« Les populations sont éparpillées sur la route Sake-Goma », témoigne un habitant de Sake (Nord-Kivu)

Leopold Mwisa est l’un des milliers d’habitants qui ont fui ce jeudi 22 janvier la cité de Sake pour se réfugier dans la ville de Goma (Nord-Kivu).
Il a quitté la cité tôt ce jeudi matin sous les bombardements des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, qui pilonnent cette cité située à 27Km du chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Cet habitant qui a eu la chance de ne pas être blessé sous la pluie des balles, explique avoir vu dans sa fuite sur la route Goma-Sake, des familles s’éparpillées et courir dans tous les sens.
« Il y a des populations qui sont éparpillées sur la route Sake-Goma, ne sachant pas dans quel sens se diriger.
Leopold Mwisa demande au Gouvernement de prendre urgemment des initiatives pour récupérer les zones conquises par les rebelles du M23.

Front à Sake: Goma sous psychose

Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les résistants Wazalendo, font face à une offensive croissante des insurgés.
Des fortes détonations ont été entendues dans les quartiers à l’Ouest de Goma, plongeant la population dans un climat de psychose et d’inquiétude.
La cité de Sake, située à environ 20 kilomètres à l’Ouest de Goma, a été contrôlée en moitié ce matin par les rebelles du M23, qui ont affronté l’armée congolaise et des groupes de jeunes patriotes déterminés à défendre leur territoire.
Face à cette escalade de violence, la question se pose : est-il temps pour le président Félix Tshisekedi d’accepter des pourparlers directs avec le M23 pour tenter de mettre fin à cette crise ?
De nombreux analystes estiment que la ville est désormais dans la ligne de mire des rebelles, qui cherchent à étendre leur zone d’occupation.

Panique ce jeudi dans la ville de Goma à la suite de l’incertitude de la situation militaire à Sake

Une panique généralisée est constatée depuis le matin de ce jeudi 23 janvier dans la ville de Goma au Nord-Kivu.
Cette situation fait suite à certaines informations distillées sur les réseaux sociaux, faisant état de l’occupation de la cité de Sake à 27km de Goma par les rebelles du M23.
Jusqu’à la mi-journée ce jeudi, les autorités militaires n’ont livré aucune information sur ce qui se passe réellement à Sake, confortant l’incertitude dans le chef de la population.
Cependant, selon plusieurs témoignages recueillis auprès des personnes qui ont fui cette cité ce matin et qui ont trouvé refuge à Goma, Sake serait infiltrée par les rebelles du M23 .
Goma vit la peur au ventreDans cette panique et cette incertitude, toutes les écoles de la ville de Goma ont libéré les élèves ce matin ; les activités socio-économiques sont quasiment paralysées.

Des agents et fonctionnaires de l’Etat réclament leurs arriérés de 5 mois à Kasongo-Lunda

Des agents et fonctionnaires de l’Etat du territoire de Kasongo-Lunda (Kwango) sont descendus, mercredi 22 janvier, dans les rues pour réclamer leurs arriérés de cinq mois.
Selon le président du syndicat des fonctionnaires de l’État de cette partie du pays, Didi Didima, ECOBANK, leur Banque payeuse, ne s’est pas présentée dans ce coin pour effectuer la paie.
Ces manifestants ont révélé n’avoir pas reçu leurs salaires des mois de septembre, octobre, novembre, décembre derniers et celui de janvier en cours.
Ces agents et fonctionnaires ont ainsi sollicité l’implication du gouverneur de province du Kwango afin qu’ils soient rétablis dans leur droit, avant de reprendre correctement le travail.
Ils avaient entre leurs mains les affiches, les calicots et les mégaphones et scandaient des slogans lors de leur marche sur les artères principales de la cité de Kasongo-Lunda.

Quel est le but de la création du couloir vert Kivu-Kinshasa ?

