Author: admin

Plusieurs quartiers de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, sont toujours dans le noir depuis vendredi 24 janvier.
Cette situation est due aux dommages causés sur la ligne de la société Virunga Energie à la suite des affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 sur l’axe Kibumba, en territoire de Nyiragongo.
Mercredi dernier, la ligne haute tension de la Société national d’électricité, (SNEL), desservant Goma en électricité en provenance de Bukavu (Sud-Kivu), avait également était endommagée à la suite ces combats dans la zone de Nzulo, en territoire de Masisi.
Le Directeur général de Virunga Energie, Ephrem Balole dit pour l’instant évaluer la situation sur le terrain.
Mais dans un communiqué officiel publié samedi dans la soirée, il a affirmé que ses équipes pourront intervenir sur le réseau de Matebe, coupé au niveau de l’axe Kanyamahoro-Kibumba, dès que la situation sécuritaire le permettra.

La situation est toujours tendue ce samedi 25 janvier dans les zones de combats qui opposent depuis trois jours, l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23, notamment sur l’axe Kasengesi-Mubambiro, autour de la cité de Sake ainsi que sur l’axe Kanyamahoro-Kibumba, en territoire de Nyiragongo, (Nord-Kivu).
Des sources locales rapportent que des détonations d’armes lourdes et légères entendues presque toute la nuit de vendredi par les habitants de Goma, ont continué jusque ce samedi 25 janvier, accroissant la panique dans la ville.
Des sources contactées dans les zones proches de ces deux lignes de fronts indiquent que, sur l’axe Sake, l’armée congolaise appuyée par ses alliés notamment les Wazalendo, les casques bleus de MONUSCO et les soldats de la force régionale, SAMI-RDC, poursuivent des tentatives de libérer les localités de Mubambiro et de Matcha, qui sont toujours occupées par les rebelles M23, autour du centre de Sake.
Selon ces sources, du côté de Kibumba, au nord de Goma, l’armée a, une fois de plus, contré, dans la nuit de vendredi à ce samedi, une nouvelle tentative d’attaque des rebelles sur ses positions stratégiques de Kanyamahoro et Kilima-Nyoka, dans le groupement de Buhumba.

La vaccination contre la fièvre jaune est une obligation internationale.
C’est qu’a affirmé Docteur Justus Nsio Mbeta, Directeur national du Programme national de l’Hygiène aux Frontières (PNHF), dans une interview accordée à Radio Okapi vendredi 24 janvier.
Dr Nsio a indiqué que le certificat international de vaccination (CIV), communément appelé « carte jaune » est délivré exclusivement par le PNHF, après avoir reçu le vaccin antiamaril, contre la fièvre jaune.
Il a précisé que la vaccination contre la fièvre jaune est une obligation internationale par rapport à 21 autres maladies sous surveillance en RDC.
Dr Justus Nsio est l’invité de Radio Okapi.

La demande de sang a triplé ces derniers jours au centre de transfusion sanguine de Goma, au Nord-Kivu.
La coordinatrice de ce centre provincial, Dr Merveille Rubakare, affirme que cette forte demande s’explique par l’afflux de blessés de guerre dans les hôpitaux de la ville de Goma, à la suite de l’intensification des combats entre les Forces armées de la RDC et les rebelles du M23.
Elle appelle à la mobilisation de personnes de bonne foi pour réaliser un maximum de don bénévole de sang afin de sauver des vies humaines en ce temps de guerre.
« Si les gens ne viennent pas donner leur sang, nous risquons d’enregistrer des pertes de nos compatriotes », s’inquiète Dr Rubakare