Est de la RDC : À la tripartite de Luanda, Félix Tshisekedi va exiger le départ des troupes rwandaises

Le processus de Luanda, cadre de discussions entre la République Démocratique du Congo, l’Angola et le Rwanda pour résoudre la crise sécuritaire et diplomatique provoquée par la résurgence du M23, avance à pas hésitants.
Neutralisation des FDLR et désengagement des troupes rwandaises”Quand nous parlons du processus de Luanda, deux questions sont au centre : le désengagement des forces rwandaises et la neutralisation des FDLR.
La RDC assume pleinement la réalité des FDLR sur son territoire et reconnaît la nécessité de les éradiquer.
En revanche, le Rwanda n’a pas encore officiellement reconnu la présence de ses troupes en RDC,” a déclaré Thérèse Kayikwamba Wagner.
Elle a dénoncé les déclarations du Rwanda qualifiant la présence de ses forces de “mesures défensives,” les assimilant à des “actions offensives et d’occupation.”

Dialogue sur l’inclusion des personnes vivant avec handicap : vers une démocratie participative en RDC

En marge de la Journée internationale des personnes handicapées célébrée chaque 3 décembre, l’Institut Républicain International (IRI) et la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) ont organisé un dialogue centré sur la participation et l’inclusion des personnes vivant avec handicap (PVH).
L’événement, qui a eu lieu ce vendredi 6 décembre à la paroisse Notre-Dame d’Afrique dans la commune de Lemba, a réuni diverses personnes vivant avec handicap.
La nécessité d’un engagement accru des instances gouvernementales et des acteurs de la société civile a été unanimement reconnue.
Le forum a également servi de tremplin pour réfléchir à des stratégies concrètes visant à renforcer la représentation des PVH dans les instances décisionnelles.
Ce dialogue pour la Journée internationale des PVH a ainsi été un moment fort pour rappeler l’importance de leur inclusion et leadership.

Gestion des crises et catastrophes humanitaires : le gouvernement chargé de renforcer ses capacités et de présenter un plan d’urgence

Le gouvernement a été chargé de présenter, dans un délai de quinze jours, un plan d’urgence pour la gestion des crises et des catastrophes humanitaires pour les trois prochains mois.
Cette instruction a été donnée par le président Félix-Antoine Tshisekedi lors de la 25e réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi 6 décembre 2024 à la Cité de l’Union Africaine.
En plus de l’activisme des groupes armés, le pays fait face à des catastrophes naturelles telles que des inondations causées par des pluies diluviennes, des naufrages récurrents sur le fleuve Congo et ses affluents, ainsi que des glissements de terrain et des incendies.
Environ 40 % de la population est confrontée à des niveaux sévères d’insécurité alimentaire aiguë (IPC 3 ou plus).
Les femmes et les enfants représentent 75 % de ces déplacés.

Lubumbashi: ” Nous soutenons le changement de la Constitution dans le Grand Katanga “ (Bobo Malulu)

Cet élu provincial, actuellement ministre provincial et cadre de l’Union sacrée de la nation, a accusé certains cadres dans la région du Katanga qui hésitent à donner la voix sur la question mais en étant actifs au sein des institutions.
Certains ne soutiennent le Chef de l’État que par la bouche, au fond d’eux-mêmes, ils ne sont pas là avec nous, ils ne veulent pas donner de la voix sur la question du changement de la Constitution.
Nous, on a l’obligation de soutenir cette démarche salutaire du Président Félix Tshisekedi visant à changer la Constitution et celà pour plusieurs raisons.
Aucun prescrit sur ce qu’il faut pour leur prise en charge et le rôle qu’ils doivent jouer dans les différentes entités “, a-t-il expliqué dans son meeting populaire.
Au cours de cette matinée politique avec la Fondation Baba Zive, le ministre Bobo Malulu a annoncé une tournée dans les 6 territoires du Haut-Katanga pour sensibiliser la population à s’approprier la démarche du Président Félix Tshisekedi pour une nouvelle Constitution.

RDC : Lolo Kyungu et l’ANAFEK soutiennent le changement de la constitution et proposent le fédéralisme comme mode de gestion

Celui-ci a, devant la presse, dit son oui avec son parti politique (ANAFEK) au changement de la loi mère du 18 février 2006.
“Nous sommes dans la logique du changement total de la Constitution qui nous permettra de sortir cette loi mère hybride en une constitution purement fédérale.
Le fédéralisme est une solution à nos problèmes socio-économiques, promouvant l’unité dans la diversité”, a-t-il précisé devant la presse.
Cette prise de position s’accompagne, dit-il, d’une autre proposition, celle de faire du fédéralisme le mode de gestion au pays.
D’après Lolo Lawrence Kyungu, le fédéralisme sera la clé de développement pour la République Démocratique du Congo.

