Un nouveau cap franchi pour le port en eau profonde de DP World en République Démocratique du Congo

2025-01-262025-01-262025-01-262025-01-26Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/20-26/monusco_a_goma_25.jpgLa Monusco a annoncé ce samedi 25 janvier 2025, la relocalisation temporaire de son personnel non essentiel de Goma, en province du Nord-Kivu.
La Monusco indique que cette mesure vise à garantir la sécurité de son personnel, mais rassure qu’elle maintient les opérations essentielles dans la province.
« Le personnel essentiel reste sur le terrain pour assurer la continuité des opérations critiques, telles que la distribution de l’aide alimentaire, l’assistance médicale, l’hébergement et la protection des communautés vulnérables », affirme-t-elle.
Cette décision intervient après que les chancelleries occidentales et américaines ont appelé leurs agents à la prudence suite aux menaces qui pèsent sur la ville de Goma.
Il a été touché par balle sur la ligne de front, tel qu’a annoncé l’état-major général des FARDC à Kinshasa.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’insurge contre les attaques du groupe rebelle M23 contre les hôpitaux dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Elle a expliqué qu’il est « profondément affligeant » que le M23 arrache des patients de leurs lits d’hôpital lors de raids coordonnés et les détient au secret dans des lieux tenus secrets.
« Il doit immédiatement les libérer et les ramener à l’hôpital afin qu’ils puissent poursuivre leur traitement médical et prendre des mesures rapides et concrètes pour mettre un terme à ces raids arbitraires et abusifs », a-t-elle déclaré.
« Les hôpitaux doivent être respectés et protégés en toutes circonstances, notamment en s’abstenant de toute interférence avec leur fonctionnement », a-t-elle indiqué.
Des combattants du groupe rebelle soutenu par le Rwanda ont attaqué l’hôpital CBCA Ndosho et l’hôpital Heal Africa dans la nuit du 28 février dernier.

Selon les sources, l’annulation de cette tripartite résulte des divergences apparues lors de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères des trois pays samedi à Luanda.
La délégation rwandaise avait conditionné la signature de tout accord à l’organisation d’un dialogue direct entre Kinshasa et le groupe rebelle M23.
Cette proposition a été rejetée par la RDC, qui qualifie le M23 de groupe terroriste et refuse de lui accorder une quelconque légitimité.
Le sommet tripartite, présenté initialement comme une étape décisive pour désamorcer la crise dans l’Est de la RDC, a donc échoué à réunir les trois chefs d’État.
L’annulation de la tripartite est perçue comme un nouveau revers pour le processus de médiation angolais.