Le projet « Couloir vert Kivu-Kinshasa » a été lancé l’an dernier par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pour plusieurs raisons.
– Quel est le but de la création du couloir vert Kivu-Kinshasa ?
Des plus amples détails dans ce numéro d’Echo de développement que vous présente Taty DILENGENDJU Mapuku.
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Plus de 150 détenus de la prison centrale de Bunia escroqués par un réseau de faux greffiers

Plus de 150 détenus de la prison centrale de Bunia (Ituri) ont été victimes l’année dernière d’escroquerie de la part d’un groupe de faux greffiers qui prétendaient leur faciliter les démarches pour leur liberté provisoire.
Le bureau provincial des inspecteurs des droits de l’homme de Bunia a dénoncé cette escroquerie, mercredi 22 janvier, à la police d’investigation criminelle, à l’issue d’une visite à la prison centrale.
« Quand nous dénonçons, nous rendons à nue tous ces abus et nous voulons qu’ils puissent cesser.
Les valeurs clés des droits de l’homme ce sont la prévention et la répression.
Nous voulons parler de la prévention, mais s’il n’y a pas la répression, nous effectuons un travail nul », fait-il remarquer.

Bruno Lemarquis : « La crise sécuritaire au Nord-Kivu ne doit pas nous faire oublier la situation humanitaire encore précaire en Ituri »

« La crise sécuritaire qui sévit au Nord-Kivu avec les rebelles du M23 ne doit pas nous faire oublier la situation humanitaire encore précaire dans la province de l’Ituri, en proie à l’activisme des groupes armés locaux » a déclaré, mercredi 22 janvier, Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident et Coordonnateur des affaires humanitaires en RDC.
Il s’est exprimé ainsi au sortir de sa rencontre avec le gouverneur de la province de l’Ituri.
Ce haut fonctionnaire de l’ONU a également salué les efforts du gouvernement provincial et ses partenaires, dont la MONUSCO, pour l’amélioration de la situation sécuritaire dans cette province.
Il a indiqué que cette crise nécessite la mobilisation des ressources pour renforcer les solutions durables et permettre le retour des populations déplacées dans leurs milieux d’origine.
Pour Bruno Lemarquis, il faut un plaidoyer pour toujours assurer la présence sécuritaire en Ituri auprès des partenaires de développement, pour investir dans les solutions durables pour cette province.

Comment gérer les conflits de succession dans une famille recomposée ?

Plusieurs études ont démontré que la plupart de cas des conflits parcellaires sont de nature familiale.
Ces conflits opposent souvent les héritiers sur le droit de succession.
Les membres des familles paternels et maternels se déchirent, les enfants de leurs côtes également se divisent sur la quote-part que chacun va recevoir.
La situation est plus compliquée concernant le droit de succession surtout dans des familles recomposées.
– Comment gérer les conflits de succession dans une famille recomposée ?

Quelles sont les conséquences des conflits armés sur la santé mentale ?

En période conflits armés, les violences, les déplacements forcés et les pertes de proches entraînent des traumatismes profonds.
Les personnes exposées à ces situations développent souvent des troubles de stress post-traumatique (TSPT), de l’anxiété et de la dépression selon les experts.
On remarque cependant que l’accès aux soins des personnes affectées par les conflits armés à l’est du pays depuis des décennies est très limités laissant des séquelles irréparables chez nombre de personnes.
– Quelles sont les conséquences des conflits armés sur la santé mentale ?
– Quels sont les mécanismes à mettre en place pour l’accompagnement de ces patients ?

Pénurie du carburant à Lubumbashi : la population plaide pour une intervention du Gouvernement

La population de la ville de Lubumbashi demande au Gouvernement de trouver des solutions idoines face à la persistance de la pénurie du carburant, particulièrement de l’essence dans la ville cuprifère.
Cette plainte est partagée par beaucoup d’autres personnes qui sont dans la même situation.
Mercredi 22 janvier dans la matinée, les stations-services étaient pour la plupart fermées.
C’est qu’ a indiqué président, Joseph Twite , après la réunion que la corporation et le gouverneur de province :« La situation sera régularisée dans peu de jours.
Nous savons que la carence d’essence et partout que ce soit en Tanzanie, que ça soit en Zambie ou au Mozambique.

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