Guerre à l’est du pays : après les échanges avec les chefs religieux congolais, l’envoyé spécial de Donald Trump convaincu que la solution n’est pas militaire !

Les entreprises du portefeuille de l’Etat ont contribué, mardi 25 février, à hauteur de 25 millions USD à l’effort de guerre qui sévit dans l’Est de la RDC.
Le ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Jean-Lucien Busa a dévoilé ce montant au cours d’une rencontre avec les mandataires publics, à Kinshasa.
Il a ainsi expliqué qu’à travers ce geste de responsabilité, ils veulent répondre à l’appel du Chef de l’Etat en vue de sauver la patrie en proie à l’agression rwandaise.
/sites/default/files/2025-02/itw_ministre.mp3Le ministre Jean-Lucien Bussa, a en outre promis de présenter ce chèque au Président de la République t Commandant suprême des Forces armées de la RDC.
Hormis ce montant, les entreprises publiques de la RDC ont apporté d’autres biens en nature dont 2400 m3 de mazout, 1400 m3 d’essence sans oublier la logistique.

Des évêques de la Conférence épisopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont présenté, mercredi 12 février, leur plan de sortie de crise sécuritaire aux rebelles de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et du M23, à Goma (Nord-Kivu).
Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre des consultations menées par ces deux confessions religieuses auprès des acteurs sociopolitiques du pays dans le cadre du « Pacte social pour la paix et le vivre ensemble en RDC ».
Pour ces deux églises traditionnelles, il était donc nécessaire d’élargir les consultations à l’ensemble d’acteurs clés du pays y compris ceux ayant pris des armes.
Le secrétaire général de la CENCO, Mgr Donatien Nshole, a confié à Radio Okapi que le Chef de l’Etat état s’était montré ouvert à toute initiative favorisant le retour à la paix.
Certains acteurs politiques dont l’UDPS, parti au pouvoir, rejettent l’idée d’un dialogue direct entre les églises et le M23.

À l’occasion, le secrétaire général de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a peint l’image du pays réduite en ruine à la suite des conflits armés.
« La République démocratique du Congo est aujourd’hui réduite en ruine par une série des conflits armés qui a coûté la vie à des milliers de nos compatriotes et qui condamne plusieurs milliers de congolais à l’errance, à la famine et à la misère de toutes sortes.
Le dialogue prôné, explique Mgr Donatien Nshole, est une opportunité à saisir pour réfléchir sur le Congo à l’immédiat et celui de demain.
Pour lui, la réussite d’une telle initiative dépend de son appropriation par tous les compatriotes pour à l’esprit qu’ils ne sont pas là pour le partage de pouvoir mais plutôt pour donner à la RDC un socle solide pour la refondation de l’État.
À Lubumbashi, ils vont également rencontrer d’autres personnalités pour une adhésion massive à l’initiative pour la paix et le vivre-ensemble.