Un sac de ciment gris de 50 kg passe de 28 000 à 34 000 francs congolais à Kinshasa

Vendu jusque décembre dernier entre 28 et 29 000 francs congolais (10 USD) selon les milieux, le sac de ciment gris de 50 Kg s’achète actuellement à 34 000 francs congolais, (11,8 USD).
Il varie entre 33 000 francs congolais pour le ciment multi-usage de teneur 32 et 34 500 francs congolais pour le ciment de béton et mortier à séchage rapide dit de 42.
Depuis décembre, il nous avait été signalé qu’en janvier la TVA sera réintroduite.
Ainsi avait-il recommandé la reconduction de la mesure de suspendre la perception de la TVA.
En janvier 2025, la question de hausse du prix du ciment revient encore sur la table.

Tshopo : des échanges entre la SNEL et Mgr Ndjadi sur la gestion des Fonds FRIVAO pour assurer l’avenir de l’électricité à Kisangani

Il a salué les efforts déjà fournis par la SNEL, notamment la fourniture de l’électricité lors des festivités de fin d’année.
Avec une partie des fonds FRIVAO dédiée à la modernisation des installations électriques, l’espoir est immense, a-t-il fait remarquer.
« La population compte sur une gestion rationnelle et responsable de ce fonds pour faire de l’électricité un véritable moteur de développement et un levier pour booster les économies familiales », a rappelé Mgr Ndjadi.
« Les travaux en cours et la disponibilité des fonds sur un compte bancaire augurent une continuité des efforts pour relancer l’électricité dans Kisangani et ses environs.
Cette réunion faisait suite à la visite du Président de la République à au cours de laquelle il avait été constaté l’urgence de la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Tshopo 1 et la possibilité de construire Tshopo 2.

Echanges entre Judith Suminwa et parties prenantes sur l’ajustement du SMIG

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé le mardi 21 janvier une réunion à la Primature, où toutes les parties prenantes se sont réunies pour discuter de l’ajustement du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Le 10 janvier 2025, la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a instruit le ministre de l’Emploi et du Travail, de rapporter son arrêté du 2 janvier 2025, qui avait ajusté le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 14 500 francs congolais, six ans après sa fixation à 7 075 francs congolais.
La cheffe de l’exécutif national justifie sa décision par un vice de forme et l’incompétence matérielle de l’auteur de l’arrêté, qui n’a pas respecté la procédure requise.
Réagissant à la lettre de la première ministre, la Confédération démocratique du travail (CDT) a exprimé, samedi 18 janvier, son désaccord avec la décision de Judith Suminwa.
Le secrétaire confédéral en charge des questions administratives de la CDT, Willy Mutiya, a dénoncé ce qu’il considère comme un manque de cohérence au sein du Gouvernement.

Les cultivateurs du cacao et café appelés à fournir des données géolocalisables de certification de leur produit pour le marché européen

Les cultivateurs congolais du cacao et du café ont jusque fin décembre 2025 pour mettre en place un dispositif leur permettant de fournir des données géolocalisables certifiant que leurs cultures sont faites en tenant compte du niveau de risque de déforestation.
C’est ce que rapporte, ce mercredi 22 janvier, Roger Kasereka Tata Wamakolo, directeur général de la coopérative « Kawa Kanzururu » basée dans le secteur des Ruwenzori au Nord-Kivu.
Il a donné cette information à l’issue des échanges de trois jours qu’il a eu, la semaine dernière, avec des membres du Parlement fédéral Belge autour de la nouvelle règlementation de l’Union européenne sur la vérification et la certification des produits agricoles dont le café et cacao vendus sur le marché européen.
Des agences de développement de la Belgique ont également pris part à ces échanges.
Roger Kasereka, directeur général de cette coopérative a plaidé auprès de ces agences de développement belges pour sensibiliser et appuyer les agriculteurs congolais à implémenter les données de certification de leurs champs dans des plateformes de géolocalisation.

