La ministre Kayikwamba dénonce l’entrée de nouvelles troupes rwandaises en RDC

La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a annoncé l’entrée de « novelles troupes rwandaises » sur le sol congolais ce dimanche 26 janvier en passant par les bornes 12 et 13 à Gisenyi.
Elle s’est exprimée devant le conseil de sécurité à New York.
Pour la ministre Kayikwamba, cette attaque directe du Rwanda constitue une déclaration de guerre frontale qui ne se cache plus derrière des artifices.
Mais elle assure qu’à Goma, les soldats des FARDC, appuyées par les casques bleus et la force de la SAMIRDC défendent la ville sur tous les fronts.

A New York, la RDC exige des « des sanctions ciblées » contre ses agresseurs

Intervenant à la session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, ce dimanche 26 janvier à New York (USA), la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a appelé à des sanctions ciblées contre ceux qui sont à la base l’agression de la RDC.
« Malgré les alertes répétées du Gouvernement congolais depuis trois ans, ce Conseil (de sécurité de l’ONU) est resté passif », a déploré la ministre Kayikwamba, demandant à cet organe de passer à l’action.
Elle dit attendre du Conseil de sécurité des actions concrètes :Fin des hostilités par le Rwanda et retrait de ses troupesSanctions ciblées contre ceux qui sont à la base cette agressionEmbargos sur les minerais, particulièrement du coltan, exploitées par le RwandaRévoquer le statut de Rwanda en tant pays contribuer des troupes de l’ONUImposer le système de notifications pour toute vente d’armes envers le RwandaPour elle, la guerre que Kigali livre à Kinshasa comporte des visées économiques : 150 tonnes de coltan sont acheminées au Rwanda chaque mois.

L’Union Européenne « profondément préoccupée » par la poursuite des combats FARDC-M23

L’Union européenne (UE) se dit est profondément préoccupée par la poursuite de l’escalade du conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), aggravée par la reprise de l’offensive du M23 soutenu par les Forces armées rwandaises (RDF).
Cette situation sape les efforts menés par les Africains pour parvenir à une résolution pacifique du conflit, estime l’Union européenne dans un communiqué de presse publié ce samedi 25 janvier.
L’UE condamne fermement la prise de la ville de Minova le 21 janvier, suivie de la prise de Sake le 23 janvier par le M23.
L’avancée continue du M23 constitue une violation inacceptable du cessez-le-feu convenu par la RDC et le Rwanda et aggrave encore la crise humanitaire désastreuse dans l’est de la RDC, déclare-t-elle.
Selon l’organisation, cette avancée a poussé d’autres personnes déplacées à l’intérieur du pays vers les camps surchargés autour de Goma, où plus de 800 000 personnes déplacées sont hébergées.

Session d’urgence du Conseil de sécurité: la RDC veut “une véritable condamnation du Rwanda “

La session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sollicitée par le Gouvernement congolais se tient ce dimanche à 10 h de New York et 16h de Kinshasa.
Kinshasa s’attend à “une véritable condamnation du Rwanda”, a indiqué son ambassadeur à l’ONU, Zénon Mukongo.
Cette session va porter sur l’aggravation de la situation à l’Est de la RDC.
La ministre d’Etat, Thérèse Kayikwamba Wagner, interviendra au cours de cette session pour exiger une véritable action en vertu du chapitre 7 et obtenir des sanctions contre le Rwanda en lieu et place des simples déclarations.

Maï-Ndombe : retour au calme à Bolobo après des affrontements entre Teke et Banunu

Le calme est revenu à Bolobo, chef-lieu du territoire du même nom dans la province du Maï-Ndombe, après des affrontements survenus vendredi 24 janvier, entre les communautés Teke et Banunu.
Ces tensions, qui ont éclaté à la suite de l’installation contestée d’un chef coutumier Teke dans la cité, ont causé la mort d’une personne et fait plusieurs blessés.
Les affrontements ont été déclenchés par la résistance de la communauté Banunu à l’installation d’un chef traditionnel Teke dans la cité de Bolobo.
Il a nié toute implication dans les troubles et a dénoncé les allégations portées contre lui.
Ces dernières ont réussi à désarmer les protagonistes en récupérant les fusils calibres 12 et les armes blanches utilisés lors des affrontements.

