Affrontements M23/RDF-FARDC au Sud-Kivu : cinq filles d’une même famille violées à Kalungu, deux autres femmes ont subi le même sort à Bihovu

Selon des sources humanitaires, cinq jeunes filles d’une même famille ont été violées par des hommes armés dans la localité de Kalungu, située à 15 km au sud de Minova, dans le groupement de Buzi.
À Bihovu, une agglomération de Shanje dans le village de Lowa-Numbi, deux femmes ont également été victimes de viols le 14 janvier.
Ces actes s’inscrivent dans un contexte de violence exacerbée par l’avancée des forces rebelles dans la région.
Les combats, qui ont débuté dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu, se sont étendus à Kalehe au Sud-Kivu depuis le 18 janvier, notamment dans les localités de Lumbishi, Numbi, Chambombo, Chebumba, Shanje et Ziralo.
« Les femmes et les jeunes filles sont particulièrement vulnérables dans ce contexte de conflit, où les violences sexuelles sont utilisées comme arme de guerre », a déclaré une source humanitaire sous couvert d’anonymat.

RDC : Félix Tshisekedi va annoncer un projet ambitieux contre le changement climatique à Davos

Le président congolais Félix Tshisekedi s’apprête à dévoiler un projet structurant de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité en République démocratique du Congo lors de son intervention ce mercredi au Forum économique mondial de Davos.
Ce projet s’inscrit dans une volonté de la RDC de jouer un rôle majeur sur la scène internationale en matière de transition écologique.
La RDC, qui abrite une part significative de la forêt tropicale du bassin du Congo et des réserves mondiales de biodiversité, se positionne comme un acteur clé de la lutte contre le réchauffement climatique.
Sa participation à Davos est vue comme une occasion de renforcer les engagements du pays auprès des institutions et investisseurs internationaux.
Avec ce projet, la RDC espère mobiliser des soutiens financiers et techniques pour concrétiser ses ambitions climatiques et écologiques.

Sud-Kivu: un calme précaire sur différents fronts à Kalehe au lendemain d’intenses combats entre FARDC et M23

La situation est calme dans la matinée de ce mercredi 22 janvier 2025 sur différents fronts entre FARDC et M23 dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.
C’est au lendemain de la prise des cités de Bweremana (Nord-Kivu) et de Minova (Sud-Kivu) par les rebelles.
Les affrontements se sont poursuivis dans la journée du mardi dans deux groupements du territoire de Kalehe, à savoir Buzi Bulenga et Mbinga-Nord.
« Il n’y a aucun affrontement signalé depuis la matinée de ce 22 janvier, seulement la population est juste dans la panique.
L’armée assure qu’elle a pris toutes les mesures nécessaires pour contrer les avancées des rebelles et rétablir la paix dans les zones touchées.

RDC : le Couloir vert Kivu-Kinshasa, un projet pour protéger près de 100 000 km² de forêts primaires, inspiré d’un modèle alliant communautés locales, ICCN et FARDC

Le Couloir vert Kivu-Kinshasa vise à transformer les zones fragilisées par des décennies de conflits en pôles de croissance économique et environnementale.
La première phase de mise en œuvre se concentrera sur la création des infrastructures essentielles à la gestion des ressources naturelles, à la réhabilitation des zones dégradées et au soutien des populations locales.
Le projet vise à protéger près de 100 000 kilomètres carrés de forêts primaires, une contribution essentielle à la lutte mondiale contre le réchauffement climatique.
Il a appelé à des partenariats internationaux basés sur une rétribution juste pour les services environnementaux que rend la RDC à l’humanité.
En transformant les défis liés au climat, aux conflits et à la pauvreté en opportunités, le Couloir vert Kivu-Kinshasa incarne une réponse intégrée aux besoins du pays.

RDC : l’accès humanitaire restreint à Minova et Kalehe, une vingtaines d’ONG suspendent leurs activités

Les affrontements entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont conduit à une restriction significative de l’accès humanitaire dans plusieurs zones du territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.
Ces restrictions compliquent la situation humanitaire déjà critique, selon une mise à jour publiée par OCHA ce mardi.
Ces limitations freinent la livraison de l’aide humanitaire et les déplacements des populations affectées.
En réaction à la détérioration de la sécurité, une vingtaine d’organisations humanitaires basées à Minova ont suspendu temporairement leurs activités, selon une réunion de crise tenue le 20 janvier.
“Nous devons garantir la sécurité de nos équipes avant toute reprise des opérations,” a indiqué un responsable humanitaire basé à Minova.

