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Author(s): actualite.cd
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Les plaidoiries de la défense au procès en appel de la tentative de coup d’Etat manqué le 19 mai 2024, ont débuté lundi 13 janvier à Kinshasa.
Devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe à la prison militaire de Ndolo, la défense de l’Américain Benjamin Zalman a réédité sa plaidoirie du premier degré.
« Le juge d’appel ne doit pas condamner les prévenus à la peine de mort, puisque celle-ci a déjà été abolie par la Constitution », a plaidé Me Richard Bondo, l’avocat de l’Américain.
La dernière audience des plaidoiries se tiendra mercredi 15 janvier.
Elle sera suivie des répliques du ministère public et de toutes les parties au procès avant le délibéré des juges.
Linda Thomas-Greenfield, diplomate américaine et Ambassadrice des États-Unis auprès des Nations-Unies a exprimé la “déception” de son pays quant à l’absence de mention du Rwanda et de son rôle de déstabilisation dans l’Est de la République Démocratique du Congo dans la résolution renouvelant le mandat de la Monusco d’une année.
“Nous remercions la France et le Mozambique pour les efforts qu’ils ont déployés dans ce sens.
Mais la situation sécuritaire n’est pas encore rassurante, particulièrement dans l’est où la rébellion du M23 occupe de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi, Lubero et Walikale.
Le M23 soutenu par le Rwanda et ses activités ont aggravé la crise humanitaire jetant plus de 2 millions de personnes dans la rue.
Pour une Monusco efficace, Kinshasa souhaitait que le nouveau mandat de la Monusco prenne en compte les dimensions régionales pour faire face à la guerre.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali, trois pays sahéliens gouvernés par des juntes militaires, ont décidé d’unir davantage leur force pour lutter contre le jihadisme en créant une armée commune de 5 000 hommes, a annoncé mardi 21 janvier le ministre nigérien de la Défense.
Ces trois pays dont les régimes civils ont été renversés dans des putschs entre 2020 et 2023 ont formé une confédération l’an dernier : l’Alliance des États du Sahel (AES).
Les trois pays de l’AES constituent un vaste territoire enclavé de 2,8 millions de kilomètres carrés, soit quatre fois la France.
Les pays de l’AES mènent déjà des opérations ponctuelles conjointes contre les jihadistes, notamment dans la zone dite “des trois frontières”, où les attaques sont les plus nombreuses.
L’AES accuse également la Cédéao d’être inféodée à la France, l’ancienne puissance coloniale à laquelle ils ont tous tourné le dos, privilégiant de nouveaux partenaires, comme la Russie.