RDC: la Dynamique Grande Orientale soutient l’offensive diplomatique de Félix Tshisekedi pour ramener la paix dans l’Est

2025-02-262025-02-262025-02-262025-02-26Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/24-28/samuel_mbemba_251.pngLe vice-ministre de la Justice et contentieux international, Me Samuel Mbemba a pris part, le mardi 25 février, à l’hôtel Pullman, à un panel avec les ONG nationales internationales des droits de l’homme avec la Cndh de la RDC.
C’était l’occasion pour le vice-ministre de sensibiliser les panélistes sur l’organisation du contentieux international de protection des droits de l’homme par le Gouvernement.
Lors de sa prise de parole, le vice-ministre de la Justice et contentieux international, Me Samuel Mbemba Kabuya, a expliqué en long et en large l’organisation du secteur du contentieux international et son apport dans la protection des droits de l’homme.”
Nous avons saisi l’occasion pour demander aux ONG d’aider les victimes à nous faire parvenir, ainsi qu’aux juridictions devant lesquelles des actions sont déjà ouvertes, les preuves des exactions commises par le Rwanda dans notre pays.
Or, à cette époque, les exactions avaient pris fin grâce à la dénonciation, organisée au niveau international, avec des activistes comme Edmond Morel”.

Trois interventions ont marqué la cérémonie d’ouverture : celle de la présidente de la Tanzanie et hôte du sommet, Samia Suluhu Hassan, du président en exercice de l’EAC, William Ruto, et du président en exercice de la SADC, Emerson Mnangagwa.
Dans son discours, la présidente Suluhu Hassan a incité ses homologues des deux organisations à se surpasser pour trouver une solution durable à la crise dans l’Est de la RDC.
Pour sa part, le Président en exercice de l’EAC, William Ruto, a insisté sur l’urgence d’agir.
“Je vous demande d’aborder ce sujet avec honnêteté, ouverture d’esprit et flexibilité,” a-t-il conclu, appelant à la solidarité entre les nations africaines.
Lors de ces réunions, les deux organisations ont reconnu et condamné l’implication du Rwanda dans l’instabilité de l’Est de la RDC.

Alors que le Chef de l’État tente de constituer un gouvernement inclusif face à la crise sécuritaire à laquelle fait face le pays, le come-back calculé de Kabila ravive les tensions de l’échec cuisant de la coalition FCC-CACH (2019).
Après des années de silence, Kabila multiplie les apparitions publiques et les déplacements, sans en expliciter les motifs.
L’OMBRE DU FCC ET LES BLESSURES DU PASSEL’échec de la coalition FCC-CACH, censée incarner une transition harmonieuse après les élections de 2018, hante toujours les esprits.
Les dissensions sur la répartition des postes, les accusations de mauvaise foi et le limogeage progressif des proches de Kabila des institutions ont creusé un fossé.
La réponse se niche peut-être dans l’évolution chaotique d’une nation où le passé et le présent ne cessent de s’entrechoquer.