Rencontre Tshisekedi-Kagame à Doha : « L’engagement du président Kagame en faveur d’un cessez-le-feu montre que les troupes rwandaises sont présentes au Congo et que c’est lui qui contrôle l’AFC-M23 »

Devant les militants et cadres de l’AFBC, Néné Nkulu a notamment appelé les membres de son parti à soutenir les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
L’ancienne gouverneure de la province de Haut-Lomai a souligné l’importance de l’unité nationale et de la participation citoyenne pour relever les défis auxquels le pays est confronté.
Elle a également insisté sur la nécessité de lutter contre la corruption et de promouvoir une bonne gouvernance.
Elle a déclaré s’inscrire “aux côtés du peuple dans l’opposition républicaine” dans l’objectif de dénoncer les actes anti-patrie, l’extrémisme et le radicalisme.
Elle précise que l’AFBC fera des propositions constructives pour le bien de la République.

Après les visites de plusieurs délégations arabes, Ahmad al-Chareh, le nouveau dirigeant syrien qui a évincé Bachar al-Assad, a reçu, lundi 30 décembre, des officiels ukrainiens.
La chute d’Assad le 8 décembre a constitué un sérieux revers pour la Russie, en guerre contre l’Ukraine depuis 2022 et qui maintient des bases militaires en Syrie.
Dimanche, Ahmad al-Chareh a salué les “intérêts stratégiques profonds” entre la Syrie et la Russie, lors d’une interview avec la chaîne Al-Arabiya durant laquelle il a souligné son souhait de préserver cette relation.
“La Russie est un pays important (…) Il existe des intérêts stratégiques profonds entre la Russie et la Syrie”, a-t-il affirmé, précisant que “tout l’armement syrien est d’origine russe et de nombreuses centrales électriques sont gérées par des experts russes”.
“Nous ne voulons pas que la Russie quitte la Syrie de la manière dont certains le souhaiteraient”, a-t-il ajouté.

Le bureau de la commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale a déposé, ce mardi 18 mars 2025, le rapport des auditions des membres du gouvernement en rapport avec la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est du pays, notamment les offensives des rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise.
Selon Rubens Mikindo, président de cette commission, il a été question d’écouter les membres du gouvernement sur la gestion de la situation sécuritaire.
Nous avons aussi entendu la ministre d’État aux Affaires étrangères, son collègue du Budget ainsi que le ministre des Finances.
Nous n’allons pas divulguer le contenu du rapport, car la primeur en a été réservée au président de l’Assemblée nationale et au bureau », a-t-il déclaré.
Ce rapport sera ensuite présenté en plénière pour examen et adoption, dans le but d’améliorer la gestion de la situation sécuritaire et de rechercher des solutions palliatives afin de mettre fin à l’agression rwandaise.