Technologies électorales en RDC : comment bâtir la confiance des parties prenantes

Kinshasa, le 5 décembre 2024 – Ce jeudi, Ebuteli publie la première note d’analyse intitulée Technologies électorales en RDC : comment bâtir la confiance des parties prenantes.
Cette note examine la méfiance accrue sur l’introduction des technologies électorales, particulièrement la machine à voter, et propose des pistes concrètes pour renforcer la transparence et la crédibilité en vue de faciliter l’adhésion des parties prenantes aux technologies électorales.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a opté pour l’usage des technologies pour les minimiser.
Comment, dès lors, parvenir à obtenir l’adhésion autour de l’usage des technologies dans les élections en RDC ?
L’inclusion des parties prenantes et l’éducation des citoyens sont aussi les piliers d’un processus électoral crédible et accepté par tous.

La transparence à l’Assemblée nationale : c’est maintenant ?

Le 12 décembre 2024 – Où est passée la transparence à l’Assemblée nationale en République démocratique du Congo ?
Publié ce jeudi, le nouveau rapport d’Ebuteli et du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), intitulé « La transparence à l’Assemblée nationale, c’est maintenant ?
La gestion défaillante du « livre bleu », censé tracer les initiatives législatives, a contribué à une opacité inquiétante des processus parlementaires.
Dépolluer les pratiques législatives de la corruption et des manipulations partisanes nécessitera une volonté politique forte et une mobilisation continue des citoyens.
»L’intégralité du rapport est à télécharger

Tshisekedi rassure : la RDC aura ses 7 000 km de routes du contrat RDC-Sicomines

Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo (RDC) s’est adressé ce mercredi au Parlement réuni en Congrès dans son discours sur l’état de la nation.
C’est la première audition de son tout dernier mandat à la tête du pays.
Ici, il a particulièrement évoqué ledit « contrat du siècle » revisité, c’est-à-dire l’avenant sur les « minerais contre infrastructures » entre la RDC et la Sicomines.
Il illustre ensuite ses propos en évoquant la construction des rocades, la route Mbudi – Aéroport de N’djili (via Kimwenza et N’djili Brasserie) ».
Le contrat sino-congolais, initialement signé en 2008 entre la RDC et la Sicomines, prévoit des investissements dans les infrastructures financés par l’exploitation de ressources minières, notamment le cuivre et le cobalt de la RDC.

La Suisse n’autorise pas la restitution à la RDC des 150 M $ versés par Glencore après la corruption de Gertler

Pour elle, la population concernée a un intérêt légitime à ce que les fonds obtenus illégalement retournent dans son pays et qu’elle en soit bénéficiaire.
Elle explique que c’est la « Loi fédérale sur le partage des valeurs patrimoniales confisquées qui détermine la répartition des valeurs des biens confisqués dans le cadre d’une procédure pénale en Suisse ».
La Suisse pourrait soutenir à cet effet des programmes qui encouragent la transparence et renforcent la lutte contre la corruption dans le pays d’origine », estime-t-elle.
La Suisse appelée à lutter contre la corruptionToujours selon Transparency International, l’hémorragie liée à la corruption émanant des multinationales devrait être attaquée par des États comme la Suisse, par la mise en place d’instruments juridiques efficaces pour lutter contre la corruption.
Pour l’ONG, il s’agit d’un pas dans la bonne direction dans la lutte contre la corruption afin que les fonds confisqués profitent en fin de compte à ceux qui ont été lésés par la corruption, en l’occurrence la population de la RDC.

AVZ Minerals annonce l’obtention de financement de litige de 15 M $ avec Locke Capital II

AVZ Minerals Limited, une société minière spécialisée dans le lithium, a annoncé avoir obtenu un financement de litige de 15 millions de dollars américains (USD) auprès de Locke Capital II.
Pour lui, le « fait que le comité d’investissement de Locke ait approuvé l’octroi d’un financement à AVZ valide la position solide d’AVZ dans tous ses litiges juridiques avec une voie claire vers une conclusion en sa faveur ».
AVZ Minerals a reçu, par ailleurs, les autorisations requises du comité d’investissement de Locke, car elle prévoit de prélever une première tranche de fonds en décembre 2024.
En somme, un tel financement de litige tel que celui-ci permet à l’entreprise AVZ Minerals de disposer de fonds nécessaires pour couvrir les frais juridiques tout en préservant ses ressources pour d’autres activités opérationnelles.
Cette annonce souligne les défis auxquels AVZ Minerals est confrontée pour protéger ses intérêts dans un secteur stratégique comme celui du lithium, essentiel à la transition énergétique mondiale.

