RDC : redorer l’image de l’État à travers la lutte contre le blanchiment des capitaux (Professeur Martin ZIAKWAU)

La République Démocratique du Congo se trouve confrontée à une multitude de défis, chacun d’eux se présentant comme à la fois urgent et crucial pour le développement harmonieux du pays.
Tous ces défis peuvent, en réalité, être inscrits dans le cadre d’une lutte plus vaste contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, une problématique à laquelle la RDC s’est engagée depuis 2004, mais qui n’a connu que peu d’avancées significatives.
Il n’est pas superflu de rappeler que la recrudescence des violences armées dans l’est du pays serait aussi alimentée par ce fléau insidieux.
Celles-ci doivent constituer des remparts solides contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au sein de la société congolaise.
Il va sans dire que la sortie de la République Démocratique du Congo de la liste grise du GAFI ne devrait pas être considérée comme le sommet à atteindre.

Un arrêt de la Cour de cassation attendu le 11 décembre dans l’affaire Mike Mukebayi

Se dirige-t-on vers un dénouement dans l’affaire opposant l’ancien député provincial Mike Mukebayi et cadre de Ensemble pour la République au ministère public ?
La question mérite d’être posée d’autant plus qu’après l’audience de ce lundi 2 décembre 2024, la Cour de la cassation devra se prononcer sauf changement de dernière minute, mercredi 11 décembre prochain sur la suite à réserver dans cette affaire.
Selon la défense de M. Mukebayi, la Cour de cassation a été saisie en appel pour infirmer la position du premier juge (NDLR: Cour d’appel de Kinshasa-Gombe).
“Nous attendons de la Cour de cassation de pouvoir infirmer cette décision et de déclarer irrecevable l’action intentée par le ministère public.
La Cour avait répondu uniquement au déclinatoire de compétence soulevé par le prévenu en raison de son nouveau statut, n’étant plus député.

RDC: le Sénat adopte à son tour le projet de budget rectificatif pour l’exercice 2024

Après examen approfondi et approbation du rapport de la commission Ecofin, les sénateurs ont adopté lundi, le projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2024.
Le président de la commission, Célestin Vunabandi est revenu sur les raisons à la base de l’élaboration du projet de loi rectificative 2024.
Par contre, les rémunérations, le fonctionnement des institutions, particulièrement le transfert des subventions n’en bénéficient presque pas.
Ce texte de loi a été présenté devant les sénateurs par le ministre d’État, ministre du Budget Aimé Boji Sangara.
Ces nouvelles ressources ou recettes additionnelles font que projet de loi de finances rectificative 2024 à désormais un taux d’accroissement de 8,4% par rapport au budget initial.

Parlement Panafricain : une délégation est arrivée à Kinshasa pour recueillir des informations sur l’insécurité à l’Est de la RDC

Juste après, la délégation a été reçue par le Président de la Chambre haute du Parlement, Jean-Michel Sama Lukonde.
“Nous sommes les membres de la Commission de la cooperation des Relations internationales et du Règlement des conflits du PAP, composés des 7 députés et 4 techniciens.
Nous savons tous que depuis des décennies que la population qui se trouve dans la partie Est de la RDC vit dans des conditions difficiles et de précarité inouïes par manque de paix.
Signalons que cette délégation du PAP est à Kinshasa, au terme d’une mission des députés nationaux et sénateurs congolais effectuée en Afrique du Sud, au début du mois en cours.
La délégation prévoit dans son agenda des échanges avec les acteurs politiques congolais, ainsi que la société civile avant de s’envoler pour Goma.

L’UE alloue 20 millions d’euros pour renforcer la 31ème Brigade des FARDC en RDC

L’Union européenne (UE) a officiellement annoncé ce mardi une assistance de 20 millions d’euros pour soutenir la 31ème Brigade de réaction rapide des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix.
Cette initiative vise à renforcer les capacités des forces armées congolaises face aux conflits armés et à la présence de groupes armés sur le territoire.
Contrôle strict et respect des normesComme pour toute intervention financée par la Facilité européenne pour la paix, des mécanismes de contrôle ont été mis en place pour garantir l’usage approprié des équipements fournis, ainsi que le respect des droits humains et des normes du droit international humanitaire.
Une stratégie élargie de l’UE en RDCCette assistance s’inscrit dans une stratégie plus large de l’Union européenne en RDC, comprenant le programme « Unis pour la Paix et la Sécurité », doté de 29,5 millions d’euros pour la période 2023-2027, visant à réformer le secteur de la sécurité.
Facilité européenne pour la paixCréée en mars 2021, cette facilité vise à financer des actions dans le domaine militaire et de la défense pour prévenir les conflits, préserver la paix et renforcer la sécurité internationale.

RDC-M23: bien que proche de la zone de combats, Alimbongo demeure sous contrôle des FARDC, l’armée déjoue un débordement vers Hutwe

Depuis dimanche, les combats se poursuivent entre l’armée congolaise appuyée par les miliciens wazalendo et les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise dans le sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Nous nous sommes à Matembe, comment l’ennemi va atteindre Alimbongo derrière nous?
Information confirmée par le chef de chefferie de Bamate dans laquelle se trouve la localité d’Alimbongo.
C’est contrôlé par les FARDC.
L’ennemi a décroché et se serait redirigé vers le village de Kaseghe”, a ajouté le lieutenant Reagan Mbuyi.

RDC-Lubero: déplacements massifs des populations de Kaseghe, Hutwe et Mathembe, les combats toujours en cours ce mardi entre FARDC et M23

Les combats se poursuivent ce mardi 3 décembre entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 sur plusieurs lignes, à Hutwe, Mathembe et aux environs de Kaseghe (territoire de Lubero) au Nord-Kivu.
“Pour le moment, ce sont encore des tirs d’armes lourdes et légères qui dominent la zone de Mathembe, Hutwe et la partie Est de Kaseghe.
Les tirs sont un peu partout, mais on serait en train de dire que les FARDC s’orientent à Kaseghe, une zone contrôlée par les M23.
Au regard de l’ampleur des combats, des centaines de familles civiles ont abandonné des localités à Hutwe, Mathembe et Kaseghe se dirigeant vers des zones supposées sécurisées.
Les déplacés affluent notamment à Kitsombiro, Alimbongo, Kasingiri, Kirumba, Lubango et les environs.

Sénat: adoption du projet de loi portant reddition des comptes pour l’exercice 2023

Les sénateurs ont adopté lors de la plénière de ce lundi 02 décembre 2024 le projet de loi portant reddition des comptes de l’exercice 2023.
Cette adoption s’est faite à la suite de l’approbation des conclusions du rapport de la commission ÉCOFIN qui avait pour mission d’examiner ce texte en profondeur.
Ce projet de loi a été présenté et défendu par devant les élus des élus par le ministre des Finances, Doudou Fwamba.
Dans son intervention, l’argentier national avait son speech sur les points suivants : la synthèse du projet de loi, la situation consolidée des financements et les principales articulations du projet de loi.
Certains ont même proposé de suggérer à la chambre basse du parlement de sanctionner les auteurs de ces fautes.

Beni : psychose à Totolito au lendemain de l’attaque des ADF, plusieurs civils toujours en captivité

“C’est depuis longtemps qu’on lance un appel pour des dispositifs sécuritaires en mettant des positions militaires un peu partout.
Quelques habitants résistent encore dans le milieu, alors que d’autres se sont déplacés le lundi dernier, indique Muhindo Berco, autorité administrative locale.
Toutefois, la fouille continue aux environs et des civils pris en otage sont encore entre les mains de leurs ravisseurs.
Aux dernières heures du dimanche dernier, les rebelles ADF ont surgi à Totolito où ils ont tué une dizaine de civils.
La société civile a avancé un bilan provisoire de 14 morts, mais 11 corps étaient arrivés à la morgue de l’hôpital général d’Oicha, selon une source hospitalière.

Dossier Forages: appelé à comparaitre comme renseignant, Nzangi préconise l’évaluation physique et la quantification des dépenses ensuite la résiliation du contrat pour “protéger” la République

À la dernière audience, la Cour a auditionné certaines personnalités liées d’une manière ou d’une autre à l’exécution de ce projet.
Le premier à être appelé à la barre, c’est l’actuel ministre d’État, ministre du développement rural, Muhindo Nzangi qui préconise la résiliation du contrat.
Il a affirmé qu’au-delà de la surfacturation, l’eau produite dans les stations érigées déjà opérationnelles est impropre à la consommation.
Pour Muhindo Nzangi, l’ancien ministre du développement rural, Guy Mikulu, avait signé le contrat tout en étant déjà démissionnaire, sous le régime FCC-CACH.
Il ne revient pas au cours de l’exécution du contrat qu’on puisse chercher les sites d’exécution.

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