Cet officier de la PNC indique néanmoins que malgré tous ces défis, la police fournit des efforts et a déjà mis en place des mécanismes pour lutter contre l’insécurité dans et autour de ces sites.
Il parle notamment de l’éloignement des positions de l’armée et des éléments de la force d’autodéfense (Wazalendo) autour des camps qui abritent ces personnes vulnérables, et du contrôle systématique des éléments armés qui viennent rendre visite à leurs familles.
A ceci s’ajoute une approche de la sécurité communautaire qui implique des personnes déplacées et qui collaborent en temps réel avec les forces de sécurité :« Nous avons développé une approche de la sécurité communautaire.
C’est-à-dire qu’actuellement, la sécurité des sites n’est pas seulement l’apanage de la police, mais également du comité de surveillants, constitué des volontaires qui collaborent avec les services de sécurité pour remonter les informations liées aux incidents sécuritaires et cela dans le cadre préventif ».
Il fait savoir que grâce à cette collaboration, la police est au courant de façon permanente des menaces qui pèsent autour des camps.
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