Lutte contre les VBG : l’ACOFEPE sensibilise les lycéennes de Matonge à la création des noyaux genre

Dans le cadre de la campagne internationale des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) a organisé une session de sensibilisation au sein du Lycée Matonge.
Cette initiative visait à outiller les écolières afin qu’elles deviennent des actrices du changement et contribuent à créer un environnement scolaire plus sûr et respectueux.
Au cœur de cette rencontre, l’ACOFEPE a encouragé les élèves à créer des noyaux genre.
et ses conséquences dévastatrices sur la vie des victimes.
Rodanyme Robergison, membre de l’ACOFEPE, a quant à elle insisté sur l’importance de briser le silence et de signaler tout cas suspect aux autorités scolaires.

Kinshasa : atelier de formation pour les jeunes et femmes sur les Résolutions des Nations unies

Plus de 60 jeunes, dont une majorité de femmes, se sont réunis à Kinshasa les 02 et 03 décembre 2024 pour une formation sur les résolutions des Nations Unies 1325, 2250 et 2419, ainsi que sur les droits des femmes.
Les discussions ont porté sur l’importance de la participation des jeunes et des femmes dans les processus de paix, la prévention des conflits, la protection des civils et la reconstruction post-conflit.
Un accent particulier a été mis sur le rôle des femmes, souvent les premières victimes des conflits armés.
– ⁠La création d’une agence onusienne dédiée à la jeunesse, à la paix et à la sécurité.
Cette formation a été l’occasion de renforcer les capacités des jeunes et des femmes, de promouvoir l’égalité des sexes et de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’acteurs de la paix en RDC.

Femme de Repère 2024 : une 3ème édition dédiée à l’autonomisation des femmes et des jeunes à Kinshasa

La 3ème édition de Femme de Repère, organisée par l’ASBL Jeune en Action, a eu lieu à Kinshasa, sous le thème “Investir en faveur des jeunes et femmes : accélérer le rythme”.
Cet événement, qui marque le 5ème anniversaire de l’association, a rassemblé de nombreux jeunes autour des questions clés liées à l’entrepreneuriat, à l’égalité des genres et à l’autonomisation des femmes.
Le représentant du ministre provincial des Finances a, pour sa part, réaffirmé l’engagement des autorités à soutenir les initiatives en faveur de l’autonomisation des femmes.
Il a encouragé les jeunes à saisir les opportunités qui s’offrent à eux et à devenir des acteurs du changement.
Femme de Repère est un mouvement qui vise à inspirer et à autonomiser les jeunes et les femmes.

Sud-Kivu : les partis politiques de l’opposition disent non à la révision ou au changement de la Constitution prônés par le camp Félix Tshisekedi

Ils appellent la population à s’opposer à ce qu’ils qualifient de “manœuvre” du chef de l’État.
Selon cette déclaration, “la Constitution a été conçue pour assurer le bon fonctionnement des institutions de la République, prévenir les conflits internes, promouvoir et consolider la cohésion sociale.
Lors de cette sortie médiatique, des calicots portaient des slogans tels que : “Le LGD dit non au changement de la Constitution et au troisième mandat de Félix Tshisekedi” ou encore “Les partis politiques et les forces vives du Sud-Kivu disent non au changement de la Constitution et au troisième mandat de Félix Tshisekedi”.
Ces forces politiques et sociales disent se conformer à l’article 64 de la Constitution, qui appelle à résister à toute tentative de prise de pouvoir ou de modification constitutionnelle anticonstitutionnelle.
Enfin, les partis politiques de l’opposition et les forces sociales du Sud-Kivu annoncent une série de manifestations dans les jours à venir si l’initiative de révision ou de changement de la Constitution persiste.

Sud-Kivu : L’Assemblée provinciale adopte le budget 2025, fixé à environ 300 millions USD

Les députés provinciaux du Sud-Kivu ont voté à l’unanimité en faveur du projet d’édit budgétaire pour l’exercice 2025.
Cette approbation est intervenue après la présentation officielle du projet par le gouverneur Jean Jacques Purusi devant l’Assemblée provinciale.
À l’issue d’un débat, les députés ont également adopté le budget rectificatif de l’exercice 2024.
Le budget pour l’exercice 2025 est équilibré en recettes et en dépenses à 783.072.172.188,53 FC.
Étape suivanteLe projet d’édit budgétaire pour 2025, ainsi que le budget rectificatif pour 2024, ont été transmis à la commission ECOFIN pour examen et amendement.

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