Beni : l’armée congolaise remet 40 ex-otages des ADF à la société civile et la Monusco pour leur réintégration dans la communauté

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont procédé samedi 30 novembre 2024 à la remise de 40 ex-otages des forces rebelles ADF à la société civile, dans le cadre d’un processus de réintégration.
Parmi ces libérés, on compte 20 mineurs remis à la MONUSCO et 11 majeurs mis à la disposition des représentants de la société civile.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des trois ans des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les ADF dans la région de Beni et dans une partie de la province de l’Ituri.
Parce que le fait d’utiliser les enfants, des mineurs dans les groupes armés, est un crime qu’on est en train de condamner.
Les opérations conjointes FARDC-UPDF visent à éradiquer complètement les ADF, qui continuent de générer une insécurité alarmante dans les régions de Beni et Mambasa.

RDC : adoption du projet de loi pour la création d’aires protégées communautaires et le lancement du couloir vert Kivu-Kinshasa

Le gouvernement a adopté le projet de loi modifiant et complétant la loi n°14/003 du 11 février 2014 sur la conservation de la nature en République démocratique du Congo.
“Elle a motivé la nécessité d’enrichir la loi en vigueur avec un nouveau type d’aire protégée à vocation communautaire dans le but d’offrir un cadre légal nécessaire au projet de création du couloir vert Kivu-Kinshasa.
Le président Félix Tshisekedi a annoncé la création du “Couloir vert Kivu-Kinshasa”, une aire protégée communautaire pour une économie verte en République démocratique du Congo.
La première phase de ce projet sera matérialisée dans la zone incluant la route nationale n°4, de Beni à Kisangani, et le bassin du fleuve Congo, de Kisangani à Kinshasa.
La création de cette aire protégée, a-t-il indiqué, positionne notre pays comme leader des solutions de lutte contre le changement climatique et le rend incontournable pour l’atteinte des objectifs communs de l’Accord de Paris.

RDC : Révision ou changement de constitution, les Kinois entre espoir et désillusion

La révision ou le changement de la constitution proposée par le président Félix Tshisekedi continue de susciter un vif débat à Kinshasa, où les positions sont tranchées.
« Modifier la Constitution, oui ; la changer, non.
Ni Félix Tshisekedi ni Augustin Kabuya ne nous disent clairement en quoi la Constitution actuelle bloque la bonne marche du pays », affirme-t-il.
Il poursuit en énumérant les priorités non résolues : « La guerre à l’Est, l’eau et l’électricité, les emplois, le pouvoir d’achat… Rien de tout cela n’est empêché par la Constitution.
« L’article 218 de la Constitution elle-même permet sa révision.

JI des DH : “La sacralité de la vie humaine et la paix sociale comme principe non négociable” est le thème de la semaine des droits humains prévue en RDC

“À l’occasion de la célébration du 76ᵉ anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la ministre des Droits humains a informé le Conseil de l’organisation de la semaine des droits de l’homme du 3 au 10 décembre 2024 sur toute l’étendue du territoire national, sous le thème : ‘La sacralité de la vie humaine et la paix sociale comme principe non négociable’.
La paix sociale demeure le socle de tout développement durable dans notre pays”, a soutenu Chantal Chambu Mwavita, ministre des Droits humains.
La commémoration de cette année coïncide avec l’élection de la République démocratique du Congo comme membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027.
Aux côtés de la RDC, plusieurs autres pays ont été élus pour le même mandat : le Bénin, la Bolivie, la Colombie, Chypre, la République tchèque, l’Éthiopie, la Gambie, l’Islande, le Kenya, les Îles Marshall, le Mexique, la Macédoine du Nord, le Qatar, la République de Corée, l’Espagne, la Suisse et la Thaïlande.
Cette élection permet à ces pays de participer activement aux travaux du Conseil pour la promotion et la protection des droits de l’homme à l’échelle mondiale.

Goma : arrestation de l’auteur présumé du meurtre d’un enfant déplacé de trois ans

Des présumés auteurs de l’insécurité dans des camps des déplacés situés dans et autour de Goma ont été arrêtés, la semaine dernière, par le service de sécurité.
« Au sujet de la gestion de la situation sécuritaire dans les camps des déplacés, le résultat est là.
Son compagnon a pris fuite mais nous sommes en train de le traquer également », a dit le maire de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin.
La présence d’hommes armés dans les sites des déplacés autour de Goma est un casse-tête.
Jonathan Kombi, à Goma

RDC : une dizaine de morts dans une violente attaque des ADF sur la route Mbau-Kamango

Selon la société civile locale, 14 personnes ont été tuées et des dégâts matériels énormes ont été enregistrés.
« Les 11 corps ont été ramenés à Oicha dans la jeep des forces de sécurité », a-t-il précisé.
La situation pour ce lundi est sombre, caractérisée par la psychose et la panique, voire la paralysie des activités.
Depuis fin 2021, les rebelles ADF sont traqués par la coalition des armées congolaise et ougandaise.
Depuis lors, ils semblent s’éloigner des zones sous couvertes par les opérations militaires conjointes causant des dégâts à leurs passages.

