Pénurie du Bunia : plus de 50 survivantes de violences sexuelles formées sur la procédure de la réparation judiciaire

L’ONG Solidarité féminine pour le développement intégral (SOFEPADI) a clôturé, samedi 16 janvier à Bunia (Ituri), la formation d’une cinquantaine de survivantes de violences sexuelles sur la procédure de la réparation judiciaire.
Selon cette organisation, l’objectif de ce projet était d’amener les victimes à connaitre leurs droits à la réparation et à la justice.
Les bénéficiaires disent attendre avec impatience la réparation pour les violences subies notamment par des groupes armés.
Ces victimes des violences sexuelles regroupées au sein du Mouvement national des survivantes sont venues de plusieurs entités de la province de l’Ituri.
Le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) a apporté son appui à cette formation.

Kwango : plus de 100 décès dus à la malnutrition dans deux zones de santé en trois mois

Une trentaine de décès dus à la malnutrition aigüe et sévère ont été répertoriés en ce mois de janvier dans les deux zones de sante de Panzi et de Wambalwadi en territoire de Kasongo Lunda (Kwango).
Mais auparavant, plus de 70 autres cas de décès ont été signales dans la même zone en novembre dernier.
Selon lui, la situation alimentaire est préoccupante dans la province du Kwango.
Et comme conséquence, il y a des morts en cascade dans les zones de santé de Panzi et de Wambalwadi.
Presque toutes les 5 zones de santé du territoire de Kasongo Lunda sont concernées par la malnutrition.

Guerre du M23 : La LUCHA appelle à une résistance populaire contre l’occupation rwandaise

« La LUCHA exprime son indignation face à la dégradation alarmante de la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
« Leur silence et leur incapacité à agir efficacement soulèvent des interrogations légitimes.
Face à la menace persistante des rebelles du M23 sur les villes de Goma au Nord-Kivu et Bukavu au Sud-Kivu, la LUCHA appelle la population congolaise à se lever et à organiser une résistance populaire contre cette occupation.
Nous exigeons la présence immédiate du ministre de la Défense et du chef d’état-major général à l’Est du pays pour coordonner les opérations dans un délai de 48 heures.
« Cessez vos déclarations stériles et agissez immédiatement pour sanctionner le Rwanda et ses alliés », s’est-elle exclamée.

« Les populations sont éparpillées sur la route Sake-Goma », témoigne un habitant de Sake (Nord-Kivu)

Leopold Mwisa est l’un des milliers d’habitants qui ont fui ce jeudi 22 janvier la cité de Sake pour se réfugier dans la ville de Goma (Nord-Kivu).
Il a quitté la cité tôt ce jeudi matin sous les bombardements des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, qui pilonnent cette cité située à 27Km du chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Cet habitant qui a eu la chance de ne pas être blessé sous la pluie des balles, explique avoir vu dans sa fuite sur la route Goma-Sake, des familles s’éparpillées et courir dans tous les sens.
« Il y a des populations qui sont éparpillées sur la route Sake-Goma, ne sachant pas dans quel sens se diriger.
Leopold Mwisa demande au Gouvernement de prendre urgemment des initiatives pour récupérer les zones conquises par les rebelles du M23.

Front à Sake: Goma sous psychose

Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les résistants Wazalendo, font face à une offensive croissante des insurgés.
Des fortes détonations ont été entendues dans les quartiers à l’Ouest de Goma, plongeant la population dans un climat de psychose et d’inquiétude.
La cité de Sake, située à environ 20 kilomètres à l’Ouest de Goma, a été contrôlée en moitié ce matin par les rebelles du M23, qui ont affronté l’armée congolaise et des groupes de jeunes patriotes déterminés à défendre leur territoire.
Face à cette escalade de violence, la question se pose : est-il temps pour le président Félix Tshisekedi d’accepter des pourparlers directs avec le M23 pour tenter de mettre fin à cette crise ?
De nombreux analystes estiment que la ville est désormais dans la ligne de mire des rebelles, qui cherchent à étendre leur zone d’occupation.