Haut-Katanga : réception d’un centre pour la réinsertion des enfants sortis des mines de cobalt

Ces ouvrages s’inscrivent dans le cadre du Projet d’appui au bien-être alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt (PABEA-cobalt), une initiative du gouvernement congolais financée par la Banque africaine de développement.
Ce projet vise à retirer les enfants des carrières et sites miniers où le cobalt est exploité, en leur offrant des alternatives viables et durables.
Le centre de Muntumpeke comprend des installations variées destinées à la formation et à la production.
Ces infrastructures permettront aux enfants et jeunes sortis des mines de cobalt de se former et de se reconvertir dans des activités d’agro-business et de production.
»Le PABEA-Cobalt a déjà permis de retirer plus de 13 000 enfants des mines de cobalt dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga.

Nord-Kivu : les sites de déplacés de Kibati et Munigi vidés en raison des combats autour de Goma

Tous les sites de déplacés situés dans les groupements de Kibati et Munigi, en territoire de Nyiragongo, à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, se sont vidés de leurs occupants.
Selon Theo Musekura, président des déplacés dans la zone, la situation est critique.
Tous les déplacés, pris de panique fuient à présent car les crépitements de balles sont intenses.
Face à cette crise humanitaire, le représentant des déplacés dans la zone lance un appel urgent aux autorités et aux organisations humanitaires pour venir en aide aux déplacés.
Les infrastructures d’accueil à Goma, déjà saturées, risquent de ne pas suffire pour répondre aux besoins des nouveaux arrivants.

Nord-Kivu : la situation sécuritaire se dégrade autour de Goma au quatrième jour des hostilités

Depuis tôt le matin les combats ont repris sur ces axes opposant l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.
Depuis 4 heures du matin, des détonations d’armes lourdes et légères sont entendues autour de la ville de Goma.
Des sources contactées rapportent que les combats opposant l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23 sont localisés au niveau de Kanyamahoro, près de Kanyarushinya, groupement Kibati, sur l’axe Kibumba.
Les hostilités ont paniqué les habitants de Munigi, ainsi que les, déplacés des sites de Kanyarutshinya, les forçant à vider la zone.
Sur un autre front à l’ouest les combats se poursuivent toujours Kasengezi/Nzulo et Mubambiro, près de Sake (une localité située à 25 km à l’ouest de Goma).

Patrick Muyaya critique la « réaction tardive » et « confuse » de l’Union africaine sur la crise à l’Est de la RDC

Patrick Muyaya a dénoncé une réaction tardive et des propos qu’il juge confus, notamment l’utilisation du terme « opposition politico-militaire » pour désigner le groupe armé M23, considéré comme « terroriste » par Kinshasa.
Patrick Muyaya a regretté que l’Union africaine, qui parraine la médiation régionale menée par le président angolais Joao Lourenço et soutient le déploiement des forces de la SADC en appui à l’armée congolaise, ait réagi après d’autres institutions internationales, comme l’Union européenne.
« C’est très regrettable de la part du président de la Commission de l’Union africaine qui réagit en retard, dans un contexte où l’Union africaine, je le rappelle, c’est elle qui parraine la médiation portée par le président angolais Joao Lourenço.
L’Union africaine réagit après l’Union européenne et d’autres institutions.
Il a poursuivi en dénonçant ce qu’il considère comme une erreur de diagnostic de l’Union africaine : « À quel moment ce mouvement terroriste s’est lui-même présenté comme une opposition politico-militaire ?

Haut-Katanga : inauguration d’un centre pour la réinsertion des enfants sortis des mines de cobalt

Ces ouvrages s’inscrivent dans le cadre du Projet d’appui au bien-être alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt (PABEA-cobalt), une initiative du gouvernement congolais financée par la Banque africaine de développement.
Ce projet vise à retirer les enfants des carrières et sites miniers où le cobalt est exploité, en leur offrant des alternatives viables et durables.
Le centre de Muntumpeke comprend des installations variées destinées à la formation et à la production.
Ces infrastructures permettront aux enfants et jeunes sortis des mines de cobalt de se former et de se reconvertir dans des activités d’agro-business et de production.
»Le PABEA-Cobalt a déjà permis de retirer plus de 13 000 enfants des mines de cobalt dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga.

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