Goma : évasion massive à la prison centrale de Munzenze

Une évasion massive s’est produite ce lundi matin à la prison centrale de Munzenze, à Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Depuis ce matin, le groupe rebelle M23, soutenu par l’armée rwandaise, revendique le contrôle de la ville, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Des colonnes de rebelles ont été aperçues dans plusieurs quartiers situés au nord de Goma, accentuant la tension parmi les habitants.
Outre l’évasion massive à la prison de Munzenze, d’autres incidents ont été signalés dans la ville.
Des actes de pillage ont été observés à l’aéroport de Goma ainsi que dans certains quartiers, selon des sources locales.

Les mouvements de population au Nord-Kivu favorisent la propagation de l’épidémie de Mpox

Les mouvements de population au Nord-Kivu, du fait des affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 favorisent la propagation de l’épidémie de Mpox.
Une augmentation des notifications des cas au cours des quatre dernières semaines est signalée.
« La province continue à notifier des cas.
Avec des conflits qui ont perduré, ça fait qu’on a noté une augmentation des notifications des cas.
Mais nous pensons qu’en conjuguant les efforts, nous pourrons avoir des bénéfices au niveau sanitaire », a-t-il noté.

Bintou Keita au Conseil de sécurité : « Le M23 a déclaré l’espace aérien de Goma fermé »

Lors de son intervention dimanche 26 janvier devant le Conseil de sécurité de l’ONU, la Représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RDC, Bintou Keita a exprimé son inquiétude face la déclaration des rebelles du M23, annonçant la fermeture de l’espace aérien de Goma, au Nord-Kivu.
Le M23 a déclaré l’espace aérien de Goma fermé », a expliqué la cheffe de la Mission onusienne en RDC.
Mme Keita a fait part de l’incursion du groupe rebelle M23 appuyé par les forces rwandaises dans le site de Munigi ainsi que dans les abords de la ville de Goma, provoquant la panique et la fuite des populations.
« En d’autres termes, nous sommes pris au piège », s’est inquiétée la cheffe de la MONUSCO.
Au regard de la dégradation de la situation sur le terrain, elle a demandé au Conseil de sécurité d’agir urgemment pour protéger la population civile, les travailleurs humanitaires et l’ensemble du personnel de l’ONU ».

Goma : Le M23 contrôle la ville, le Colonel Modjebo tué dans des circonstances floues

Ce matin, la ville de Goma, reconnue pour son caractère touristique, s’est réveillée sous le contrôle des éléments du M23.
L’entrée du M23 dans la ville marque une nouvelle étape dans sa lutte, dite de libération, qui a commencé dans l’est de la République Démocratique du Congo.
Cette situation est une nouvelle preuve de l’intensification de l’insécurité dans la partie Est du pays, alors que des milliers de civils vivent dans l’incertitude.
Le Colonel Papy Modjebo, commandant de l’axe Kibumba-Kalengera, a été tué dans la nuit de dimanche à lundi à Goma.
En effet, bien que le M23 n’ait pas encore pris pleinement le contrôle de la ville, son décès, est loin d’être lié à des affrontements avec le M23, mais des éléments internes aux AFRDC pourraient aussi expliquer sa disparition.

Agression rwandaise : « cette crise est liée au pillage aux ressources minières de la RDC (T. Kayikwamba)

« Cette crise est liée au pillage aux ressources minières de la RDC », a-t-elle affirmé.
« Ce commerce illicite finance les activités criminelles du Rwanda et du M23.
» Selon la ministre, l’objectif de Kigali est clair : s’enrichir en exploitant les richesses du Congo.
Kayikwamba a également dénoncé les violations des droits de l’homme commises par les forces rwandaises et le M23.
En effet, la déstabilisation de la RDC pourrait avoir des répercussions sur toute la région des Grands Lacs, selon elle.

