Author: 7sur7.cd

Trois (3) corps des civils, tous des hommes, ont été découverts en état de décomposition par des jeunes à Kimautu, une des localités du village Otomabere, dans la chefferie des Walese-Vonkutu au sud du territoire d’Irumu (Ituri), le lundi 30 décembre 2024.
“Des civils innocents continuent à être tués par les rebelles ADF en territoire d’Irumu.
Cette découverte intervient après leur passage au village Mambaka où plusieurs civils avaient été pris en otage, difficile de confirmer au stade actuel s’ils sont encore vivants ou morts.
Ce lundi 30 décembre, une délégation de jeunes est partie fouiller la brousse à Kimautu.
Dix après, les menaces des rebelles ADF ne cessent de s’intensifier dans le territoire d’Irumu.

Vingt (23) soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) comparaissent devant le Tribunal militaire de garnison de Butembo, siégeant en audience foraine, ce lundi 30 décembre 2024, à Lubero.
La nouvelle a été rapportée à la presse par le secteur opérationnel Sokola I au Grand Nord-Kivu.
Ces militaires ont été arrêtés à partir du mois de décembre après la reprise des hostilités qui opposent les FARDC aux rebelles du M23 dans le sud du territoire de Lubero.
Pour la première journée, précise-t-il, le Tribunal militaire de garnison de Butembo a procédé à l’identification des différents prévus.
À titre de rappel, plusieurs autres militaires étaient jugés par la même Cour, pour les mêmes faits, l’année qui s’achève.

Ses propos, tenus lors du briefing de presse en présence du porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, ont provoqué une vague de réactions.
« Ce qui est vrai, c’est que des choses sont en train d’être faites.
Des choses sont en train d’être faites, les érosions sont même combattues sur place.
Les choses sont en train d’être faites dans cette province du Kasaï-Central sous le leadership de son excellence Félix Antoine Tshisekedi.
Il a promis les choses, il a déjà commencé à faire les choses.

Face à cette catastrophe naturelle, les habitants de Kabimbi, soutenus par la société civile locale, appellent le gouvernement à une intervention rapide.
Ils demandent notamment des matériaux de construction tels que des tôles et du bois pour reconstruire leurs maisons.
« Les pluies diluviennes ont causé des dégâts matériels importants.
Les maisons sont cassées, les toits emportés, et tout ce que la population désire pour le moment, c’est une assistance d’urgence pour construire des abris.
Alors que la saison des pluies ne fait que commencer, les craintes d’une aggravation de la situation sont bien présentes.

C’est à ce point stratégique que les militaires ont été confrontés à un groupe de miliciens Bakata Katanga, déclenchant un affrontement violent.
Selon les témoins, cette attaque s’inscrit dans une série de mouvements de miliciens cherchant à déstabiliser les positions des FARDC dans la région.
“C’est par là qu’il y a eu l’affrontement à l’heure matinale entre les militaires qui se rendaient à Kintia et l’élément Maï-maï Bakata Katanga.
Le Haut-Katanga reste une région clé pour la RDC, tant par sa richesse minière que par son rôle stratégique.
Il y a trois semaines, au moins neuf personnes, dont deux militaires, ont été aussi tuées par les miliciens dans cette région du Haut-Katanga.

La province du Haut-Katanga, située au sud-est de la République démocratique du Congo, fait souvent face à des flambées des prix de sacs de maïs, aliment de base pour 80% des habitants presque chaque année.
Malgré ces résultats encourageants, la production actuelle reste bien inférieure aux besoins estimés à 960 000 tonnes que la province a besoin.
« Nous devons introduire des alternatives comme le riz, les haricots, le manioc et les arachides, afin de renforcer la sécurité alimentaire et réduire la pression sur le maïs », a-t-il expliqué.
Avec une production bovine de 20 000 tonnes pour un besoin de 50 000 tonnes, les importations comblent l’écart.
Il a, aussi, cité l’amélioration des Infrastructures, l’accompagnement technique des agriculteurs et la construction de Silos de Stockage.