Me Christian Lukusa, bouc émissaire d’AVZ : Où sont passés les 20 millions de dollars ?

En 2024, le vent a tourné de manière spectaculaire : AVZ a traîné Me Christian Lukusa devant les tribunaux, l’accusant d’avoir fait disparaître les 20 millions de dollars d’un compte séquestre placé sous sa seule responsabilité.
Au cœur de ce scandale se trouve un litige opposant AVZ et Dathomir autour de l’acquisition des actions de DATHCOM.
Rawbank a refusé de fournir des informations sur le compte ouvert au nom du cabinet Momentum sous couvert du secret professionnel.
Toutefois, la question brûle les lèvres : AVZ ignorait-il vraiment les mouvements suspects sur le compte ?
Le jour où les mouvements du compte séquestre seront rendus publics sera également celui où Maître Lukusa sera condamné, peu importe où il se trouve.

Lualaba : Ricky Katombe appelle à un climat de confiance entre opérateurs miniers et douaniers

La Direction Provinciale du Cadastre Minier (CAMI) du Lualaba a pris part, le week-end dernier, au dîner-conférence Forwards Business Talk, organisé par l’Institut du Risk Management (IRMA).
Cette table d’échanges a réuni des décideurs et opérateurs économiques du secteur minier et douanier autour du thème : « Opérateurs Miniers et la Douane en République Démocratique du Congo : Défis et opportunités pour optimiser les flux logistiques et gérer les enjeux liés à la conformité.
»En tant que paneliste, Ricky Katombe, Directeur Provincial du CAMI/Lualaba, a mis l’accent sur l’importance de créer et d’entretenir un climat de confiance entre opérateurs miniers et douaniers.
Ce climat, selon lui, est essentiel pour révéler pleinement le potentiel exceptionnel du sous-sol congolais en termes de gisements miniers.
Par ailleurs, il a appelé les deux parties à adopter une approche basée sur le dialogue, la transparence et le respect mutuel.

RDC : K. Pakabomba veut coopérer avec l’UE pour lutter contre l’exploitation illégale des minerais

Cet événement qui s’y tient du 9 au 13 décembre réunit des acteurs internationaux autour des enjeux de transparence, de développement durable et de responsabilité dans l’exploitation des ressources naturelles.
Dans son intervention, Kizito Pakabomba a réaffirmé l’engagement de la RDC pour la transformation de ses richesses naturelles en levier de prospérité partagée.
Il dit compter sur le soutient de la Commission de l’Union européenne (UE) pour lutter efficacement contre l’exploitation illégale de ressources naturelles de son pays.
Sur ce, il a insisté sur l’importance des mécanismes conjoints pour renforcer la traçabilité des minerais, améliorer la transparence dans les chaînes d’approvisionnement et responsabiliser les acteurs impliqués.
Le Ministre Pakabomba a enfin lancé un appel aux partenaires internationaux pour investir dans transformation locale et partager des innovations technologiques.

Suspicion de détournement de la redevance minière au Lualaba : Le Bourgmestre de Fungurume suspendu

Le Bourgmestre de la commune de Fungurume, Kaleng Ntamb Leusaint, a été suspendu lundi 9 décembre de ses fonctions par le Gouverneur de la province du Lualaba, en raison de soupçons de détournement de la redevance minière.
Dans un document consulté par MINES.CD, cette décision prise par Fifi Masuka fait suite au rapport du 23 septembre 2024 de la mission mixte d’évaluation dans les entités territoriales et décentralisées (ETD) en rapport avec la redevance minière.
Ce rapport qui couvre la période comprise entre 2021 et 2024 indique quelques indices de détournement de deniers publics mis à charge du Bourgmestre.
Durant cette période de suspension, c’est le Bourgmestre adjoint qui est appelé à assumer l’intérim.
Il est également reproché au Bourgmestre Kaleng Ntamb l’indiscipline et l’insubordination.

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