La sous-secrétaire générale de l’ONU en charge des affaires humanitaires plaide pour la fin des hostilités dans l’Est de la RDC

La sous-secrétaire générale des Nations unies en charge des Affaires humanitaires, Joyce M. Suya exhorte les membres du Conseil de sécurité et tous les Etats membres à s’imposer pour mettre fin aux hostilités dans la partie Est de la RDC.
Les sites de déplacement de civils et les infrastructures médicales doivent être protégés.
Un accès humanitaire rapide et sans entrave à ceux qui sont dans le besoin doit être garantie.
Face à l’ampleur et la gravité de la situation, les Nations unies ont mobilisé 17 millions USD du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) de l’ONU pour procéder à des interventions vitales immédiates.
« Toutefois que les choses soient claires, des ressources supplémentaires sont urgemment nécessaires », a-t-elle ajouté.

William Ruto appelle à la cessation des hostilités en RDC et annonce un sommet extraordinaire de l’EAC

Il a notamment souligné l’impact humanitaire de la fermeture de l’espace aérien à Goma, qui complique davantage l’accès à l’aide humanitaire.
« L’escalade de la détérioration de la paix et de la sécurité en RDC est très préoccupante.
La crise humanitaire est exacerbée par les actions militaires en cours, notamment la fermeture de l’espace aérien à Goma », a-t-il déclaré.
Il a également appelé les présidents Félix Tshisekedi (RDC) et Paul Kagame (Rwanda), avec lesquels il s’est entretenu, à répondre à l’appel à la paix lancé par les populations de la région et la communauté internationale.
La crise humanitaire s’aggrave, avec des milliers de civils déplacés et un accès limité à l’aide humanitaire.

Africa News : « Kayikwamba déroule et arrache une session spéciale : Kinshasa réclame 5 actions concrètes au Conseil de sécurité »

Revue de presse du lundi 27 janvier 2025La situation sécuritaire dans la partie est de la RDC est à la une des médias parus ce matin.
La ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo a exigé, dimanche, le retrait immédiat des troupes rwandaises présentes sur le territoire congolais, lors de son intervention à New York, à la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation concernant son pays, rapporte l’Agence congolaise de presse.
Le Potentiel revient sur le fait selon lequel Bintou Keita, la cheffe de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo, a lancé un appel au Rwanda pour qu’il retire immédiatement ses forces armées présentes sur le territoire congolais.
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes et de violences persistantes dans l’est du pays, où les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés, dont le M23, s’intensifient, rappelle le journal.
Pour la fin de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC et le règlement du conflit qui perdure entre Kinshasa et Kigali, les Nations Unies appellent à la reprise des négociations, autour de Joao Lourenço, Président de l’Angola, dans le cadre du Processus de Luanda, indique La Prospérité.

Sud-Kivu : calme précaire dans les Moyens et Hauts Plateaux de Fizi depuis plus d’un mois

Un calme apparent et précaire est observé depuis plus d’un mois dans les Moyens et Hauts Plateaux du territoire de Fizi, dans la partie Sud de la province du Sud-Kivu.
Des sources locales rapportent que les derniers affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et la coalition rebelle Gumino-Twiraneho Makanika-Android, remontent à la veille de la fête de Noël, en décembre dernier.
Malgré que la situation sécuritaire soit relativement calme dans cette région, les déplacés hésitent à regagner leurs villages, craignant la reprise des combats à tout moment.
La 13e brigade est déjà venue pour renforcer les effectifs dans les Moyens et Hauts Plateaux de Fizi.
Et la police, la DGM et l ’ANR, bref tous les services de sécurité doivent collaborer avec notre population pour dénoncer tous les traitres ».

Félix Tshisekedi tient une réunion de crise tard la nuit pour évaluer la situation de Goma

Le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi a tenu dimanche 26 janvier tard la nuit, une réunion de crise pour évaluer la situation sécuritaire à Goma, au Nord-Kivu, sous menace rebelle depuis quelques jours.
La RDC a appelé à des sanctions « sérères » contre le Rwanda pour son soutien aux rebelles du M23 qui menacent la sécurité des populations civiles dans l’Est de la RDC, notamment au Nord-Kivu.
Patrick Muyaya a également fait part de la compassion du Président de la République aux populations affectées par la guerre, annonçant que « toutes les dispositions sont prises pour garantir la sécurité et la protection de tous les compatriotes ».
Il a également promis de faire régulièrement le point de la situation à Goma et d’en informer la population.
Nous sommes le Gouvernement, on ne va aller dans un débat spéculatif.

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