Beni : la MONUSCO dote la PNC d’un charroi automobile pour renforcer la protection des civils

L’institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence (Ebuteli) a présenté ce jeudi 12 décembre à Kinshasa, son rapport intitulé « La transparence à l’Assemblée nationale, c’est maintenant».
Il s’agit d’un travail qui répertorie les mauvaises pratiques qui ont émaillé la législature 2019-2023 à la chambre basse du parlement, sous Jeanine Mabunda et Christophe Mboso.
Dans un document d’une trentaine de pages, Ebuteli a révélé combien la solidarité entre députés nationaux, l’influence de la majorité, ont été à la base du blocage de la transparence, privant l’accès aux informations publiques.
«Au sein de l’Assemblée nationale, la solidarité entre les députés, en particulier ceux de la majorité, joue un rôle déterminant dans la perpétuation de l’opacité.
Invité à la cérémonie de présentation du rapport, le rapporteur de l’assemblée nationale Jacques Djoli a démontré l’importance du parlement dans une démocratie.

À quelques jours des élections législatives nationales et provinciales à Masi-Manimba, la mésentente s’installe entre la CENI et les formations politiques sur l’accréditation des témoins.
Ils disent avoir porté la situation à la connaissance de la CENI lors du cadre de concertation mais qu’aucune suite ne leur serait réservée.
“C’est suite aux conditions d’ajout par la CENI, notamment les photos passeport et les photocopies des cartes d’électeurs des témoins.
“Ensemble pour la République se pose mille et une questions, quelle serait la transparence et la crédibilité de ces élections sans les témoins des partis politiques.
Selon le calendrier de la Ceni, l’opération d’accréditation des témoins, observateurs et des journalistes était prévue dans la période comprise entre le 31 octobre et le 30 novembre 2024.

À travers cette démarche, la CENCO et l’ECC attendent mettre autour d’une même table les politiques, les acteurs de la société civile et les responsables de la rébellion du M23.
Les bons offices des confessions religieuses sont ainsi offerts à toutes les parties pour parvenir rapidement à la désescalade.
Cependant, après moult explications, précise Nshole, il ne s’est pas non plus érigé en barrière quant à la réalisation de cette approche.
Mais, à une seule condition, a-t-il expliqué, de respecter leur cahier des charges qui sera bientôt soumis au secrétariat de deux confessions.
Contrairement à ce qui se raconte, Paul Kagame a dit être prêt à engager un échange direct avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi.