonce cette vente n’en a pas compétence.
« Lorsque le bien est confisqué, il y a toute une procédure pour pouvoir procéder à la vente.
Au titre 8, il est indiqué comment on procède et c’est de la compétence de la juridiction présidentielle.

Plus de 3000 morts dues à l’activisme de la milice Mobondo à Kwamouth et Maluku en 2 ans

Plus de 3000 personnes sont mortes, en deux ans, à la suite des exactions de la milice Mobondo dans le territoire de Kwamouth (Mai-Ndombe) et dans la commune de Maluku (Kinshasa).
La CDJP a signalé que cette crise sécuritaire a produit un cortège de conséquences ayant plongé les communautés de Kwamouth et de Maluku dans une vulnérabilité extrême.
Elle est caractérisée par des déplacements forcés, des décès des civils et des militaires, une insécurité alimentaire accrue et un accès réduit aux services sociaux de base.
La CDJP a en outre sonné l’alarme sur l’urgence de la restauration de la paix dans cette région.
Cette interpellation de la CDJP rentre dans le cadre du Projet Lisanga, financé par la Direction générale de la Commission européenne en charge de l’aide humanitaire et la Caritas internationale Belgique.

Maniema : les difficultés de fonctionnement des institutions d’enseignement supérieure exposées à la ministre de l’ESU

Les corps académiques et administratifs ainsi que les agents et fonctionnaires des établissements d’enseignement supérieur et universitaire (ESU) au Maniema ont exposé les difficultés qu’ils rencontrent dans le fonctionnement de leurs institutions publiques et privées à la ministre de tutelle, Marie Therese Sombo Ayane Mukuna.
La ministre de l’ESU a achevé jeudi 23 janvier sa mission d’inspection au Maniema.
A l’issue de cette visite, la patronne de l’ESU a promis de faire rapport à la hiérarchie.
Nous l’avons accueillie et nous sommes contents qu’elle vienne voir ce que nous faisons.
Catherine Kibali, étudiante à l’Université Mapon, salue, comme beaucoup de ses camarades, le passage de la ministre dans leurs institutions :« La ministre est passée dans notre université.

Les combats FARDC-M23 s’intensifient autour de Goma

Les combats opposant l’armée congolaise aux rebelles du M23 se sont poursuivis toute la journée ce vendredi 24 janvier sur deux fronts autour de la ville de Goma (Nord-Kivu).
Entendues depuis tôt le matin, des détonations d’armes lourdes et légères ont été retenti toute la journée exacerbant la panique parmi les habitants de la ville.
Sur l’axe Kibumba, certaines sources sécuritaires indiquent que l’armée a contenu les attaques des rebelles loin de Kanyamahoro.
Les rebelles contrôlent toujours la cité ainsi que le village de Mubambiro.
L’armée congolaise, les Wazalendo, la MONUSCO et le contingent de SAMIRDC ont contenu, toute la journée, la menace de l’avancée du M23 vers Goma.

RDC : Le Secrétaire général de l’ONU alarmé par la résurgence des hostilités dans l’Est de la RDC

Le Secrétaire général des Nations unies a exprimé une profonde préoccupation face à la reprise des combats dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), dénonçant avec force la nouvelle offensive du Mouvement du 23 mars (M23).
Dans une déclaration marquée par l’urgence, le Secrétaire général a appelé le M23 à mettre fin immédiatement à ses actions offensives, à se retirer des zones occupées et à respecter l’accord de cessez-le-feu établi le 31 juillet 2024.
« Tous les acteurs doivent respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC et cesser tout soutien aux groupes armés, qu’ils soient congolais ou étrangers », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.
En outre, le Secrétaire général a salué les efforts de médiation du président angolais João Lourenço, le félicitant pour les avancées réalisées dans la désescalade des tensions entre la RDC et le Rwanda.
Réaffirmant la détermination de la MONUSCO à remplir sa mission de protection des civils, le Secrétaire général a condamné toute action qui pourrait compromettre la sécurité des Casques bleus et du personnel civil de l’ONU.

Poursuite des affrontements entre FARDC et M23 à Masisi et Nyiragongo

Des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, se poursuivent ce vendredi 24 janvier sur deux différents fronts autour de la ville de Goma (Nord-Kivu), notamment sur l’axe Kibumba, au territoire de Nyiragongo, et sur l’axe Sake, dans le Masisi.
Selon certaines sources, l’armée congolaise et ses alliés tentent de repousser les rebelles qui sont dans la cité de Sake et de contrer leur avancée vers la zone de Kibumba.
Depuis 8 heures locales, des témoins affirment entendre des détonations d’armes lourdes et légères, notamment sur l’axe Sake, territoire de Masisi et sur l’axe Kanyamahoro-Kibumba, au territoire de Nyiragongo.
Ces détonations qui continuent sur cet axe exacerbent la panique dans la ville de Goma.
Toujours dans la journée de jeudi, des détonations d’armes lourdes étaient entendues dans cette partie nord du territoire de Nyiragongo.

Lubero : 3 civils blessés à la suite des bombardements attribués au M23 à Lubango

Trois civils dont une femme et un enfant ont été blessés, jeudi 23 janvier, dans des bombardements attribués aux rebelles du M23 à Lubango, localité située à 45 kilomètres de Lubero-centre, (Nord-Kivu).
Selon le colonel Mak Hazukayi, porte-parole des opérations Sokola 1 pour le Grand Nord, ces bombes ont été lancées à partir des collines surplombant la localité d’Alimbongo.
Cet officier militaire indique également que les rebelles du M23 continuent d’occuper des écoles, églises et autres lieux publics des villages sous leur occupation dans le sud du territoire de Lubero, en violation du droit International humanitaire.

Combats M23-FARDC : 3 civils tués dans des bombardements à Ngwiro

Trois personnes ont été tuées et trois autres grièvement blessées, jeudi 23 janvier, dans des bombardements aériens sur les montagnes de Ngwiro, territoire de Kalehe (Sud-Kivu), occupées par le M23.
Selon la société civile de Kalehe, les victimes sont toutes des civils.
Kasole Ngoniozi, président de cette structure citoyenne se dit inquiet des dommages collatéraux engendrés par cette guerre sur des civils innocents et sans défense.
« Ces bombardements des positions du M23 ont causé des dégâts.
Trois autres civils ont été blessés.

Des personnes vivant avec handicap en justice contre le député Eliezer Ntambwe

Réunis au sein de plusieurs associations, des personnes vivant avec handicap (PVH) ont déposé, jeudi 23 janvier, une plainte au parquet près la Cour de cassation contre le député Eliezer Ntambwe à qui elles reprochent plusieurs griefs dont le dénigrement à leur égard.
Il a affirmé d’ailleurs entretenir de bonnes relations avec des personnes vivant avec handicap pour qui il s’est toujours battu.
« Entre moi et les personnes vivant avec handicap il n’y a rien et tout ce qu’ils ont dit c’est le contraire.
De son côté, le procureur général près la Cour de cassation a promis de tout mettre en œuvre pour que la lumière soit faite et que les responsabilités soient établies dans cette affaire.
Il est demandé aux personnes vivant avec handicap de passer au parquer dans les jours qui suivent pour confirmer leur plainte.

Beni : au moins 16 morts dans des attaques des ADF à Bambuba-Kisiki en 3 semaines

Au moins 16 personnes ont trouvé la mort dans des attaques des rebelles ADF, survenues au cours de ce mois de janvier, au groupement Bambuba-Kisiki, territoire de Beni (Nord-Kivu).
Selon des sources locales, ces assaillants ont également incendié des dizaines de maisons et causé plusieurs autres exactions dans cette partie du Nord-Kivu.
Face à cette situation, le chef du secteur de Beni-Mbau, Jean-Bosco Kasereka a appelé ses administrés à ne plus fréquenter les milieux qui ne sont pas sécurisés dans cette zone agricole.
« Les bruits de bottes des ennemis se font entendre au niveau de Mapobu, Sesele dans la brousse à l’Est du chef-lieu du groupement Bambuba-Kisiki.
Jean-Bosco Kasereka a par ailleurs salué la présence des casques bleus de la MONUSCO , installés depuis une semaine à Mbau pour la protection des civils dans cette zone.

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