Inauguration de l’Institut Confucius à l’Université de Kinshasa pour l’apprentissage de la langue chinoise

Ce mardi matin, les habitants de Goma se sont réveillés au bruit des balles et des explosions.
Les tirs d’armes légères et lourdes ont secoué la ville, provoquant des déplacements massifs de populations vers la grande barrière.
L’hôpital Heal Africa, situé à Goma, a accueilli ce matin plusieurs blessés graves, parmi eux des civils touchés par des éclats d’obus ou des balles perdues.
Je me trouve à l’hôpital Heal Africa avec ma femme et ma fille ; nous sommes tous blessés.
Les habitants des zones touchées tentent, tant bien que mal, de trouver refuge dans des endroits plus sûrs tandis que les blessés continuent d’affluer dans les hôpitaux les plus proches.

Dans un point de presse organisé le lundi 03 février 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo ont présenté le bilan partiel des opérations de traque contre la milice Mobondo dans l’espace Grand-Bandundu et une partie de Kinshasa pendant 3 ans, faisant état de 1000 personnes tuées.
Ces actes « ignobles » se sont déroulés dans le Maï-Ndombe, le Kwilu et le Kwango, ainsi que dans la commune rurale de Maluku, à Kinshasa, et le territoire de Kimvula au Kongo-Central, depuis juin 2022.
« S’il faut faire un bilan partiel des opérations de traque des miliciens Mobondo dans les opérations Ngemba, surtout dans l’axe Kwamouth-Bagata, nous remarquons sur le terrain des scènes d’horreur dignes d’un film de Hollywood et qui font froid au dos.
La milice Mobondo est née à la suite du conflit communautaire entre Teke et Yaka, pour des raisons de la vente illégale des terres par les chefs coutumiers.
Ces miliciens s’illustrent très souvent dans les attaques ciblées contre des paisibles populations.

Le « Congo n’est pas à vendre » explique ce manque à gagner par notamment des exonérations fiscales énormes accordées à la partie chinoise.
Il dénonce également l’exclusion du contrat sino-congolais du régime de code minier congolais, ce qui favorise ces exonérations.
Bien que le régime fiscal du code minier mis en place en 2018, ce contrat demeure toujours autonome.
« Ce que nous essayons de démontrer, c’est ce déséquilibre structurel de la convention sino-congolaise, qui reste perpétuel.
Ce qui a été dénoncé depuis plusieurs années depuis la signature de la convention en 2008.