Le gouverneur du Nord-Kivu suspend la navigation de petites embarcations sur le lac Kivu entre Goma et Bukavu

Le gouverneur du Nord-Kivu, le général-major Peter Cirimwami, interdit jusqu’à nouvel ordre, la navigation diurne et nocturne de petites embarcations (pirogues) sur le Lac Kivu entre les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu.
Cette décision de l’autorité provinciale est contenue dans un communiqué publié ce mercredi 22 janvier à Goma.
« Il est porté à la connaissance de l’opinion publique du Nord-Kivu que suite à la situation sécuritaire qui prévaut aux environs de la ville de Goma, causée par l’agression rwandaise sous le label du M23/AFC, notamment à son ouverture au Lac Kivu, il est formellement interdit la navigation diurne et nocturne des petites embarcations (pirogues) sur le lac Kivu entre les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu, jusqu’à nouvel ordre », indique le communiqué.
Les services de sécurité sont instruits de veiller à l’application de cette mesure.
« Les contrevenants subiront la rigueur de la loi », conclut le communiqué.

Les jeunes de Ruwenzori préoccupés par la résurgence des attaques des ADF

La jeunesse de la commune de Ruwenzori dans la ville de Beni au Nord-Kivu affirme qu’elle est préoccupée par la résurgence des attaques des rebelles des ADF dans leur entité.
Selon Clarisse Kavuho Kyamuthika, présidente communale, en dix jours, trois attaques ont été enregistrées dans leur entité, causant la mort de trois civils.
Elle recommande aux autorités de prendre des mesures sécuritaires adéquates, pour sécuriser la population civile.
« La nuit du 20 janvier, il y a eu attaque vers Mikuha, et nous félicitons les militaires sur place pour leur intervention.
C ’est pourquoi, nous sommes en train d’appeler les autorités, chacune à son niveau, de bien vouloir nous accompagner dans l’urgence, surtout de mettre des dispositifs sécuritaires adéquats », a plaidé Claris Kavuho Kyamuthika.

Félix Tshisekedi lance à partir de Davos la création de la plus grande réserve forestière tropicale protégée au monde

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a annoncé ce mercredi 22 janvier, la création de la plus grande réserve forestière tropicale protégée au monde appelée « Le Couloir vert Kivu-Kinshasa », également connu sous le nom de « Réserve du fleuve Congo ».
Ce projet vise à protéger les forêts primaires tropicales de la RDC.
Il a fait cette annonce ce même mercredi dans son discours à l’occasion de la 55e édition du Forum économique mondial de Davos en Suisse.
Il s’agit selon lui d’un vaste projet structurant pour lutter contre le changement climatique, préserver la biodiversité et stimuler le développement économique.
Une réponse à la déforestationLe Chef de l’État a révélé qu’en réponse à la crise climatique croissante et à la déforestation massive qui touche les grandes forêts du monde, « Le Couloir vert Kivu-Kinshasa » sauvegardera l’avenir du Bassin du Congo.

RDC: Détérioration de la situation humanitaire à Goma et Minova, la société civile plaide pour une assistance en faveur de plusieurs personnes déplacées

Les acteurs de la société civile sur place ont constaté cette arrivée massive, suscitant de vives inquiétudes face à la détérioration alarmante de la situation humanitaire.
Avec l’avancée des rebelles du M23, les conditions de vie des déplacés sont devenues critiques.
La société civile de Minova appelle à une réponse humanitaire urgente pour soutenir ces milliers de familles, dont le nombre est estimé à plus de 200 000 personnes.
Il est impératif que les décideurs congolais agissent en renforçant les éléments des FARDC dans la zone pour endiguer l’avancée des rebelles.
Une panique généralisée a été observée dès ce matin dans les quartiers de l’ouest de Goma et dans les camps des déplacés, conséquence de l’arrivée d’un grand nombre de personnes en provenance des localités de Kalehe, notamment Kitembo et Nzulo.

Nord-Kivu : Interdiction de navigation pour les petites embarcations sur le lac Kivu pour des raisons de sécurité

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Peter Chirimwami, a pris la décision d’interdire la navigation, tant diurne que nocturne, des petites embarcations, y compris les pirogues, sur le lac Kivu.
Cette mesure, annoncée ce mercredi, s’applique aux zones entre les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre.
« Les populations doivent comprendre que cette interdiction vise à garantir leur sécurité dans un contexte où la menace ennemie persiste », a-t-il déclaré.
Les autorités compétentes ont été chargées de veiller au strict respect de cette interdiction, et des sanctions sévères sont prévues pour les contrevenants.
La sécurité des citoyens reste la priorité, alors que la région fait face à des défis complexes et à une instabilité persistante.

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