RDC et Nations Unies : Un nouveau cadre de coopération pour le développement durable 2025-2029

La peur et l’insécurité règnent en maître à Beni, une ville autrefois paisible de la République démocratique du Congo.
Des citoyens, déjà meurtris par les violences des rebelles, font désormais face à une nouvelle menace des groupes armés qui, se faisant passer pour des forces de l’ordre, sèment la terreur chaque nuit.
“La confiance entre la population et les forces de l’ordre doit être restaurée pour que la sécurité puisse être rétablie”, a-t-il dit à 7SUR7.CD.
Et de poursuivre : “La justice doit être appliquée sans faille pour dissuader les criminels et assurer que les victimes obtiennent réparation.
La population de Beni mérite de retrouver la paix, la sécurité et la sérénité, surtout en ces temps de fêtes où chacun devrait pouvoir célébrer en toute quiétude”.

L’Assemblée nationale a résolu d’apporter un soutien aux efforts de guerre et aux déplacés de guerre et d’autres types des victimes des violences dans différents coins de la République Démocratique du Congo.
La violence et l’instabilité, combinées à un manque cruel de services de base, affectent les populations de la RDC depuis des décennies.
Les provinces orientales, en particulier, sont marquées par une insécurité persistante et des conflits récurrents.
Environ 40 % de la population est confrontée à des niveaux sévères d’insécurité alimentaire aiguë (IPC 3 ou plus).
Les femmes et les enfants représentent 75 % de ces déplacés.

Emery Okundji : « De prime abord, je tiens à rappeler que le discours du président de la République sur l’état de la nation, conformément à l’article 77 de la Constitution, est plus un discours bilan que programme.
Cependant, nous avons malheureusement constaté que la balance a beaucoup plus penché sur le chapelet de bonnes intentions que sur la description des réalisations vécues par les Congolais.
Le président de la République a appelé à la réflexion nationale pour doter le pays d’une Constitution qui répond aux réalités des congolais.
Le président Tshisekedi a notamment évoqué quelques avancées sur le plan économique.
Somme toute, le discours du président de la République a ressemblé à un discours de campagne électorale en lieu et place d’un discours bilan ».