Les lignes “africaines” bougent face à la violation de l’intégrité territoriale de la RDC (Pierre Matadi)

Le nom du président togolais Faure Gnassingbé a été proposé samedi comme nouveau médiateur de l’Union africaine (UA) dans ce conflit dû aux visées expansionnistes de Kigali.
Les lignes bougent particulièrement au regard de l’impact régional du conflit, en dépit de dernières avancées enregistrées dans la solution durable à l’agression rwandaise qui freine le développement de la RDC depuis 1996, sous prétexte de poursuite des génocidaires Interhamwe (Hutus rwandais).
Il s’agit de Uhuru Kenyatta (ancien président du Kenya et médiateur du processus de Nairobi); Olusegun Obasanjo (ancien président du Nigeria); Kgalema Motlanthe (ancien président de l’Afrique du Sud); Sahle-Work Zewde (ancienne présidente de l’Éthiopie) et Catherine Samba-Panza (ancienne présidente de la République centrafricaine).
Le 17 mars, les ministres des Affaires étrangères de la SADC et de l’EAC s’étaient, de leur côté, réunis à Harare (Zimbabwe) pour examiner des recommandations des chefs d’état-major des deux communautés.
Les chefs de la diplomatie de la SADC-EAC avaient prévu dans leur document à soumettre à l’approbation des Chefs d’Etat « le rétablissement de l’autorité du gouvernement congolais sur les zones actuellement occupées par le M23 et un accompagnement de la RDC pour sécuriser Goma, Bukavu et les environs ».

Author(s): acp.cd
Source: Access the article

Accepter les Notifications pour ne pas rater les news de la RDC OK No