Kinshasa, 12 décembre 2024 (ACP).- Les journalistes de plusieurs médias de la République démocratique du Congo(RDC) ont été appelés jeudi à Kinshasa à faire véhiculer la bonne information pour lutter contre l’infodémie liée au Mpox ou variole du singe, lors d’un point de presse organisé par l’institut national de santé publique (INSP) avec l’appui de l’0MS.
« Nous demandons aux professionnels des médias de véhiculer la bonne information car, c’est même l’objectif de ce point de presse pour nous aider à contrer les rumeurs ou l’infodémie sur le Mpox et les autres urgences de santé publique », a déclaré le Dr Dieudonné Mwamba, directeur général de l’institut national de santé publique (INSP). Abordant la question de la rumeur liée aux vaccins fabriqués par les Européens pour tuer la population congolaise, le Dr Mwamba a apporté un démenti. « Depuis des années en RDC, nous utilisons plusieurs types de vaccins contre plusieurs maladies et jamais on a montré que notre population a diminué suite à la vaccination », a-t-il soutenu. « C’est depuis des années que nous vaccinons contre plusieurs maladies, notamment la rougeole, la fièvre jaune, la poliomyélite et la Covid-19, mais jamais on a montré qu’après la vaccination, la population congolaise a été décimée », a-t-il dit. Il a indiqué que le vaccin utilisé en RDC contre cette épidémie de Mpox est aussi utilisé dans d’autres pays.
« Rappelez-vous qu’en 2022, il y a eu cette épidémie de Mpox dans les pays développés, notamment aux États-Unis d’Amérique et même en Europe et la population a été vaccinée avec le même vaccin que nous utilisons ici », a-t-il fait savoir. Selon le Dr Mwamba, la RDC est dotée des structures spécialisées qui font les tests de ce vaccin. Il y a aussi des organisations, à savoir le groupe technique de la vaccination qui se penche sur les effets de la vaccination, les mécanismes qui ont été utilisés pour fabriquer ce vaccin.
La Corep est une structure de régulation qui vérifie la conformité du vaccin pour se rassurer que ce vaccin peut être administré à la population et qui s’occupe des homologations auprès de l’OMS. Abordant la question de la fausse augmentation des cas pour avoir l’argent auprès de partenaires, le directeur général de l’INSP a fait savoir que rien n’est caché quand il y a une épidémie. « Les chiffres sont présentés au vu de tout le monde », lors des points de presse qu’organise le ministre de la Santé, hygiène et prévoyance sociale, il y a des questions qui sont posées sur la situation épidémiologique de la maladie et voire de supervision qui se font sur terrain pour se rassurer des chiffres que nous annonçons », a-t-il encore dit.
L’institut national de santé publique est un établissement de facilitation de la couverture santé universelle. Elle a pour mission d’assurer la prévention, la préparation et la réponse aux épidémies aux urgences et pandémie au niveau de notre pays. Les autorités nous ont confié le mandat de collecter l’information, la diffuser auprès des décideurs par rapport à la surveillance des maladies, pour orienter les politiques au niveau de notre pays et arriver à mettre en place un dispositif qui permet de mieux lutter les épidémies, les pandémies et les urgences de santé publique. ACP/
Author(s): acp.cd
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