RDC: intenses combats entre l’armée et le M23 à Lubero

Des affrontements opposent les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 à Mathembe, dans les collines de Kasinga, à 7 kilomètres de Kasege, (territoire de Lubero) au Nord-Kivu.
D’après la société civile locale, les rebelles ont tenté de contourner une position de l’armée la nuit du dimanche à ce lundi 2 décembre 2024 dans l’optique de foncer vers Alimbongo.
Les combats ont nuitamment éclaté, confirme le lieutenant Reagan Mbuyi, porte-parole des opérations militaires Front-Nord.
Il accuse les rebelles du M23 d’avoir attaqué une position militaire et l’armée a réagi.
“C’est depuis dimanche aux environs de 23 heures que les rebelles du M23 ont attaqué l’une de nos positions au village Mathembe.

Le FPI rejoint le Réseau des Institutions de financement de la SADC

Elle est marquée par l’adhésion du FPI au réseau des institutions de financement de développement de la SADC.
Ce jour, le FPI, par son Directeur Général Bertin Mudimu Tshisekedi a signé le mémorandum d’entente du Centre de Ressources pour le Financement du Développement(SADC-DFRC) et a reçu le certificat des membres effectifs du réseau qui compte déjà 41 membres issus de divers pays de la sous-région et ayant comme mission principale, la coopération renforcée pour la mobilisation des ressources et le financement du développement au sein de la SADC.
Cela dit, nous exprimons notre gratitude au CEO sortant de la SADC-DFRC et toute son équipe pour leur accompagnement qui a conduit à la signature de ce Mémorandum d’Attente des Institutions de Financement de la SADC.
Nous avons une grande satisfaction d’avoir finalisé ce processus d’adhésion du FPI au Réseau IFD de la SADC et de la SADC – DFRC par la signature du Mémorandum .
Le prochain Forum des Directeurs Généraux des IFD de la SADC est annoncé pour le mois de juin 2025 à Luanda en Angola où la RDC, à travers le FPI, pourra siéger entant que décideur et non plus comme observateur.

La RDC traîne le Rwanda et Paul Kagame devant la cour africaine des droits de l’homme et des peuples

La RDC affrontera le Rwanda dans un nouveau procès le 12 février 2025 devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, juridiction relevant de l’Union africaine.
Ce procès s’inscrit dans une série d’initiatives judiciaires internationales visant à mettre en lumière les violations perpétrées par le Rwanda et son président, Paul Kagame, sur le sol congolais.
Samuel Mbemba, vice-ministre de la justice en charge du contentieux international qui l’a annoncé, a mentionné la portée inédite de ces démarches judiciaires.
Il y a trois procès en cours aujourd’hui », a-t-il déclaré.
En s’appuyant sur la juridiction de l’Union africaine, ce processus cherche à ouvrir une voie nouvelle pour la reconnaissance des droits des peuples affectés et pour s’avancer vers une autre instance, la cour pénale internationale.

RDC-Rwanda : sommet tripartite à Luanda le 15 décembre avec Félix Tshisekedi, Paul Kagame et João Lourenço, annonce la présidence angolaise

La première phase, prévue sur quinze jours, consistera à évaluer la menace posée par les FDLR et à localiser leurs positions.
La deuxième phase vise des actions ciblées pour neutraliser les FDLR et leurs alliés, suivies d’une évaluation conjointe des progrès réalisés.
Enfin, la quatrième étape sera consacrée à la stabilisation, avec la démobilisation, le rapatriement et la réintégration des ex-combattants FDLR, ainsi que la normalisation des relations bilatérales entre Kinshasa et Kigali.
Défis et espoirsCe plan vise à rétablir la confiance entre les deux pays et à garantir un environnement sécurisé permettant la reprise des activités socio-économiques dans l’Est de la RDC.
Elle a également appelé au respect du cessez-le-feu, en vigueur depuis le 4 août 2024, pour garantir le succès du plan.

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