Panique ce jeudi dans la ville de Goma à la suite de l’incertitude de la situation militaire à Sake

Une panique généralisée est constatée depuis le matin de ce jeudi 23 janvier dans la ville de Goma au Nord-Kivu.
Cette situation fait suite à certaines informations distillées sur les réseaux sociaux, faisant état de l’occupation de la cité de Sake à 27km de Goma par les rebelles du M23.
Jusqu’à la mi-journée ce jeudi, les autorités militaires n’ont livré aucune information sur ce qui se passe réellement à Sake, confortant l’incertitude dans le chef de la population.
Cependant, selon plusieurs témoignages recueillis auprès des personnes qui ont fui cette cité ce matin et qui ont trouvé refuge à Goma, Sake serait infiltrée par les rebelles du M23 .
Goma vit la peur au ventreDans cette panique et cette incertitude, toutes les écoles de la ville de Goma ont libéré les élèves ce matin ; les activités socio-économiques sont quasiment paralysées.

Des agents et fonctionnaires de l’Etat réclament leurs arriérés de 5 mois à Kasongo-Lunda

Des agents et fonctionnaires de l’Etat du territoire de Kasongo-Lunda (Kwango) sont descendus, mercredi 22 janvier, dans les rues pour réclamer leurs arriérés de cinq mois.
Selon le président du syndicat des fonctionnaires de l’État de cette partie du pays, Didi Didima, ECOBANK, leur Banque payeuse, ne s’est pas présentée dans ce coin pour effectuer la paie.
Ces manifestants ont révélé n’avoir pas reçu leurs salaires des mois de septembre, octobre, novembre, décembre derniers et celui de janvier en cours.
Ces agents et fonctionnaires ont ainsi sollicité l’implication du gouverneur de province du Kwango afin qu’ils soient rétablis dans leur droit, avant de reprendre correctement le travail.
Ils avaient entre leurs mains les affiches, les calicots et les mégaphones et scandaient des slogans lors de leur marche sur les artères principales de la cité de Kasongo-Lunda.

Quel est le but de la création du couloir vert Kivu-Kinshasa ?

Le projet « Couloir vert Kivu-Kinshasa » a été lancé l’an dernier par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pour plusieurs raisons.
– Quel est le but de la création du couloir vert Kivu-Kinshasa ?
Des plus amples détails dans ce numéro d’Echo de développement que vous présente Taty DILENGENDJU Mapuku.
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Plus de 150 détenus de la prison centrale de Bunia escroqués par un réseau de faux greffiers

Plus de 150 détenus de la prison centrale de Bunia (Ituri) ont été victimes l’année dernière d’escroquerie de la part d’un groupe de faux greffiers qui prétendaient leur faciliter les démarches pour leur liberté provisoire.
Le bureau provincial des inspecteurs des droits de l’homme de Bunia a dénoncé cette escroquerie, mercredi 22 janvier, à la police d’investigation criminelle, à l’issue d’une visite à la prison centrale.
« Quand nous dénonçons, nous rendons à nue tous ces abus et nous voulons qu’ils puissent cesser.
Les valeurs clés des droits de l’homme ce sont la prévention et la répression.
Nous voulons parler de la prévention, mais s’il n’y a pas la répression, nous effectuons un travail nul », fait-il remarquer.

Bruno Lemarquis : « La crise sécuritaire au Nord-Kivu ne doit pas nous faire oublier la situation humanitaire encore précaire en Ituri »

« La crise sécuritaire qui sévit au Nord-Kivu avec les rebelles du M23 ne doit pas nous faire oublier la situation humanitaire encore précaire dans la province de l’Ituri, en proie à l’activisme des groupes armés locaux » a déclaré, mercredi 22 janvier, Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident et Coordonnateur des affaires humanitaires en RDC.
Il s’est exprimé ainsi au sortir de sa rencontre avec le gouverneur de la province de l’Ituri.
Ce haut fonctionnaire de l’ONU a également salué les efforts du gouvernement provincial et ses partenaires, dont la MONUSCO, pour l’amélioration de la situation sécuritaire dans cette province.
Il a indiqué que cette crise nécessite la mobilisation des ressources pour renforcer les solutions durables et permettre le retour des populations déplacées dans leurs milieux d’origine.
Pour Bruno Lemarquis, il faut un plaidoyer pour toujours assurer la présence sécuritaire en Ituri auprès des partenaires de développement, pour investir dans les solutions durables pour cette province.

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