RDC : Plus de 178 000 déplacés enregistrés suite aux récents affrontements entre l’armée et le M23 à Bweremana, Minova et Kalungu

Dans ces zones particulièrement touchées par des affrontements, plus de 178 000 personnes sont nouvellement déplacées, d’après le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Une bonne partie de la population de Minova, dont des déplacés des anciennes crises, serait en déplacement vers le sud sud, dans les localités de Nyamasasa et Kinyezire.
Un petit nombre de déplacés est arrivé sur le site de Nzulo au Nord-Kivu par le port de Nzulo dans la nuit du 20 janvier.
Le M23 consolide sa présence dans des endroits stratégiques qui étaient tenus par l’armée.
C’est notamment à Kachiazo, Kitembo, et les collines surplombant le lac Kivu.

Défis de la protection des droits des femmes en RDC: entretien avec l’ONG “Femmes en Résilience” sur les conséquences du déplacement massif à l’Est

Christine Musafira, responsable de l’ONG femmes en résilience souligne que la guerre, l’insécurité et les déplacements massifs ont exacerbé les vulnérabilités des femmes, notamment en termes d’accès à l’éducation, aux soins de santé et à des conditions de vie décentes.
Outre les violences physiques, l’impact psychologique du conflit sur les femmes est particulièrement lourd.
Ces espaces sont essentiels pour les protéger des violences et les aider à surmonter leurs traumatismes », précise-t-elle.
Parallèlement, Femmes en Résilience mène des actions de sensibilisation auprès des communautés pour lutter contre les stéréotypes de genre et promouvoir la protection des droits des femmes.
»L’ONG appelle à une augmentation du financement humanitaire et à une meilleure coordination entre les acteurs locaux et internationaux pour répondre aux besoins des femmes déplacées.

Défis de la protection des droits des femmes en RDC: entretien avec l’ONG “Femmes en Résilience” sur les conséquences du déplacement massif à l’Est

Christine Musafira, responsable de l’ONG femmes en résilience souligne que la guerre, l’insécurité et les déplacements massifs ont exacerbé les vulnérabilités des femmes, notamment en termes d’accès à l’éducation, aux soins de santé et à des conditions de vie décentes.
Outre les violences physiques, l’impact psychologique du conflit sur les femmes est particulièrement lourd.
Ces espaces sont essentiels pour les protéger des violences et les aider à surmonter leurs traumatismes », précise-t-elle.
Parallèlement, Femmes en Résilience mène des actions de sensibilisation auprès des communautés pour lutter contre les stéréotypes de genre et promouvoir la protection des droits des femmes.
»L’ONG appelle à une augmentation du financement humanitaire et à une meilleure coordination entre les acteurs locaux et internationaux pour répondre aux besoins des femmes déplacées.

Pénurie de carburant au Lualaba et au Haut-Katanga : une crise qui pèse sur les populations

Depuis trois jours, les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga font face à une pénurie sévère de carburant, perturbant la vie quotidienne et l’économie locale.
Cette crise, marquée par une rareté de l’essence, impacte particulièrement les chauffeurs de taxi et les activités économiques dépendant de l’énergie.
»Les causes de la criseLa pénurie actuelle n’est pas liée à une hausse des prix internationaux, mais plutôt à des contraintes administratives et douanières.
Les prix des biens et des services augmentent, notamment à cause des coûts de transport.
À Kolwezi, les habitants appellent à des mesures immédiates pour alléger les contraintes administratives et faciliter l’approvisionnement en carburant.

Paris sportifs à Kinshasa : pourquoi de plus en plus de femmes se tournent vers le Winner? (Baladeur)

Parmi elles, des jeunes filles et des mères de famille.
Pour certaines, le jeu représente un moyen de se divertir et de briser la monotonie de la vie quotidienne.
C’est difficile de vivre dignement ici, et avec le Winner, je peux espérer plus.
»Sarah Bisosa, 27 ans, étudiante, déclare : « Pour moi, le Winner est un moyen d’échapper à la pression des études et de la vie quotidienne.
»Isabelle Cibola, 38 ans, licenciée en lettres, ajoute : « Le Winner m’aide à gérer certaines petites dépenses de la maison.

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