Author: actualite.cd

Nicolas de Rivière, ambassadeur de France à l’ONU, a réitéré le soutien total de son pays à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la RDC.
Il a annoncé que la France soutient la demande de Kinshasa pour une réunion publique d’urgence du Conseil de sécurité.
« Nous avons exprimé au ministre congolais des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, la grave préoccupation de la France face à la dégradation rapide de la situation près de Goma.
Nous appuyons pleinement la demande de réunion d’urgence formulée par la RDC », a déclaré Nicolas de Rivière.
De son côté, le ministère allemand des Affaires étrangères a exhorté le Rwanda et le M23 à se retirer immédiatement.

Alors que la situation sécuritaire continue de se détériorer autour de Goma, l’hôpital de Ndosho fait face à un afflux sans précédent de blessés en provenance des zones de combats.
« Entre hier jeudi et ce matin, 120 blessés supplémentaires ont été admis, portant le total à 250 patients », a-t-il précisé.
Ces derniers auraient lancé des attaques simultanées sur des positions des FARDC et des groupes armés locaux à Kilimanyoka et Kanyamahoro.
« Nos équipes à l’hôpital de Ndosho font face à un afflux massif de blessés, 198 sur une capacité initiale de 147 lits.
Nous observons une situation similaire à Beni et à Bukavu, dans le Sud-Kivu », avait-il déclaré.

Trois civils, dont une femme et un enfant ont été grièvement blessés ce jeudi 23 janvier lors de l’explosion d’une bombe dans la localité de Lubango, située à 45 kilomètres de Lubero-centre.
Selon l’armée, la bombe a été lancée par les rebelles du M23 à partir des collines surplombant la localité d’Alimbongo.
L’incident de Lubango survient dans un contexte de tensions croissantes, alors que le M23 et l’armée s’affrontent depuis plusieurs semaines dans les localités du sud du territoire de Lubero.
Dans le territoire de Lubero, le front se situe entre Kayambi et Mambasa.
Face à cette escalade, un conseil des ministres se réunit ce vendredi à Kinshasa sous la direction du président Félix Tshisekedi.

« être élu homme du match pour mon premier match en Ligue 1, me pousse à faire mieux.
Dieu fera grâce ça viendra avec le temps !», s’est-il ébahi face à la presse.
La copie rendue par l’ex pensionnaire du centre de formation Belor a tout simplement été succulente contre l’AS Simba dans la victoire étriquée (1-0) de son équipe.
La fébrilité ressentie dans l’agressivité et l’impact physique de son jeu est à mettre dans le passif de la jeunesse, et de l’intensité de matchs de cette envergure.
Ces 4 matchs, sanctionnés par 4 titularisations pour le surnommé « Zakoko » illustre parfaitement la transition que prépare l’entraîneur sénégalais avec une jeunesse enthousiasmée.

Depuis juin 2022, la menace de la milice Mobondo continue de peser lourdement sur le territoire de Kwamouth, plongeant la population locale dans une situation critique.
L’insécurité générée par les Mobondo a paralysé les activités principales de la région depuis plusieurs mois, notamment l’agriculture et la chasse, privant ainsi la population de ses moyens de subsistance.
Selon lui, la situation est alarmante : “Les habitants, qui autrefois vivaient de leurs travaux champêtres, ne peuvent plus se rendre dans les champs.
“Il est impératif de renforcer les capacités des forces armées et d’organiser des patrouilles régulières afin de sécuriser les villages et les routes.”
Le manioc, le maïs, la courge et la célèbre chikwangue (kwanga Bateke) étaient produits en abondance, inondant les marchés des grands centres environnants.

La société Virunga Energies qui l’a annoncé précise que « les réparations ne pourront débuter que lorsque les conditions sécuritaires le permettront ».
En attendant, les habitants de Goma et du territoire de Nyiragongo doivent faire face à cette coupure prolongée d’électricité.
Mercredi, la Société nationale d’électricité (SNEL) avait déjà donné une telle nouvelle, concernant sa ligne haute tension partant de la centrale Ruzizi à Bukavu jusqu’à Goma.
Elle a été détruite lors des affrontements entre le M23 et l’armée lors de la bataille de Minova.
Yvonne Kapinga, à Goma

Dans un geste visant à renforcer les capacités d’accueil des maisons communales et à redorer leur image, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a procédé à la remise officielle de meubles de bureau à neuf maisons communales de la capitale congolaise.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme appuyé par le vice-premier ministre chargé de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, empêché pour l’occasion.
Lors de la cérémonie, le gouverneur Daniel Bumba a souligné que ces équipements visent à améliorer l’accueil dans ces maisons communales et à offrir des services de meilleure qualité aux citoyens de Kinshasa.
“Une mission de contrôle sera régulièrement diligentée pour s’assurer que ces meubles sont utilisés de manière optimale et qu’ils restent en bon état”, a-t-il déclaré.
Cette action marque un double impact, non seulement elle améliore les infrastructures des maisons communales, mais elle met également en lumière le travail du Service National dans la réinsertion des jeunes délinquants.

Neuf Casques bleus ont été blessés au cours des deux derniers jours dans des affrontements intenses entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les combattants du Mouvement du 23 Mars (M23) dans la province du Nord-Kivu, a annoncé la MONUSCO ce vendredi.
Selon un communiqué de la Mission des Nations unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO), cinq Casques bleus ont été blessés ce vendredi à Sake, tandis que quatre autres avaient déjà subi des blessures mineures la veille lors des combats dans la même zone.
Au cours des 48 dernières heures, l’artillerie lourde des Casques bleus a mené des frappes ciblées sur les positions rebelles à Sake.
La MONUSCO a également apporté un appui logistique et médical à la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe en RDC (SAMIDRC), présente dans la région.
La MONUSCO a condamné fermement la poursuite des hostilités, qui aggravent une situation humanitaire déjà critique dans la région, marquée par des déplacements massifs de populations et des besoins urgents en aide humanitaire.